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Fonctionnalité des entités territoriales décentralisées en RDC. Analyse appliquée à  la chefferie de Bukumu au Nord- Kivu

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par David BATAHWA HEMURA
Université de Goma - Licence en sciences politiques et administratives 2013
  

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Sur le plan socio-économique et culturel

Vu que les problèmes de milieux ruraux nous intéressent de manière particulière, cela suppose évidement que l'interrogation se fait sur la place des individus qui y évoluent quant aux initiatives, les décisions et la conception de la vie.

Les contraintes de viabilité des ETD sur les infrastructures d'accueil et les finances locales sont le reflet de la vie des communautés urbaine et rurale. L'on sait que l'instrument privilégié pour asseoir les objectifs des collectivités territoriales est le budget.

Parmi les conditions défavorables aux développements dans la chefferie sur le plan socio-économique et culturel nous pouvons citer:

- Les problèmes socioculturels du milieu à l'intervention des humanitaires.

- Enclavement et impraticabilité des routes de dessertes agricoles.

- Problématique de l'autonomie financière.

- La mauvaise aménagement agricole et insuffisance des revenus de la population.

- Le non-recouvrement de l'IPM qui pourrait lui permettre d'avoir de ressources pour sa survie.

La constitution congolaise a consacré la décentralisation comme mode de gestion et organisation politique et administrative du pays. Pour la viabilité de cette décentralisation, le législateur a produit d'autres dispositions en appui de celle promu par la constitution mais qui jusqu'aujourd'hui ne sont pas dans son effectivité.

Bien que la décentralisation soit une théorie en soi, sa mise en pratique dépend du contexte de chaque milieu. Un bon nombre d'obstacles sont de nature à ralentir la décentralisation financier; c'est entre autres: les incompétences et incapacités locales, l'environnement défavorables, la sous-fiscalisation accompagnée de la faiblesse de ressources, faiblesses d'activités économiques.

Par ailleurs la terre constitue le grand enjeu important dans le Bukumu," la plus grande richesse après celle des enfants," mais qui occasionne le mal entendue et mésentente entre la population. Outre la terre qui occasionne le conflit dans le Bukumu, il a l'eau. Dorénavant les habitants de Bukumu utilisés le lac Kivu comme leur source d'eau potable car l'entité s'étendait jusqu'au lac et il n'y avait pas une seule source d'eau. La population se servait de l'eau du lac Kivu mais depuis que l'homme blanc s'est installé aux alentours, les autochtones se sont retrouvés priver et amener loin du lac Kivu (vers le nord).

La capacité des populations est assez limitées car la majorités de ménages ont moins de terre et cela conduit à la surexploitation des champs et au manque de leur mise en jachère. Les bananiers, les légumes et les pommes de terre constituent la principale ressource économique dans la chefferie de Bukumu. Mais cette culture de bananes s'est heurtée à des problèmes dans toute la partie sud de la chefferie alors qu'elle constituait une richesse pour la population.

La production globale est faible en raison de la petite dimension de la superficie exploitée en moyenne. Ce défi vivrier est dû à l'insuffisance des variétés de culture. On pratique la monoculture au sud (haricot) et la culture maraîchère au nord.

Etant donné le niveau de vie de la population, il faut signaler qu'actuellement la culture d'eucalyptus et haricot sont visibles dans toute la partie sud de la chefferie. Notons que pour cette dernière culture, la récolte dans un champ ne peut pas aller au delà de deux sacs, ce qui justifie le non paiement d'impôt et taxe par la population de la partie sud de la chefferie.

Les centres commerciaux presque inexistants, le contrôle de prix n'est pas fait à cause de l'insécurité, toutes les activités sont aux ralenties. A la question de transport et communication, seule la route nationale no2 traverse la chefferie et qui continue vers le nord de la province. Comme moyens de transport courant, la population utilise les trottinettes pour transporter leurs produits maraîchers vers Goma.

Le tourisme qui pouvait contribuer aux ressources de la chefferie, car ce dernière possède bon nombre de sites touristiques pouvant attirer les visiteurs et qui pouvaient faire entrés quelque chose dans la caisse de la chefferie mais au grand regret le tourisme reste à la compétence exclusive de division provinciale ayant le tourisme dans ses attributions, tous les frais dus aux tourismes sont perçus par la division provinciale et c'est à la division de livrer tout le document nécessaire sans l'aval de la chefferie79(*).

Pas de centre d'encadrement de jeunes à part le centre Don Bosco Ngangi, les infrastructures scolaire sont moins nombreux par rapport aux enfants en âge scolaire, pas d'hôpital général de référence à l'instar d'autres territoires.

* 79 Charles RUDAHIGWA interrogé à Munigi le 09 juillet 2013

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