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Amélioration de la démarche d'audit fiscal au sein du cabinet Fiscalia international

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par Patrice KAMGANG NGOUNDJOU
Université de Dschang - Master professionnel 2016
  

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2.3. Les limites de l'audit fiscal

L'importance, la complexité et l'instabilité de la législation fiscale génèrent de plus en plus des risques. La fiscalité est perçue comme une contrainte dont la maîtrise est difficile. Or, il n'est pas toujours possible, compte tenu des conditions du contrôle et du caractère ponctuel de la mission d'audit fiscal d'opérer tous les contrôles qui seraient nécessaires. De même, dans certains cas, l'irrégularité est beaucoup plus délicate à apprécier, ce qui rend difficile de déterminer l'ampleur du risque et des sanctions auxquelles s'expose l'entreprise en conséquence.

2.3.1. Limites liées à la contrainte du temps de la mission

L'auditeur fiscal n'est pas présent en permanence dans l'entreprise. Lorsqu'il intervient dans l'entreprise, c'est pour une période de temps limité, selon un calendrier préétabli avec l'entité auditée.

L'intervention de l'auditeur est ainsi limitée dans le temps, ce qui a pour effet de proscrire une revue exhaustive de tous les facteurs de risque.

En s'inspirant de la démarche d'audit financier, l'auditeur fiscal ne peut procéder qu'à une estimation en ayant recours aux sondages. Ainsi de nombreux aspects du contrôle de la régularité fiscale ne peuvent déboucher que sur une opinion émise en fonction d'un certain degré de probabilité, l'auditeur doit effectuer des tests lui permettant d'acquérir une conviction et non une certitude.

Lorsque la mission d'audit fiscal est menée dans une société auditée qui suscite des risques liés aux transactions élevés, il importe que dans la lettre de mission, le problème de la contrainte du temps soit clairement évoqué.

Il serait vain, dès lors, d'attendre de l'auditeur des conclusions en tous points semblables à celles d'un vérificateur de l'administration.

Les personnes intéressées par l'audit fiscal doivent être pleinement conscient de cet aspect par la mention au niveau de la lettre de mission que l'auditeur fiscal n'a qu'une obligation de moyens et non de résultat du fait de l'impossibilité de se livrer à des contrôles exhaustifs. Toutefois, l'obligation de résultat peut être retenue dans le cadre de missions beaucoup plus spécifiques et très techniques : contrôle d'échéancier fiscal, vérification d'amortissement.

La mission d'audit fiscal ne peut être considérée comme une garantie et, en cas de vérification fiscale ultérieure, à se reposer sur les conclusions de l'audit fiscal en mettant en cause la responsabilité systématique de l'auditeur fiscal s'il apparaît un décalage entre les irrégularités découvertes par le contrôleur fiscal et celles relevées préalablement dans le cadre d'un audit fiscal.

En effet, la responsabilité de l'auditeur fiscal ne pourrait pas être mise en cause s'il a mis en oeuvre toutes les diligences nécessaires pour l'accomplissement de sa mission d'audit fiscal. Du fait que la mission d'audit fiscal est placée dans le cadre d'une mission de conseil, l'auditeur fiscal n'a qu'une obligation de moyens et non de résultat à l'exception de certaines particularités spécifiques et très techniques.

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"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld