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Etude de la toxicité systémique de l'extrait aqueux du mélange des plantes Aframomum melegueta, Mondia whitei, Piper guineense, et Zingiber officinale chez le rat

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par Jules César Junior Bayiha
Université de Yaoundé 1 - Master 2011
  

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I.2.6. L'évaluation des effets toxiques

L'évaluation de la toxicité s'appuie sur des études qualitatives ou quantitatives adéquates. Il existe plusieurs types d'études qui nous permettent d'évaluer les effets d'un toxique. On peut les classer dans quatre catégories (Lapointe, 2004) :

- Les études épidémiologiques, qui comparent plusieurs groupes d'individus ou les études de cas;

- les études expérimentales in vivo, qui utilisent des animaux ;

- les études in vitro, effectuées sur des cultures de tissus ou des cellules et ;

- les études théoriques par modélisation.

On utilise fréquemment une terminologie pratique mais arbitraire pour désigner les diverses formes d'intoxication selon la fréquence et la durée de l'exposition (tableau II).

Tableau II : les formes d'intoxication

Forme d'intoxication

Fréquence d'administration

Durée de l'exposition (Rongeurs)

Aiguë

Unique

< 24 heures

Répétée à court terme*

Répétée

= 1 mois

Subchronique

Répétée

De 1 à 3 mois

Chronique

Répétée

> 3 mois

*On parle souvent d'intoxicationsubaiguë, mais ce terme est considéré comme sémantiquement incorrect (OCDE, 1979)

I.2.6.1. La toxicité aigue

La toxicité aiguë est habituellement définie comme l'ensemble des effets néfastes se produisant immédiatement ou peu de temps après une exposition unique ou répétée sur une période de moins de 24 heures à une ou plusieurs substances (Walum, 1998). Le terme toxicité orale aiguë est plus souvent utilisé en liaison avec les déterminations de la létalité et de la DL50. La DL50 est un terme qui a été introduit et développé par Trevan en 1927. Elle est définie comme la dose déterminée statistiquement qui, lorsqu'elle est administrée dans un test de toxicité aiguë, est susceptible de causer la mort de 50% des animaux traités sur une période donnée (Oliver, 1986).

La méthode classique d'étude de la toxicité orale aiguë d'une substance (Trévan, 1927) consiste en une administration de ladite substance à différentes doses, par voie orale, à plusieurs groupes d'animaux d'expérience (généralement des rats ou des souris des deux sexes), à raison d'une dose par groupe. Les animaux traités sont observés de près durant les premières 24 heures et ensuite quotidiennement pendant 2 semaines et les éventuels changements de l'apparence et du comportement, ainsi que la létalité (DL50) sont notés. Des questions se posent encore concernant l'utilisation de l'évaluation pathologique élargie en tant que partie d'une étude de toxicité aiguë. Cependant, l'autopsie macroscopique est le minimum requis par la plupart des corps de régulations gouvernementaux, comme le sont les déterminations du poids corporel peu de temps avant le traitement et après une, puis deux semaines (Walum, 1998).

La valeur absolue de la DL50 d'un composé varie beaucoup entre les laboratoires, et ces variations ont été attribuées aux différences, par exemple, dans les détails protocolaires, les souches animales, l'encagement, et la source de la substance chimique d'essai. La DL50 et des méthodes alternatives pour l'évaluation de la toxicité aiguë ont été considérablement discutées dans différents forum internationaux au cours des années 80 et 90 (Rhodes et al., 1993 ; Oliver, 1986 ; Clark et al., 1991 ; Fielder, 1995 ; Lindgren et al., 1983 ; Seibert et al., 1996). Le résultat de ces discussions intensives est qu'aujourd'hui les autorités ne demandent habituellement pas des tests de DL50 classiques impliquant un grand nombre d'animaux. Au contraire, les lignes directrices n° 420 (OCDE, 2001a), 423 (OCDE, 2001b), et 425 (OCDE, 2008b) de l'OCDE décrivent des méthodes alternatives bien établies et validées qui réduisent les souffrances des animaux et/ou utilisent beaucoup moins d'animaux que la méthode classique de Trevan. Cette dernière a été officiellement abrogée en décembre 2002 par l'OCDE, l'Union Européenne et les États-Unis d'Amérique (Schlede et al., 2005).

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon