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Impact de la structure sur la performance des entreprises. Etude théorique

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par Thomas André/ Bosson Mages TCHAMGA NTICHI/ AMA FATOU
Institut privé polytechnique des sciences avancées de Sfax ( Tunisie ) - Maà®trise en sciences de gestion, option management  2011
  

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Conclusion :

En résumé, la performance organisationnelle a une triple dimension : la performance dans les activités qui supportent la mission de l'organisation (efficacité), la performance liée aux ressources disponibles (efficience) et la performance en relation avec la viabilité à long terme ou la continuité d'action (pertinence continue).

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Chap.4 LA GESTION DU CHANGEMENT

INTRODUCTION

Elaboré par : Tchamga Ntichi Thomas André ntichithomas@yahoo.fr & Ama Fatou Bosson Mages

mages1@live.fr Sous la direction de M. Mohamed Zghal IPPSAS 2010/2011

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Thème : Impacts de la structure sur la performance des entreprises : Revue de la littérature

Les évolutions qui affectent de manière quasi continue l'environnement des entreprises conduisent à placer au centre des préoccupations des managers la conduite du changement dans l'organisation. Pascal Charpentier souligne que les méthodes de mise en oeuvre du changement et la phase de consolidation de ce dernier, passant souvent par une modification radicale des systèmes de gestion, importent autant que sa raison même. La diffusion de la démarche participative a réduit l'influence des approches plus technocratiques. Les technologies de l'information occupent un rôle très spécifique dans la gestion du changement en ce qu'elles interfèrent désormais autant sur sa conduite que sur sa motivation.

1-Le changement dans les organisations :

La question du changement concerne aujourd'hui, mais cela n'a pas toujours été le cas, l'ensemble des niveaux de décision au sein de l'entreprise, correspondant à la typologie d'Igor Ansoff : décisions stratégiques, tactiques, et de gestion courante. Malgré les différences d'enjeux évidentes entre ces trois dimensions, les objectifs sont identiques puisqu'il s'agit dans tous les cas de tendre vers l'efficience de l'organisation. De plus, quelles que soient la nature et l'importance des transformations envisagées, on retrouve toujours dans les processus de conduite du changement le même souci de rationalité, celle-ci étant supposée garantir l'optimalité des solutions à mettre en oeuvre.

2-Performance et changement : l'élargissement du champ de la réflexion

La notion de changement dans les organisations est indissociable de celle de performance. Or, cette dernière, longtemps restreinte à la qualité de l'organisation des ateliers de production et à l'adaptation des principes d'administration des entreprises, s'est progressivement élargie à toutes les dimensions de la firme.

La réflexion sur l'organisation a en effet été longtemps dominée par les travaux des grands organisateurs du début du siècle. Par leurs complémentarités, l'approche taylorienne de rationalisation par « le bas » (les ateliers de production) et la rationalisation par « le haut » de Fayol (les principes d'administration de l'entreprise) ont constitué les fondements d'un modèle d'efficience qui s'est rapidement et durablement imposé comme référence en matière d'organisation des entreprises.

Ce que l'on appelle le « modèle américain » a influencé les entreprises de tous secteurs en imposant des standards en matière d'organisation et de performance.

De nouvelles approches théoriques, l'expérimentation de nouvelles formes d'organisation, l'émergence de systèmes productifs alternatifs ont ébranlé les assises du modèle dominant à partir des années 70. Même la théorie économique, qui a longtemps ignoré l'organisation, variable échappant aux calculs d'optimisation de la combinaison productive, a commencé à s'y intéresser.

Le facteur d'efficience « X » (2) (c'est-à-dire l'organisation) a trouvé dans les années 80 une illustration saisissante lorsque les firmes japonaises ont montré que les performances dépendaient moins des caractéristiques intrinsèques des facteurs de production que de la manière dont ils étaient agencés.

La réhabilitation « théorique » de l'organisation comme facteur de production à part entière reflète la prise de conscience, au sein des entreprises, du rôle de l'organisation dans la réalisation de la performance.

Elaboré par : Tchamga Ntichi Thomas André ntichithomas@yahoo.fr & Ama Fatou Bosson Mages

mages1@live.fr Sous la direction de M. Mohamed Zghal IPPSAS 2010/2011

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Thème : Impacts de la structure sur la performance des entreprises : Revue de la littérature

L'analyse sociotechnique, comme les autres écoles se réclamant de la théorie des systèmes, offraient alors des perspectives permettant d'appréhender la complexité des organisations. Le point commun entre ces différentes approches est d'inciter à une analyse globale de l'entreprise et à une prise en compte simultanée de ses différentes dimensions : technique, économique, sociale, politique, organisationnelle.

Du coup, la question du changement ne se limite plus désormais à la mise en place de la « meilleure » organisation de la production et du travail ; elle touche l'ensemble des dimensions de l'entreprise, depuis l'implantation des équipements et la conception des postes de travail jusqu'aux orientations de stratégie, aux choix de structure, en passant par les dispositifs de coordination, d'information, de gestion et les relations avec les partenaires et l'environnement de l'entreprise. Il va sans dire que le caractère complexe et mouvant de ce dernier accentue la nécessité du changement et incite les firmes à rechercher une plus grande flexibilité pour pouvoir s'adapter aux contraintes extérieures.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo