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La problématique d'acquisition du statut de membre permanent au Conseil de sécurité. Cas du Brésil

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par Eustache Fiston KILWA SIBUMBA
Université de Lubumbashi - Licence en relations internationales 2011
  

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INTRODUCTION GENERALE

1. PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE

A. Problématique

Suite à l'échec de la Société des Nations, conduisant à la deuxième guerre mondiale qui a plongé les Etats dans le plus grand désarroi, les Etats avaient résolu de mettre en place un cadre institutionnel à vocation universelle plus efficace, à l'intérieur duquel ils vont coopérer dans une atmosphère d'entente.

L'Organisation des Nations Unies fut ainsi créée par la charte de San Francisco du 26 juin 1945, entrée en vigueur le 24 Octobre de la même année. A la différence de la SDN, l'ONU pouvait recourir à la force des armes et à d'autres mesures coercitives définies dans les chapitres VI, VII et VIII de la charte, dans l'intérêt commun de toute l'humanité. En cas de menace contre la paix, de rupture de la paix ou d'acte d'agression, le monopole de l'action de l'Organisation fut confié  à un Conseil de Sécurité de 11 puis de 15 Membres1(*), dont cinq permanents, toutes puissances victorieuses de la deuxième guerre mondiale.

Ainsi, dès l'origine, l'ONU ne pouvait agir efficacement pour atteindre ses buts que lorsqu'au niveau du Conseil de Sécurité, les membres permanents pouvaient s'entendre. Mais hélas, les politiques, les idéologies et les intérêts de ces Etats étant souvent divergents, le Conseil de Sécurité s'enfoncera très vite dans une certaine inefficacité.

Bien plus, les raisons qui ont présidé jadis à cette composition du conseil de sécurité à 15 membres dont 5 permanents, ne sont plus actuellement valables. Les membres de l'ONU sont passés de 51 à 192 aujourd'hui. Les ennemis des puissances alliées d'hier, l'Allemagne et le Japon sont devenus leurs grands amis aujourd'hui. L'arme atomique, fleuron de la puissance militaire des Etats-Unis d'Amérique d'abord, et par après des autres grandes puissances, n'est plus aujourd'hui leur seul apanage. Beaucoup d'autres Etats sont entrés ou sont sur le point d'entrer dans le club atomique.

Aussi, la vague de la décolonisation, la progression démographique de l'Asie, de l'Afrique et de l'Amérique latine, la stagnation parallèle de l'Union Soviétique et son éclatement, la stagnation de la France et du Royaume Uni, font aujourd'hui, même avec les 1,3 milliards de Chinois, ces membres permanents ne représentent que plus ou moins 30% de la population mondiale, dont 20% pour la seule Chine.2(*)

Cette réalité fait que beaucoup d'Etats Membres de l'ONU contestent l'existence des Etats membres permanents et même le choix de ces derniers, voire de non permanents. C'est ainsi que des pays comme le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Inde et tant d'autres souhaitent devenir membres permanents.

La problématique d'acquisition du statut de membres permanents au Conseil de Sécurité des Nations Unies par les Etats qui n'y sont pas, notamment le Brésil est une question qui intéresse tous les Etats auxquels bénéficierai enfin de compte l'efficacité du Conseil de Sécurité. A cet effet, beaucoup de recherches ont été menée et parmi celles-ci, quelques unes nous ont paru intéressantes. La première et celle menée par Maurice Bertrand qui a porté sur l'ONU.

Pour Maurice Bertrand, depuis 1992, l'idée que pour améliorer l'efficacité de l'Organisation des Nations Unies, il devenait nécessaire de reformer le Conseil de Sécurité et donc de modifier la charte sur ce point a pris suffisamment de force pour que l'Assemblée générale en examine la possibilité. Les réalistes commençaient à penser qu'il devenait indispensable de faire une place à l'Allemagne et au Japon, seules grandes puissances à ne pas être membres permanents du Conseil. Mais pour des raisons évidentes, ceci exigeait que l'on fasse place aussi à quelques autres grands Etats du tiers-monde, comme par exemple l'Inde et le Brésil. Il fallait aussi offrir une place à l'Afrique et l'idée de choisir l'Etat le plus peuplé, le Nigeria, a été avancé.3(*) Posées en ce termes, les chances d'aboutir de cette tentative de reforme étaient nulles selon lui, la reforme de l'ONU n'est pas un vrai problème et ne peut pas paralyser l'efficacité des actions de l'ONU. Il considère que sa reforme est un objectif irrationnel. Tous les gouvernements tiennent à conserver leurs « droits acquis ».4(*) Par conséquent, ils ne voudront pas que le Conseil de Sécurité soit réformé de peur de perdre leurs droits acquis.

Ensuite, l'organisation mondiale n'est que le symbole, le reflet de l'Etat actuel du consensus mondial, ou plutôt de l'absence du consensus sur les problèmes fondamentaux. 5(*) Par là, nous comprenons que le grand problème est d'établir un consensus mondial, c'est-à-dire l'unification des points de vue et des analyses afin d'aboutir à un accord sur une commune identification des problèmes mondiaux et sur la manière de les résoudre c'est un degré de volonté politique.

En définitive, Maurice Bertrand prétend qu'il faut créer des possibilités de se mettre d'abord sur le type de société que l'on souhaite instaurer au niveau planétaire. L'Europe a joué en ce domaine un rôle majeur. Il semble lui appartenir de poursuivre dans cette voie. C'est de sa capacité de définir et de propager une philosophie sociale cohérente dont dépend la possibilité de la mondialisation politique.6(*)

A cet effet, nous devons soulever que l'Europe a fourni beaucoup d'efforts pour établir la paix en réunissant des Etats jadis ennemis, mortels dans une même organisation, l'Union Européenne (U.E. en Sigle). Pour consolider davantage la paix, l'U.E. a atteint le niveau d'une Organisation supranationale. Cet exemple démontre suffisamment que lorsque sur cette planète terre sera établi le consensus mondial, la possibilité pour construire la paix, pour éradiquer la pauvreté, l'ignorance et l'injustice, pour faire respecter les droits de l'homme et la démocratie, pour sauvegarder l'environnement sera envisageable.

Après les différentes critiques et suggestions faites par Maurice Bertrand, nous n'apprécions pas le fait qu'il ignore que les Etats sur la scène internationale sont des entités égoïstes défendant avant tout leurs intérêts nationaux. Leurs divergences sur les propositions de réforme du Conseil de Sécurité des Nations Unies n'étonnent pas. Aussi, si le consensus international mis en évidence par cet auteur était privilégié par les Etats au détriment de leurs nationaux, les Etats-Unis d'Amérique n'auraient pas envahi l'Irak. Ils comprendraient pourquoi le reste du monde n'avait pas adhéré systématiquement à leur vision de la sécurité après le 11 Septembre 2011 et réaliseraient que la force militaire brute telle qu'employée contre l'Irak, a seulement servi à les couper de leurs alliés, en affaiblissant leur position dans le monde. Tout ce que nous avons souhaité, comme l'a aussi souhaité le professeur Kadony Nguway Kpalaingu dans son ouvrage « Organisations Internationales », et que les cinq membres permanents se rendent compte des responsabilités qui sont les leurs dans le domaine du maintient de la paix que pour le bien des Nations.7(*) Par là, ils comprendront que la reforme du conseil de sécurité est trop importante et qu'ils doivent engager leurs efforts dans ce sens.

Nous avons aussi retenu le rapport sur le projet de réforme de l'ONU connu sous le nom de « Dans une liberté plus grande : vers le développement, la sécurité et les droits de l'homme pour tous » exposé le 21 mars 2005 par Kofi Annan devant l'Assemblée générale de l'ONU, rapport trouvé sur le site officiel de l'ONU ( www.un.org/apps/newsfr/story- F.asp? News id=10183& cr=libert%9&G1=Annan)

Dans ce rapport, Kofi Annam reconnait que l'ONU a des difficultés qui ne lui permettent pas d'accomplir comme il se doit sa mission primordiale qui est le maintien de la paix et de la sécurité internationales.

Selon le constat que Kofi Annan a fait, tous les Etats ont décidé de redoubler d'efforts pour « reformer les procédures du Conseil de Sécurité sous tous leurs aspects ». C'est là l'expression d'un point de vue, longtemps défendu par la majorité des Etats, selon lequel il est nécessaire de modifier la composition du Conseil afin qu'il soit plus largement représentatif de la communauté internationale dans son ensemble.8(*) »

Dans ce rapport, l'ancien secrétaire général proposait notamment l'élargissement du Conseil de Sécurité à 24 membres contre 15 actuellement, l'adoption d'un code définissant dans quelles conditions les Nations peuvent légalement entrer en guerre, d'une définition universelle du territoire et la création d'une commission d'édification de la paix pour aider les pays sortant du conflit.9(*) 

Mais nous devons aussi noter que le rapport «  dans une liberté plus grande : vers le développement, la sécurité et les droits de l'homme pour tous » a été tout de suite critiquer par la majorité des personnes soucieuses de voir le Conseil de Sécurité plus efficace, notamment l'Association Américaine de Juristes (A.A.J.) et Centre Europe-Tiers-monde (C.E.T.I.M.).

Pour l'A.A.J. et le C.E.T.I.M., monsieur Kofi Annan ; encore Secrétaire général de l'ONU, en rendant public son rapport sur la réforme de l'ONU, il a jeté un pavé dans la mare. En affirmant souhaiter promouvoir une réforme complète du système des Nations Unies, il ne touche en rien aux problèmes fondamentaux de l'ONU. Ses propositions sur l'élargissement du Conseil de Sécurité relèvent de mesures cosmétiques et ne permettront pas la démocratisation de cette instance.10(*)

L'AAJ et le CETIM ont renchéri en écrivant que l'hégémonie des grandes puissances sorties victorieuses de la deuxième guerre mondiale se reflète dans le fonctionnement du Conseil de Sécurité, origine pensé pour un monde bipolaire dans le contexte de la guerre froide. Kofi Annan, au lieu de formuler des critiques envers le Conseil de Sécurité, il se montre plutôt tendre alors que le bon fonctionnement démocratique du Conseil de Sécurité est capital pour la paix et la sécurité internationales. Il ne propose rien pour démocratiser cette instance, car créer des nouveaux sièges permanents ou non ne changera rien à la donne.11(*)

Kofi Annan, selon l'AJJ et le CETIM, évite soigneusement de proposer la suppression du droit de veto au Conseil de Sécurité. Alors que c'est par ce biais que les cinq membres permanents continuent à bloquer des sujets qui les fâchent. Le droit de veto accorde un statut spécial et privilégié à ces cinq permanents et va à l'encontre d'un principe fondamental qui figure aussi à l'article 2 de la charte, à savoir l'égalité souveraine de tous les Etats Membres des Nations Unies. Le Conseil de sécurité ne sera pas plus représentatif qu'aujourd'hui tant que le droit de veto persistera et on ne peut décemment pas parler de la démocratisation de l'ONU et de son bon fonctionnement.12(*)

Face à cette réalité, l'AJJ et le CETIM ont formulé des propositions selon lesquelles le Conseil de Sécurité manque actuellement de légitimité et fonctionne dans l'inégalité. pour cela, il faudrait donc le reformer en profondeur en augmentant le nombre des membres à 24, six par région (Afrique, Asie et le Pacifique, l'Europe et l'Amérique) avec une équitable répartition sous-régionale et établir la rotation périodique de tous les membres ; supprimer le principe d'unanimité des cinq membres permanents au droit de Veto ; abolir le système de membres permanents ; les décisions devraient être approuvées à la double majorité, notamment par le vote d'au moins 20 Etats membres, réunissant au moins deux tiers de la population mondiale, afin d'assurer la participation dans les décisions de toutes les régions e d'une véritable majorité démocratique. En cas de blocage d'une décision par manque des majorités requises, le Conseil de Sécurité, par la simple majorité des voix, devrait pouvoir décider de renvoyer la question à l'Assemble générale, qui pourra décider à la double majorité de deux tiers de voix des Etats membres réunissant au moins deux tiers de la population mondiale.13(*)

De notre part, nous pensons que Kofi Annan voulait par cette reforme laisser sa marque sur l'organisation. Il avait en lui une volonté assez bonne de rendre l'ONU plus efficace qu'elle l'est. Mais nous estimons que c'est un aveu d'échec. Si l'ONU veut être utile à ces Etats membres, et aux peuples du monde, elle doit être à la hauteur des besoins et des circonstances propres au 21e Siècle. Le contenu de ce rapport n'est pas à la hauteur des enjeux actuels.

Notons par ailleurs que toutes propositions de reforme qui ne relève aucunement la reforme du droit de veto parait moins intéressante et ne peut nullement pas mettre fin à l'inefficacité de l'ONU. Certes, il est bien d'augmenter le nombre des membres du Conseil de Sécurité. Mais tant que les cinq permanents continueront à user de leurs droits de veto pour bloquer les questions importantes contraires à leurs intérêts, l'ONU connaitra toujours les mêmes problèmes.

Une autre étude qui nous a intéressés est celle menée par Jimmy Wales14(*), dans son article « Conseil de Sécurité des Nations Unies ». Dans cet article, il soulève quelques problèmes et disfonctionnements du Conseil de Sécurité. Selon lui, ce dernier a des problèmes de la non représentativité. Ainsi, continue-t-il, la clause sur le vote affirmatif de tous les membres permanents empêche la paix et la sécurité internationales. Et ce blocage parce qu'un ou plusieurs membres permanents désirent, pour des raisons diverses, que les questions posées ne soient pas réglées au niveau du Conseil de Sécurité, notamment quand ces résolutions proposent des mécanismes coercitifs (embargos, blocus) ou des interventions directes de forces sous mandat de l'ONU.15(*)Pour appuyer les idées, Jimmy Wales a évoqué un cas illustratif, l'attaque d'Israël sur le Liban en 2006. Dans ce cas, l'adoption d'une résolution coercitive.16(*)

Un autre problème qui paralyse le Conseil de Sécurité selon lui est celui de la représentativité des membres permanents qui ne reflète plus la bascule démographique et les changements géographiques observés après le dernier amendement de la charte de décembre 1963 et qui font que certaines régions sont sous-représentées.17(*)

Par ailleurs, nous retiendrons aussi que Jimmy Wales a étalé les différentes propositions de reforme du Conseil de Sécurité, notamment la proposition de reforme de la composition et celle du droit de veto qu'il faut restreindre aux questions de recours à la force, et d'obliger à motiver sa mise en oeuvre pour remédier à l'absolutisme.18(*)

Pour finir, il a relevé que des obstacles importants demeurent pour une reforme en profondeur du Conseil de Sécurité. La procédure de révision de la charte est en effet très contraignante : elle est prévue par l'article 109 de la charte. Un vote à la majorité de deux tiers de l'Assemblée générale des Nations Unies est nécessaire afin de réunir une conférence générale des Membres des Nations Unies.19(*)

De notre part, nous estimons que les critiques de Jimmy Wales sur le droit de veto sont menées d'une manière qui n'est pas tellement réaliste. Selon lui, l'immobilisme du Conseil de Sécurité ne peut être remédié que si le droit de veto arrive à être restreint aux seules questions de recours à la force ; et qu'il ne soit brandit qu'après l'avoir motivé. Mais cela n'est pas réaliste. Dans tous les cas, les Etats, étant toujours égoïstes, ils vont en abuser. La seule option qui nous semble la bonne est celle d'annuler purement et simplement le droit de veto car tant que ce dernier existera, le Conseil de Sécurité continuera à être paralysé.

Après avoir examiné l'article publié par Jimmy Wales sur le Conseil de Sécurité des Nations Unies, nous nous rendons compte que la reforme de cet organe est devenue une nécessité, voir indispensable. Faut-il dans ces conditions et devant les réclamations de beaucoup d'Etats, à l'instar du Brésil, pensé qu'il sera possible que le Brésil obtienne le statut de membre permanent du Conseil de Sécurité ? Et c'est en tentant de trouver la réponse à cette interrogation que nous allons développer notre sujet, qui présente un intérêt pas de moindre.

B. Hypothèses du travail

En effet, la question d'acquisition du statut de membre permanent au Conseil de Sécurité est une problématique qui ne laisse personne indifférente. Et le Brésil, pays émergent, ne cesse de réclamer le statut de membre permanent dans la future composition du Conseil de Sécurité. De notre part, la reforme de cet organe s'avère très nécessaire en vue d'améliorer son efficacité, d'autant plus que l'efficacité de l'ONU toute entière dépend du bon fonctionnement de tous ses organes, surtout du Conseil de Sécurité. Nous espérons par cette reforme, si elle sera effective, voir le Brésil au Conseil de Sécurité des Nations Unies comme membre permanent.

Nul n'ignore que le Conseil de Sécurité est reproché d'être le reflet d'un monde qui n'existe plus; les cinq membres permanents ne représentent aujourd'hui que 30% de la population mondiale, dont 20% pour la seule Chine. Il ya un sérieux problème de représentativité qui n'est pas respectée. La progression démographique et la progression économique font que beaucoup d'Etats, depuis les années 1970 surtout, contestent l'existence des cinq membres permanents et d'autres encore souhaitent devenir membres permanents du Conseil de Sécurité. Et le Brésil n'est pas du reste.

Le Brésil est le plus grand pays de l'Amérique Latine en termes de la population, du produit intérieur brut (PIB) et du secteur de terre ; en plus d'avoir un des budgets les plus importants de la défense (11e) et des forces armées (18e) dans le monde.20(*) En outre, avec l'Afrique et l'Océanie, l'Amérique Latine est l'un des trois continents habilités sans représentation permanente au Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Le Brésil a été élu dix-huit fois au Conseil de Sécurité de l'ONU et est le pays qui a servi la plupart de nombre d'années en tant que membre élu. Il a contribué avec ses troupes, aux efforts de maintien de la paix de l'ONU dans le Moyen-Orient, l'ancien Congo-Belge, le Chypre, le Mozambique, l'Angola et plus récemment Timor et Haïti.21(*) Le Brésil est l'un des contribuant principaux au budget régulier de l'ONU.

La candidature du Brésil pour devenir membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies est soutenue par beaucoup de pays, notamment les membres permanents à l'instar du Royaume-Uni et de la France. Brasilia a pensé qu'il pourrait recevoir l'appui de la Chine et des Etats Unis. Mais en dépit des ses efforts, les deux Etats n'ont montré aucun soutien officiel de son offre.

Mais nous devons souligner que le Brésil n'a pas récolté les soutiens de certains Etats. D'autres s'opposent à sa candidature. Les plus grands empêchements à sa candidature. C'est notamment le Mexique, l'Argentine et la Colombie ; des Etats de l'Amérique du Sud qui constituent des véritables obstacles régionaux et qui n'acceptent pas que le Brésil deviennent membre permanent du conseil de sécurité. En effet, rappelons que l'ONU est un ensemble de pays qui se disputent le prestige en permanence. Ces trois Etats souffrent qu'un voisin de la région puisse devienne membre permanent du Conseil de Sécurité alors qu'eux ne le sont. Même s'ils ne sont pas candidats, ils ne veulent pas qu'une reforme bénéficie à leur voisin. Ils ont le sentiment qu'ouvrir la porte à des nouveaux membres revient à créer une nouvelle hiérarchie.

Cependant, nous devons noter que le rêve du Brésil de bénéficier du statut de membre permanent du Conseil Sécurité des Nations Unies ne peut être possible que si sa reforme se réalise. Mais depuis la dernière reforme du 17 décembre 1963, adoptée par l'Assemblée générale et entrée en vigueur le 31 Aout 1965, toutes les tentatives de reformes qui ont vu le jour ont échoué.

2. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Dans une étude scientifique, le choix du sujet dépend en grande partie des intérêts personnels et des motivations profondes qui hantent le chercheur sur un problème précis et dont la tentative de solution constitue une des principales ambitions.

Pour nous, en choisissant ce sujet, nous avons été poussées par deux types d'intérêts : l'intérêt scientifique et l'intérêt personnel.

A. Intérêt scientifique

Ce sujet intéresse tout internationaliste appelé à proposer à la communauté internationale l'Organisation la mieux adaptée et la plus efficace possible pour garantir la paix et la sécurité internationales.

A travers ce sujet, nous pensons que nous pouvons apporter un plus à la science des Relations Internationales et proposer à la communauté internationale des solutions adéquates aux problèmes de l'efficacité du Conseil de Sécurité qui a des implications réelles sur la vie des Etats et sur le bien être de chacun et de tout. Cet intérêt scientifique a soulevé un deuxième qui est personnel.

B. Intérêt personnel

Notre intérêt personnel a été celui de découvrir pourquoi le Conseil de Sécurité des Nations Unies est inefficace dans l'accomplissement de ses taches et qu'est-ce qui fait que certains Etats capables de jouer le même rôle que les membres permanents actuels, à l'instar du Brésil, ne bénéficient pas du statut de membre permanent. Ceci étant, voyons maintenant l'objet de notre travail qui a suscité tant d'intérêts.

3. OBJET D'ETUDE

En vue d'étaler nos connaissances accumulées pendant cinq ans passés à l'université et d'apporter un plus à la science des Relations Internationales, nous avons orienté notre curiosité vers « La problématique d'acquisition du statut de membre permanent au Conseil Sécurité ; cas du Brésil ».

Dans la présente étude, la préoccupation ultime consiste à recenser et analyser les facteurs qui mettent à l'épreuve la candidature du Brésil au statut de membre permanent du Conseil de Sécurité de l'ONU et évaluer les chances brésiliennes. Cet objet nous a amené à adopter une certaine méthodologie de recherche adaptée à notre objet d'étude.

4. METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE

Toute recherche scientifique doit obéir à une certaine méthodologie.

A. Méthode d'investigation

Une multitude de définition semble partager les auteurs sur ce concept. Pour nous, nous retenons qu'au sens le plus élevé du terme, la méthode est un chemin. « Meta » signifie vers, au-delà. C'est l'ensemble de règles ou de procédés pour atteindre dans les meilleures conditions (temps, argent hommes,...) un objectif : vérité, expérience, vérification, apprentissage.22(*)

La méthode au singulier est aussi définie comme l'ensemble des règles et des principes qui organisent le mouvement d'ensemble de la connaissance, c'est-à-dire les relations entre l'objet de recherche et le chercheur, entre les informations concrètes rassemblées à l'aide des techniques et le niveau de la théorie et des concepts. Ces relations sont de type dialectique et non mécanique entre les informations, matière première ou produits semi-finis du procès de connaissance, et les théories et concepts qui en sont le produit fini.23(*)

Pour mener à bien notre travail, nous avons opté pour ma méthode structuro-fonctionnelle à laquelle nous avons joins l'approche historique. La méthode structuro-fonctionnaliste nous aidera à étudier d'une part la structure organisationnelle interne du Conseil de Sécurité et d'autre part, le fonctionnement dudit Conseil, le problème d'acquisition du statut de membre permanent et les obstacles à la reforme du Conseil ainsi que les attributions qu'il remplit. Et l'approche historique qui vient compléter cette méthode nous permettra d'appréhender la société internationale dans sa propre dynamique évolutive. Il s'agira de se référer, dans l'analyse des faits, à l'évolution, à la genèse, aux antécédents et à l'évolution dans le temps du Conseil de Sécurité.

La méthode, en principe, ne suffirait pas en elle-même de nous permettre de bien mener nos recherches. C'est ainsi qu'il est important de déterminer la technique de recherche.

B. Technique de recherche

La technique est définie comme un moyen pour atteindre un but situé au niveau des faits, des étapes pratiques. Elle implique l'utilisation d'outils, d'instruments de machines, de gestes ou d'étapes comportant des procédés opératoires rigoureux, définis, transmissibles, susceptibles d'être appliqués à nouveau dans les mêmes conditions adoptées au genre des problèmes et des phénomènes en cause.24(*). »

Les techniques sont des instruments, des procédés opératoires pour récolter les données sur le terrain. Les techniques sont l'ensemble des moyens et des procédés qui permettent à un chercheur de rassembler des instruments originaires ou de seconde main sur un sujet donné. Ce sont des instruments pour arriver à un résultat escompté en sciences sociales.25(*) Concernant cette recherche, la technique qui peut nous permettre de bien utiliser notre méthode et notre approche afin d'arriver aux résultats escomptés, c'est la technique documentaire, autrement appelé technique non vivante parce qu'elle met en présence le chercheur d'une part et l'autre part, les documents contenant les informations recherchées.

5. DELIMITATION DU TRAVAIL

Il serait indispensable de délimiter notre recherche dans le temps et dans l'espace pour mieux faciliter aux lecteurs une bonne compréhension de notre mémoire. La délimitation s'avère très importante pour tout travail scientifique.

A. Dans le temps

La délimitation de notre travail dans le temps serait indispensable dans le sens de faciliter le bon déroulement de nos recherches.

La présente étude se propose d'analyser le fonctionnement du Conseil de Sécurité depuis sa création en 1945 jusqu'en 2012. Cette délimitation dans le temps nous permettra de dégager les causes probables de la reforme réclamée ainsi que ses conséquences éventuelles de cette reforme sur l'efficacité, la problématique d'acquisition du statut de membre permanent par le Brésil, la représentativité ainsi que la crédibilité de cet organe.

B. Dans l'espace

Etant donné qu'il est important de délimiter notre travail dans l'espace pour ne pas égarer les lecteurs dans leurs idées, cette analyse s'appuiera essentiellement sur le Brésil et sur le Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Après avoir délimité notre recherche dans le temps et dans l'espace, il nous sera logique d'étaler la structure de notre travail. Celle-ci se présente de la manière suivante.

6. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Le présent travail est subdivisé en quatre chapitres ayant chacun trois sections, outre l'introduction et la conclusion générale.

Le premier Chapitre consacré aux considérations théoriques généralement, s'efforcera de présenter le Brésil sur tous les plans, notamment sur les plans physique et humain, historique et culturel et enfin politico-économique, à connaitre ensuite la position du Brésil sur le plan international. Il sera aussi question dans ce présent chapitre de s'atteler sur l'Organisation des Nations-Unies. Pour bien mener notre débat, nous avons estimé qu'il est important de passer en revu les considérations théoriques générales sur cette Organisation Universelle dont le Conseil de Sécurité en est l'un des organes principaux avant de chuter sur le bilan de cette Organisation

Le second Chapitre portera sur le Conseil de Sécurité des Nations Unies. A ce niveau, il sera vu les missions de cet organe ainsi que son organisation structurelle et son fonctionnement auxquels contrastent quelques problèmes de disfonctionnement. Il sera également question de présenter les différentes propositions de reforme de cet organe et voir s'il est nécessaire de le reformer.

Le troisième Chapitre va s'atteler sur la problématique d'acquisition du statut de membre permanent de l'ONU par le Brésil. Ici, il sera question de voir quelle est la nécessité de la permanence du Brésil au conseil de sécurité, sa légitimité à demander le statut de membre permanent pour afin comprendre si le Brésil est prêt à devenir membre permanent. A ce niveau, il sera d'abord vu les différents critères à remplir pour devenir membre permanent.

Enfin le dernier Chapitre sera consacré aux perspectives d'acquisition du statut de membre permanent par le Brésil. Nous nous sommes rendu compte que le succès à acquérir le statut de membre permanent est conditionné avant tout par le succès de la reforme du Conseil de Sécurité. C'est ainsi qu'il sera d'abord vu les perspectives de reforme du Conseil de Sécurité afin de se rendre compte s'il est possible que ce dernier subisse une reforme. A cet effet, une proposition personnelle sur la reforme du Conseil de Sécurité est donnée. Etant donné que les chances que la candidature du Brésil à acquérir le statut de membre permanent sont conditionnées par les soutiens des Etats membres de l'ONU et de tous, les cinq permanents, nous avons estimé qu'il faut présenter les différentes parties qui soutiennent la candidature du Brésil que les obstacles à celle-ci.

La conclusion qui termine cette étude esquissera l'option qui nous semble la meilleure pour la reforme du conseil de sécurité de façon à le rendre plus efficace, plus représentatif et plus crédible dans un monde où la paix et la sécurité internationales devraient toujours être préservées. Aussi permettre que d'autres Etats capables d'accomplir le rôle que les cinq permanents, à l'instar du Brésil, deviennent membres du conseil de sécurité afin à l'efficacité de l'ONU et la rendre plus représentative qu'elle ne l'est.CHAPITRE I : CONSIDERATIONS THEORIQUES GENERALES

Le présent chapitre qui porte sur les considérations théoriques générales constitue une partie dans laquelle nous allons présenter le cadre d'étude de la présente recherche. Et notre cadre d'étude est constitué du Brésil et de l'Organisation des Nations Unies (ONU). De ce fait, ce chapitre sera subdivisé en trois sections ayant chacune des paragraphes. La première section va se consacrer à la présentation du Brésil, la seconde section quant à elle va nous présenter la stratification internationale du Brésil alors que la dernière va porter sur l'ONU

Section 1 : Présentation du Brésil

Le Brésil est un Etat fédéral, le plus grand d'Amérique du Sud, étendu sur une superficie de 8.512.000 km2, avec une population de 191.791.000 habitants. Sa capitale est Brasilia, et comme villes principales Rio de Janeiro et Sao Paulo. La langue officielle est le Portugais. La monnaie est le real brésilien. La religion officielle est le catholicisme qui cohabite avec des nombreux cultes africains.26(*)

Pour bien procéder à la présentation du Brésil, la présente section sera subdivisée en trois paragraphes. Le premier paragraphe va porter sur les cadres physique et humain de ce géant latino-américain. Le second quant à lui va nous présenter sa situation économico-politique. Enfin, le dernier portera sur les situations culturelle et sportive du Brésil

§1. Cadres physique et humain

A. cadre physique

Le Brésil couvre presque la moitié du continent Sud-Américain (47,3%). A l'exception de quelques Iles, le Brésil est constitué d'une masse de terre continue. La ligne de l'équateur passe au Nord du pays, à la hauteur de la ville de Macapá et le tropique de capricorne au Sud, à la hauteur de Sao Paulo. La plus grande distance Est-Ouest du Brésil, soit 4.319 Km, est presque identique à sa plus grande distance Nord-Sud, soit 4.394 Km. Il a des frontières communes avec dix pays : la France (département de la Guyane Française), Surinam, le Guyane, le Venezuela et la Colombie au Nord ; le Paraguay, la Bolivie et le Pérou à l'Ouest ; l'Uruguay et l'Argentine au Sud. L'Equateur et le Chili, sont les seuls pays d'Amérique du sud à ne pas avoir de frontière avec le Brésil. La cote brésilienne, qui borde l'océan atlantique s'étend sur 7369 Km.27(*)

Concernant les climats au Brésil, nous avons le climat tempéré au Sud (Saison sèche d'Avril à novembre), tropical en façade atlantique (saison sèche de Septembre à Mars) très variable dans le Nordeste (alternance de sécheresse et de fortes pluies), chaud et humide en Amazonie (saison sèche de juin à octobre.28(*)

La forêt tropicale couvre plus d'un tiers de la superficie du Brésil et contient d'immenses ressources naturelles. Le bassin de l'Amazone, avec la plus grande forêt du globe, couvre presque la moitié du Brésil. Il est bordé par deux boucliers :

- Le plateau du Brésil au Sud, à la topographie variée, se compose de collines et de vallées profondes, bordées des vieilles montagnes riches en importants gisements miniers. La région est drainée par trois grands fleuves : l'Amazone et son millier d'affluents drainent le plus vaste bassin du monde (6.150.000 Km2) et déversent dans la mer un cinquième de l'eau douce mondiale, le Paraguay (Paraná et le Sao Francisco ;

- le massif des Guyanes, au Nord. le long de la côte est, un grand escarpement s'étire sur 2565 Km.29(*)

B. Cadre humain

Avec une population qui s'élève à 191.791.000 habitants, le Brésil est l'Etat le plus peuplé du continent sud-américain. Mais la densité de la population du Brésil est la moins forte de l'Amérique du Sud en raison des vastes étendues inhabitées du bassin de l'amazone, ce qui cause l'exode rural.

La population brésilienne dont la croissance s'est ralentie (1,4% par an), est très composite, mêlant blancs, noirs, indiens, asiatiques, le plus souvent métissés. Elle se concentre pour plus des trois quarts dans les villes, dont une quinzaine dépassent le million d'habitants. Dans les grandes villes où affluent les ruraux, alors que sévit le sous-emploi, les bidonvilles se sont multipliées. 30(*)

Depuis les années 70, le rythme de la croissance démographique a progressivement diminué, en fonction du déclin des niveaux de natalité et de fécondité. Entre 1960 et 2000, le taux d'accroissement annuel de la population a chuté de 2,5% à 1,6% ; aujourd'hui, le taux moyen annuel d'accroissement de la population brésilienne se situerait à 1,3%, le niveau de la mortalité est également en baisse, l'espérance de vie moyenne étant aujourd'hui de 69 ans. Les résultats du recensement national de l'an 2000 ont confirmé la tendance du pays à l'urbanisation. Entre 1900 et 2000, la population urbaine et passée de 76% à 81%31(*).

C'est aussi une population qui est plus dense sur le littoral. L'intérieur (au Nord-Ouest, Amazonie forestière, chaude et humide ; plus à l'Est et au Sud, plateaux souvent arides et aux sols médiocres) est souvent vide, hors des sites minières et des fronts de colonisation des routes transamazoniennes, à l'origine de la déforestation progressive de l'Amazonie.32(*)

Le Brésil est aussi l'Etat de l'Amérique latine qui subit une montée de la délinquance et de la violence criminelle depuis le milieu des années 1990, notamment due aux effets de trafic de drogue. Mais avec l'organisation de la coupe du monde de football en 2014 et des jeux olympiques en 2016 qui exige des conditions de sécurité rassurantes, le gouvernement brésilien abat beaucoup d'efforts afin d'éradiquer ce phénomène.

En ce qui concerne son organisation politico-économique, relevons que le Brésil a une organisation politique et une histoire intéressantes. Son organisation politique a contribué énormément au boum économique que connait cet Etat latino-américain. Le paragraphe qui suit nous en dira plus.

* 1 Au départ, le conseil de sécurité était composé de 11 membres. C'est le 17 décembre 1963 qu'un amendement à l'article 23 portant le nombre des membres à 15 a été adopté par l'Assemblée entré en vigueur le 31 Aout 1965

* 2JIMMY, W., « Conseil de Sécurité des Nations Unies », in http: //fr.wikipedia. org/wiki/conseil_de_s%A9curitùC3ùA9_des_Nations_Unies, consulté le 04 janvier 2011

* 3 BERTRAND, M., l'ONU, Paris, la Découverte, 2004, p.107

* 4 IDEM, p.108

* 5 IDEM, p.109

* 6 IDEM, p.115

* 7 KADONY, N. K., Organisations internationales, Lubumbashi, édition d'essai, 2009, p.68

* 8 A/59/2005 : « rapport dans une liberté plus grande: vers le développement, la sécurité et les droits de l'homme pour tous », in http : www.un.org/apps/newsfr/story- F.asp? News id=10183& cr=libert%9&G1=Annan, consulté le 04 janvier 2011

* 9« Rapport de Kofi Annan sur la réforme de l'ONU », in http : www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/maintien_paix/reforme.html, consulté le 04 janvier 2011

* 10 AAJ et CETIM, « La nécessaire reforme de l'ONU », in http : www.cetim.ch/fr/act_reformeonu.php, consulté le 04 janvier 2011

* 11 Ibidem

* 12 Ibidem

* 13 Ibidem

* 14 Jimmy Wales, de son nom complet Jimmy Donal Wales, surnommé Jimbo Wales, né le 7  août  1966 à Huntsville, Alabama, est un homme d'affaires américain. Il est le fondateur du fournisseur d'accès à Internet/ portail Web américain Bomis et co-fondateur de l' encyclopédie libre, wiki et gratuite du web Wikipédia, ainsi que d'autres projets fondés sur le wiki, comme Wikimedia et Wikia.

* 15 JIMMY, W., « Conseil de Sécurité des Nations Unies », in http: //fr.wikipedia. org/wiki/conseil_de_s%A9curitùC3ùA9_des_Nations_Unies

* 16 Ibidem

* 17 Ibidem

* 18 Ibidem

* 19 Ibidem

* 20 « Puissance globale du feu : force militaire du Brésil », in http : www.globalfirepower.com/litaire, consulté le 08 janvier 2011 

* 21 « Le Brésil est-il prêt pour être membre permanent de l'ONU? » in http : www.itamaraty.gov.br/, consulté le 07 janvier 2011

* 22 MULUMA, M., G., Le guide du chercheur en sciences sociales et humaines, Kinshasa, Sogedes, 2011, p. 37

* 23MULUMA, M., G., op.cit., p. 88

* 24 MULUMA, M., G., op.cit., p. 88

* 25 IDEM, p. 105

* 26 JAUGE-MAYNART, I., Le petit Larousse illustré 2010, Paris, Larousse, 2009, p. 1188

* 27 RELINTER, « Relations internationales de 1945 à nos jours », in http : www.rabac.com/dem/Relinter/BRESIL.html, consulté le 02 février 2011

* 28 « Brésil », in http: www.langage.com/pays_fr/Brésil.html, consulté le 02 février 2011

* 29 GALLIMARD, A., Grand Atlas Gallimard pour le XXIe, Paris, Nouveaux loisirs, 1997, p. 60

* 30 JAUGE-MAYNART, I.,op.cit., p. 1188

* 31 RELINTER, « Relations internationales de 1945 à nos jours », in http : www.rabac.com/dem/Relinter/BRESIL.html

* 32 JAUGE-MAYNART, I.,op.cit., p. 1188

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