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Problématique des droits de l'homme dans le développement du capital humain: enquête au sein de lycées public laic et privé confessionnel des communes de Cocody et Treichville (Abidjan).

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par Fabrice Constant Kouassi
Université de Cocody (Institut des sciences anthropologiques de développement (ISAD)). - DEA Sciences sociales de développement du capital humain 2005
  

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III. OBSTACLES ET AVANTAGES DU PROJET EDUCATIF ORIENTE SUR LES DROITS DE L'HOMME.

A. LES OBSTACLES AU PROJET EDUCATIF.

Le petit Larousse définit l'obstacle comme ce qui empêche d'avancer, ce qui s'oppose à la marche. De façon plus spécifique, Foulquié nous instruit de ce que l'obstacle est ce qui obstat, c'est-à-dire, se tient (stat) devant (ob). Ce qui empêche de penser ou d'agir.

Ces deux approches ont l'avantage de partager la même vision du concept. Et cela se perçoit aisément à travers le rôle qu'il confère à l'obstacle. Ainsi, l'obstacle se hisse contre le déploiement de toute action. Il peut prendre à cet effet diverses formes. Il peut être matériel ou immatériel. Cette approche satisfait aux exigences de notre vision du concept. Et bien évidemment cet obstacle peut se révéler comme synonyme du mot difficulté.

Au cours de notre étude, les obstacles nous ont été revelés lors des entretiens avec les enseignants et chefs d'établissements. En effet vu que le projet d'enseignement des droits de l'homme constitue une innovation de taille il leur pose nécessairement des difficultés. Ces difficultés sont de plusieurs natures. Nous avons pu les catégoriser. Ainsi nous avons les obstacles d'ordre socio professionnel, d'ordre social, les obstacles d'ordre politique et, les obstacles d'ordre économique.

1. Les obstacles d'ordre professionnel

L'ordre socio professionnel met en relation les termes de société et de professionnalisme. Selon le dictionnaire Larousse, il concerne un groupe social délimité par la profession de ses membres. Cette assertion nous permet de nous mettre à l'écoute des enseignants.

La situation est la suivante : les enseignants n'ont jamais reçu au cours de leur formation une orientation vers un enseignement des droits de l'homme. Ils ne se considèrent donc pas comme des professionnels de cette matière. Ils posent ainsi le problème qui est de savoir si les droits de l'homme doivent constituer une discipline autonome ou s'ils devraient être impliqués dans les enseignements déjà existants. Certains ne se sentent plus aptes à acquérir de nouvelles connaissances qu'ils ne sont pas sûrs de maîtriser et de bien rendre. En conséquence, si cet enseignement devrait être imposé, il y aurait un risque de déséquilibre du maître qui ne pourrait plus efficacement jouer son rôle.

Il nous semble que cette inquiétude des enseignants soit justifiée. En effet, l'enseignant dans sa fonction est confronté au savoir et à sa transmission. Et comme nous l'apprend Annie Cordié33(*), le savoir de l'enseignant doit être en phase avec une somme de connaissances acquises au cours de ses années d'études, et transmis par des maîtres qui le détenaient de leurs propres maîtres. Il résulte de cette idée que le capital humain d'un enseignant s'est forgé au gré de ses aspirations. En conséquence, un nouvel enseignement fusse-t-il des droits humains, viendrait perturber son discours sur la science. Cet obstacle pose le problème de savoir à qui reviendrait ce rôle.

Cet obstacle nous renvoie à l'épineux problème de savoir si le maître doit être à la fois éducateur et instructeur. Doit-il pourvoir aussi bien à l'éducation et à l'instruction ? La particularité de ce problème est de savoir si le pédagogue dispose du capital humain nécessaire pour être un éducateur des droits humains ? Car dans cette mission, l'éducation passe forcément par l'instruction. Elles ne sont pas distinctes. Cette situation si elle n'est pas bien traitée peut conduire à une crise du monde de l'éducation nationale. Au bout du compte, le projet éducatif serait un échec et le problème de garantie du capital humain se maintiendrait en un noeud gordien implacable.

2. Les obstacles d'ordre social.

Les enseignants avec qui nous nous sommes entretenus ont évoqué un autre problème non moins important à savoir, celui de la société globale et plus concrètement, celui des familles. Cette vision des choses épouse d'ailleurs l'idéologie du philosophe Rousseau repris en cela par le Pr Aka A34(*). Pour l'auteur ivoirien en effet, les actions éducatives de base incombent d'abord aux parents les plus directs. En ce sens donc, tous ceux qui entendent réfléchir sur les conditions et le contenu de l'éducation doivent tenir compte des membres de la famille. Bien que la cible de notre étude ne soit pas l'enseignement de base, notre étude entend inculquer des notions fondamentales. Aussi ce point de vue nous interpelle t-il.

Les interventions éducatives quelles qu'elles soient ne sauraient porter atteintes aux préceptes familiaux. De façon plus claire, l'école ne doit pas participer à désunir ou désintégrer les familles. Cette question est évoquée pour parer aux éventuelles déviations que pourraient provoquer le présent projet éducatif.

Une éducation aux droits humains peut éventuellement donner naissance à un conflit de générations. En effet, dans l'euphorie de préservation de leurs droits fondamentaux, certains enfants peuvent se liguer contre des parents autoritaires ou intransigeants. Au cours de notre enquête il nous a d'ailleurs été donné l'occasion de percevoir un tel esprit. En effet, plusieurs personnes enquêtées ont émis le souhait de participer à une éducation orientée sur la culture des droits de l'homme afin de trouver des arguments contre les nombreuses restrictions auxquelles les soumettent leurs parents. En ce sens, l'entretien que nous avons eu avec le corps professoral lui-même constitué bien évidemment de personnes qui sont aussi des parents d'élèves confirme nos appréhensions. Il faut donc craindre que la cellule familiale, la société, ne s'oppose à un tel projet. Ce qui ne peut qu'être légitime dans la mesure où elle se sent menacée.

