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Crise economique et émergence de l'activité maraichère: cas de la culture de la tomate dans l'arrondissement de Dschang

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par Georges Ghislain Fofack Mujia
École normale supérieure de Yaoundé  - DIPES II en Géographie  2016
  

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1.11. Intérêt de l'étude

La présente étude a un triple intérêt 

v Un intérêt académique

v Un intérêt scientifique

v Un intérêt pratique

1.11.1. Intérêt académique

Cette recherche a principalement un intérêt académique car elle vise à produire un mémoire destiné à une évaluation partielle en vue de l'obtention du diplôme de Professeur de lycée d'enseignement général 2e grade.

1.11.2. Intérêt scientifique

Sur le plan scientifique, ce travail envisage une contribution à la compréhension de la redynamisation du secteur agricole camerounais. De ce fait, il prétend apporter une part à la définition des problèmes du secteur agricole en général, et ceux des petits producteurs de l'arrondissement de Dschang en particulier.

1.11.3. Intérêt pratique

Cette recherche constitue en effet une contribution à l'explication et à l'analyse des différents facteurs concourant à la compréhension des raisons du développement de la culture de la tomate dans l'arrondissement de Dschang. Elle constitue également une portion de solutions pouvant faire de la culture de la tomate un levier de développement d'amélioration des conditions de vie des pratiquants.

1.12. Cadre conceptuel et théorique

1.12.1. Cadre conceptuel

La définition des concepts clés nécessaires à la compréhension de notre sujet semble primordiale. De plus, cette étape s'achèvera par une contextualisation des concepts clés de notre sujet. Il s'agit de :

Ø Crise économique

Ø Émergence

Ø Activité maraîchère

Ø Vulgarisation

Ø Acteurs

Ø Stratégies

Ø Développement

Ø v Crise économique 

Une crise économique est une dégradation brutale de la situation économique d'un pays ou d'une zone économique, conséquence d'un décalage entre la production et la consommation. Elle se traduit par une forte augmentation du taux de chômage, une baisse du PIB (Produit Intérieur Brut), un accroissement du nombre de faillites et une baisse du pouvoir d'achat.C'est également une période de pénurie dans la production, la commercialisation et la consommation des produits et des services.

Pour la onzième édition du dictionnaire d'économie de Dalloz (2010), la crise économique renvoie à : « un retournement brutal de la conjoncture économique se traduisant par un déséquilibre entre l'offre et la demande avec pour conséquence immédiate la contraction de l'activité économique».

En suivant ce regard, Kengne F. (2008)soutient qu'elle n'est rien d'autre qu'une « dégradation brutale de la situation économique et de ses perspectives. Son extension sectorielle, temporelle et géographique peut aller d'un seul secteur, d'une seule région pour une brève période à l'ensemble de l'économie mondiale pendant plusieurs années».De façon plus sommaire, la crise économique renvoie à une période de déséquilibre dont les conséquences sur le plan social peuvent être : le ralentissement de la croissance, l'explosion du chômage, la baisse du niveau de vie, la restriction budgétaire, la détérioration du paysage économique et surtout la détérioration du niveau et de la qualité de vie d'un pays, d'une région ou, en un mot, d'une entité géographique. Alors, comprendre la crise économique dans le cadre de cette étude nécessite unetransposition de celle-ci à la réalité camerounaise qui a prévalu.

En effet, comme la plupart des pays africains, au lendemain des indépendances, l'agriculture fut la principale activité économique du Cameroun en termes de revenus et d'actifs dans ce secteur. Cette activité, du fait de sa contribution significative aussi bien pour la rentrée des devises que l'amélioration des conditions sociales des populations, bénéficiait de la part de l'État et des autres partenaires au développement, des aides substantielles (subventions) : c'était la période de bonheur des agriculteurs au Cameroun en particulier ceux de l'arrondissement de Dschang, qui s'est traduit par la mise sur pied par l'État d'une politique agricole devant perpétrer cette croissance de l'activité agricole. Mais au début de l'année 1985, les caféiculteurs de l'arrondissement de Dschang, comme ceux du Cameroun tout entier(producteurs des cultures de rente),assistent impuissamment à la baisse des cours des produits de rente (cacao, café).Celle-ci a été suivie par un désengagement de l'État,entrainantde ce fait la suppression quasi-systématique des subventions à eux allouées : c'est la crise économique. Cette crise aura des répercussions plus significatives tant sur les paysans que sur les citadins. Et ces conséquences sur le plan social se traduiront par la dégradation de la situation alimentaire, financière et matérielle des paysans. Pour ce qui est de notre recherche, la crise économique, renverra à une situation économique caractérisée par la dégradation du paysage économique (dégradation des indicateurs macroéconomiques) dont les conséquences ont été dans l'arrondissement de Dschang : le désengagement de l'Etat, l'arrêt des subventions aux secteurs agricoles, la reconversion vers les filières vivrières et maraîchères.

v Vulgarisation

Leagans (1961) définit la vulgarisation agricole comme un processus d'enseignement qui induit des changements du niveau des connaissances, des pratiques et des attitudes des agriculteurs dans la perspective d'améliorer leur production agricole et de relever leur niveau de vie. Pour Mercoiret (1994), la vulgarisation en Afrique a souvent été entendue comme « un moyen de faire adopter par les producteurs des techniques mises au point par la recherche agronomique, grâce à un dispositif d'encadrement organisé à différentes échelles géographiques ». Au cours de notre recherche, la vulgarisation sera appréhendée comme la diffusion, l'expansion, de l'activité maraîchère et de la culture de la tomate en particulier dans l'arrondissement de Dschang.

v Émergence

Le concept d'émergence est un concept multidimensionnel. Il est employé par plusieurs disciplines : physique, chimie, zoologie, biochimie et dans les sciences sociales. Cependant, c'est davantage l'approche des sciences sociales, l'approche économique, l'approche géographique et surtout l'approche systémique qui nous paraissent appropriées. En sciences sociales, il désigne l'interrationalité des comportements humains, qui en ayant pris conscience d'un phénomène peuvent influencer le coursde celui-ci. En économie, il renvoie au groupe des pays en développement par opposition aux pays développés. En géographie Reynaud A. (1983)définit le concept d'émergence comme étant le regroupement et l'autonomie des nouveaux pôles qui autrefois dépendaient d'un ancien pôle de développement. En ce qui concerne l'approche systémique, ce terme désigne la somme des comportements simples, qui est le résultat d'une interaction entre ces comportements et la complexité du système.

Dans le cadre de notre recherche, l'émergence renvoie aux notions de naissance puis de vulgarisation et d'expansion d'une activité, qui est dans ce contexte l'agriculture maraîchère en général et la culture de la tomate en particulier.

v Activité maraîchère

L'activité agricole présente plusieurs spécifications (Pierre George 200914(*)) : l'agriculture de « subsistance » ou vivrière, l'agriculture de « marché » et l'agriculture « spéculative ».

En ce qui concerne l'agriculture de subsistance ou vivrière, elle se subdivise en deux catégories :

· L'agriculture vivrière d'autoconsommation ou « de subsistance »

· L'agriculture vivrière commerciale « vivrier marchand »

De nos jours, le vivrier marchand englobe toutes les productions de l'agriculture vivrière, des tubercules (Manioc, plantain, macabo, patate douce et igname) aux fruits (orange, mandarine, avocat, safou, papaye et banane douce), en passant par les légumes (Feuilles de manioc, aubergine, gombo, choux et tomate), les légumineuses (Arachide, concombre, soja et haricot) et les céréales (Maïs et riz).

L'activité vivrière une activité agricole organisée et structurée, faisant intervenir à la fois les ressources et les acteurs afin de produire en quantité et en qualité des produits agricoles tels que les céréales, les tubercules, les fruits et les légumes pouvant être directement consommables par les populations.(Elong J. G, 1995). Partant de là, le vivrier marchand est une activité agricole qui consiste en la production des denrées (tubercules, fruits, légumes, légumineuses, céréales, etc.) à des fins commerciales. Sous cet angle, l'agriculture maraîchère est une composante de l'activité vivrière.

Pour notre recherche, l'activité maraîchère sera définie comme une activité agricole organisée et structurée, faisant intervenir des ressources et des acteurs afin de produire les légumes (tomates, condiments, piments, etc.) dans un souci de consommation et,dans ce cas précis, de commercialisation.

v Acteurs 

Selon le dictionnaire de la géographie de Pierre Georges (2010) 10e édition, le mot « acteur » est employé pour désigner les différents types d'intervenants publics, privés ou semi- publics dont les rôles s'imbriquent désormais aussi bien au niveau des négociations et réglementations internationales que nationales. On peut encore percevoir le terme « acteurs » comme un ensemble d'agents (individus, groupe de personnes ou organisation) susceptibles d'avoir, directement ou indirectement, une action sur les territoires. Ces derniers ont leurs représentations mentales et patrimoniales, leurs intérêts, leurs objectifs et donc leurs stratégies. De leurs actions, résulte le mode de fonctionnement d'un espace (systèmes de transports, systèmes de production et distribution, implantation des services, choix d'urbanisme, etc.) C'est un mot qui a récemment fait son apparition en géographie dans le cadre de la compréhension de la problématique de l'aménagement d'un territoire. Et, suivant cette logique, il s'est encré dans tous les domaines d'analyse géographique et s'est même imposé comme un concept clé de la compréhension des dynamiques spatiales.

§ Définition opératoire d'acteurs 

En ce qui concerne notre recherche, la définition que nous pouvons apporter à ce concept, eu égard à notre thématique de recherche, se décline en ces mots : « acteurs » renvoie à l'ensemble des intervenants et des participants d'horizons divers(public, privé, parapublic, institutionnel ou non) dont les interactions au niveau macro ou micro s'imbriquent pour produire le développement ou non d'un territoire, d'une activité, etc. Ainsi, comprendre le développement d'une activité ou encore la dynamique d'un phénomène passe inévitablement par la compréhension du concept d' « acteurs » et des logiques qui sous-tendent ces acteurs.

Le concept d'acteurs étant clarifié, reste maintenant à comprendre « la logique des acteurs »

§ Comment comprendre la logique d'acteurs ?

Pour cerner la logique des acteurs, il faut s'attarder sur l'analyse des différents objectifs qui sous-tendent l'action des divers acteurs sur le territoire. Cela revient à parler de la logique d'aménagement d'un espace et/ou du développement de celui-ci. C'est à ce propos que Boucher M. (2000)démontre en ce qui concerne les acteurs sociaux que dans le processus d'aménagement, il y a un certain nombre d'acteurs au rang desquels les acteurs publics, les acteurs privés, etc. Il poursuit en précisant que ces acteurs sont animés par une multiplicité d'intentions qui peuvent être :

· La concurrence

· La solidarité

· Les conflits d'intérêts

· Les alliances

· Les ententes

· Les coalitions

· Les accords, etc.

De même,Ballet V. (2000), dans son approche dénommée « VAE » : Valorisation des acteurs et des entreprises, s'intéresse aux logiques des acteurs et aux relations entre acteurs. Ellemeten évidence, dans la relation entre acteurs,la notion de pouvoir et précise que pour chaque relation d'acteurs : « le pouvoir peut et doit être défini comme la capacité d'un acteur à structurer des processus d'échange plus ou moins durables en sa faveur, en exploitant les contraintes et les opportunités de la situation pour imposer les termes de l'échange favorables à ses intérêts ». De toute évidence, la compréhension des logiques d'acteurs, repose sur l'analyse des jeux de pouvoir, de contre-pouvoir, des motivations, des intentions, et des intérêts respectifs qui sous-tendent en principe les actions déployées par ces acteurs, au regard des enjeux que revêt un espace géographique ou une activité économique pour ce cas de figure.

v Stratégies 

C'est un concept qui était jadis employé dans le jargon militaire au temps où la géographie était uniquement appliquée et utilisée par les armées (on le définissait comme la science des mouvements d'une armée dans le cadre d'une bataille).Étymologiquement,le terme « stratégie » désigne l'art de faire la guerre. Mais avec le recentrage de la géographie vers les préoccupations sociales de l'homme, ce mot s'est progressivement inséré dans le vocabulaire géographique et y a même obtenu une place de choix. C'est évidemment un concept clé de la géographie en ce sens que, dans l'arène des acteurs, ce sont les réseaux ininterrompus de stratégies qui prédominent.

D'après le dictionnaire universel, la stratégie est l'art de combiner les opérations pour atteindre un but. Elle se définit aussi comme une conduite calculée pour atteindre un but précis. Géographiquement, le terme peut se définir comme un ensemble d'actions mises en oeuvre et émanant d'acteurs différents dans un but déterminé. C'est aussi un ensemble d'actions visant à contourner ou s'adapter à une situation. Par la suite et par extension, c'est l'élaboration d'une politique définie en fonction de ses forces et de ses faiblesses.

§ Définition opératoire de stratégies 

La stratégie peut être définie comme la manière d'arranger et d'exécuter les opérations dans un ordre ou dans des proportions données afin d'aboutir à des résultats prévus. En d'autres termes, la stratégie consiste à la définition d'actions cohérentes intervenant selon une logique séquentielle pour réaliser ou pour atteindre un ou plusieurs objectifs. Elle se traduit ensuite au niveau opérationnel en plans d'actions par domaines et par périodes, y compris éventuellement des plans alternatifs utilisables en cas d'évènements changeant fortement la situation. Se référant à la théorie des jeux, René Joy15(*), relève « qu'une stratégie désigne un ensemble cohérent de décisions que se propose de prendre un agent assumant des responsabilités face aux diverses éventualités, tant du fait des circonstances extérieures qu'en vertu des hypothèses portant sur le comportement d'autres agents intéressés par de telles décisions ».

Le terme « stratégie » dans le cadre de notre recherche renvoie à l'ensemble de pratiques et d'actions exécutées de façon cohérente dans un espace, en l'occurrence l'arrondissement de Dschang,dans le but d'atteindre un certain nombre de résultats, en l'occurrence le développement de la culture de la tomate dans cet arrondissement.

v Développement

Le concept de « développement » constitue l'un des concepts les plus complexes à élucider du fait de la diversité des acceptions à lui attribuées et de la multitude des domaines d'application du concept. On pourrait penser ici que si le concept de développement ne précède pas un adjectif, il est dépourvu de sens. On parle à ce propos et selon les domaines de : développement industriel, développement technologique, développement économique, développement culturel, développement social, développement agricole, développement infrastructurel, etc.Ce terme est d'autant plus polysémique, qu'il ne saurait être apprécié sans une prise en compte préalable d'un domaine d'application précis.

Dans les jargons économique et politique, ce terme très vulgarisé, est employé avec la plus grande imprécision. Si on veut lui trouver une définition ou tout au moins lui donner une signification précise, il convient de le confronter au terme croissance, qui lui-même semble a priori ambigüe. Alors que la croissance caractérise simplement l'augmentation des dimensions économiques (indices de production, etc.), le développement quant à lui désigne des processus tendant à la fois à la diffusion harmonieuse des effets de la croissance dans la société entière et l'acquisition d'une autonomie de croissance, précise George P. et al. (2009)16(*). A cet effet, il implique des transformations qualitatives et des modifications des structures sociales et économiques.

D'un autre côté, le développement ne peut se réduire uniquement à l'idée de croissance. Il est à juste titre un mouvement culturel, économique et social qui a pour but l'amélioration du bien-être et des conditions de vie d'une société, en considération de sa diversité et de sa complexité ethnico-culturelle, socio-économique, etc. Le développement peut être global, surtout multidimensionnel, reposant ainsi sur des logiques sectorielles bien déterminées. A ce titre Friedmann et Stohr (1950), préconisent de parler du développement endogène ou plus récemment de développement local. Ce développement qui est caractéristique des échecs des approches plus classiques à l'instar du « Top bottom development », se propose dans une moindre mesure à endogéneiser  le développement. Ce nouveau mode de gestion, souligne Assoumou N. F. (1998)17(*), « vise à faire naître des mécanismes capables d'assurer l'épanouissement des individus et des collectivités exclus du modèle de croissance économique dominant en permettant leur contribution pleine et entière à l'avancement et à l'enrichissement des sociétés, donc à dépasser les impératifs de la croissance économique ». Celui-ci intervient en complément des mesures macroéconomiques et des grands projets de développement, en ce sens que ce développement là ne se décrète pas de l'extérieur. Et, il se construit durablement si les acteurs du territoire concerné sont surtout porteurs d'ambitions. En plus,ces ambitions doivent être portées sur le long terme. Elles ont cependant besoin d'un soutien financier et d'un accompagnement technique pour l'appui des projets solides. Le développement de ce point de vue apparait comme l'ensemble des processus permettant le passage des sociétés traditionnelles vers celles où la modernité prévaut.

Doit-on considérer ces seules acceptions du développement ? Sachant qu'au cours de l'histoire, le concept de développement a considérablement varié suivant la logique ou dimension idéologique qui prévalait. À titre d'exemple, il y a eu un développement autocentré, communautaire, participatif, endogène, durable, local, etc.

Qu'est donc que le développement ? Est-ce la croissance ? Est-ce l'accumulation matérielle ? Est-ce l'harmonie entre les communautés et leur milieu de vie ? La dernière interrogation semble être la plus acceptable car le développement est aussi une affaire d'harmonie, de cohésion entre les mesures, les pratiques des populations et leur environnement ou leur cadre de vie. Si on se réfère à l'approche systémique qui préconise une prise en compte multiscalaire et multidimensionnelle dans l'analyse des concepts le développement aurait une autre définition. Il serait vu comme une juxtaposition harmonieuse, concordante, synchronisée, concomitante et symbiotique entre les actions et les stratégies des populations et l'assiette topographique (biotope) en vue d'une amélioration conséquente du niveau et du cadre de vie de cette population.

Mais de toute évidence, le postulat de base lorsqu'on définit le développement, et ce de façon consensuelle, est que celui-ci renvoie à l'idée de progression c'est-à-dire le passage d'un état à un autre, forcement supérieur au précédent. C'est comme si l'on se déplaçait sur les marches d'un escalier, et qu'on partait d'une marche pour celle au dessus.

§ Définition opératoire de développement 

Au regard de notre recherche, le concept de développement renverra à l'idée de vulgarisation, d'expansion et de productivité. Alors, tout au long de notre mémoire, on gardera à l'esprit l'idée selon laquelle le développement ici est synonyme de vulgarisation, d'expansion et de productivité.

En définitive, les stratégies de développementpeuvent être appréhendées comme l'ensemble des pratiques, politiques, actions ou des opérations coordonnéesorganisées et ajancées de façon cohérente et précise , dont le but est de stimuler la productivité d'un espace donné et de vulgariser une activitédans un espace géographique précis, en l'occurrence la culture de la tomate dans l'arrondissement de Dschang.

Au terme de ce qui précède, un autre concept composé nécessite des éclaircissements opératoires :

ü Acteurs de développement

Par acteurs de développement dans notre étude, nous entendrons l'ensemble des intervenants d'horizons divers et de nature diverse dont la combinaison ou la symbiose des pratiques, politiques et stratégies concourent au développement de la culture de la tomate dans l'arrondissement de Dschang.

* 14In Dictionnaire de la géographie, 2009

* 15R. Joy cité par André Lalande in « Vocabulaire technique et critique de la philosophie » 1983, P.1278

* 16George P. Dictionnaire de la géographie 10e Edition 2009

* 17 Assoumou Ndong F. (1998) Stratégies de développement du secteur agricole au Gabon: Que peuvent nous apprendre la formule d'entreprise coopérative et l'approche de développement local ?

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"Qui vit sans folie n'est pas si sage qu'il croit."   La Rochefoucault