3. Les obstacles d'ordre politique

La politique selon Paul Robert, est la pratique du gouvernement des sociétés humaines. Dans cette pratique, on peut observer d'énormes vices. C'est ce revers négatif de la politique qui nous inquiète. Car si l'éducation des droits de l'homme nuit aux intérêts des politiques, le présent projet court à l'échec. Les autorités politiques ne voudront jamais le valider. Cela est d'autant plus vrai que l'école est toujours politique ; l'enseignement y est lié. A raison, Snyders écrit que « la proclamation d'une école demeurant en dehors de la politique n'est rien d'autre qu'une hypocrisie destinée à duper les masses35(*). »

Au cours de ces entretiens, il nous a été avancé que le politique aurait de nombreuses raisons de s'opposer à une éducation axée sur les droits humains. En effet, étant dans l'impossibilité de contrôler tous les enseignements qui se dispenseront, il se pose pour lui un problème. Il craint pour tout dire, le risque de déviation des enseignements vers un endoctrinement des apprenants. Il craint de voir les actes qu'il pose sévèrement critiqués par les bénéficiaires de ces enseignements. Il craint de perdre une partie importante de son électorat. Outre cela, il se soucie des remous sociaux qui paralysent et rendent ingouvernables les pays socialement fragiles comme la Côte d'Ivoire. Et cela parce que les droits de l'homme peuvent être une arme redoutable lorsqu'ils passent aux mains de politiques vereux.

Cet obstacle politique peut se manifester également par une forte influence exercée sur les professionnels du monde de l'école. En effet, l'histoire nous instruit de ce que de nombreux pouvoirs dictatoriaux ou militaires, ont contraint à l'exil des intellectuels considérés comme porteurs d'idéologies subversives. Cette action montre l'insouciance du politique qui au gré de ses intérêts, n'hésite pas à causer la perte d'un tel capital humain. Et c'est fort à propos, qu'on pourrait avoir recours à l'expression de Monsieur Gayé G. qui parle de « gaspillage de compétence36(*) ». Cette situation cause une forte hésitation chez les enseignants qui ont encore aujourd'hui une situation sociale peu reluisante. Aussi savent-ils que confrontés à une telle difficulté, ils ne sauront trouver les moyens de se payer un exil aisé. Partant, ils préfèrent opter pour la prudence.

Il nous a été également fait cas du coût financier du projet.

4. Les obstacles d'ordre économique

L'obstacle économique relevé pose un problème budgétaire. En effet, une telle innovation au sein de l'éducation nationale a nécessairement un coût. Cette éducation se déroulant dans un cadre formel, il faut parvenir à convaincre les pouvoirs publics de la rentabilité d'un tel projet.

Les obstacles économiques ne devraient pas être difficiles à surmonter vu l'affluence d'institutions oeuvrant dans le milieu des droits humains et prêtes à soutenir les volontés politiques qui investissent le domaine des droits humains. Cela est d'autant plus juste que la côte d'Ivoire est un pays encore fragilisé par la crise militaro-politique qui la ronge.

Enfin les avantages du présent projet, participent à rendre négligeable les obstacles d'ordre économique.

B LES AVANTAGES DU PROJET

Les différents avantages que présente le projet peuvent être d'ordre fonctionnel et d'ordre structurel.

1. Les avantages d'ordre fonctionnel

Le projet d'éducation des droits humains remplit de nombreuses fonctions au sein de la société. A ce sujet, il l'oriente vers les valeurs mondiales de l'éthique. Cette éthique selon le dictionnaire Larousse, concerne les principes de la morale, l'ensemble des règles de conduite. Pour Kant, l'éthique pose un commandement qui suppose une société d'êtres moraux et qui assure la personnalité de tous les individus par ce qu'elle exige d'eux. Pour Lafon, l'avantage de l'éthique c'est qu'elle nous permet de distinguer le bien du mal. Foulquié suggère que l'éthique concerne les problèmes philosophiques relevant de la morale théorique ou fondamentale plutôt que la nomenclature des devoirs exposés dans la morale pratique ou appliquée. Ainsi à l'école les enfants étudient la morale et non l'éthique.

D'un point de vue critique, on observe que l'éthique selon ces auteurs entretient un lien indissoluble avec la morale. Cependant, l'éthique est plus profonde que la morale. L'objectif de l'éthique, c'est d'orienter toute conduite dans le sens qui ne lèse pas autrui ; dans un sens profitable à l'humanité. C'est en ce sens que l'éthique devrait guider tout capital humain en construction. Par conséquent, il doit y être attaché et pouvoir valablement opérer en temps utile, le meilleur investissement qui soit.

Le rapport entre droits de l'homme et éthique ne saurait être un simple rapport conjoncturel. C'est un lien nécessaire et permanent. Cet état de la situation aboutit à consolider toute société qui s'y investit dans ses rapports internes et extérieurs. Elle repose désormais sur les principes fondamentaux de légalité et d'égalité entre les hommes. En ce sens elle s'éloigne des vices qui corrompent l'émulation des valeurs, l'acceptation de l'autre, les facteurs propices à l'essor socio-économique. On instaure ainsi les conditions psycho-sociales du développement de la valeur du travail bien fait, du mérite.

Sur un autre plan, un tel projet éducatif contribue à extraire le phénomène de la violence, de la délinquance juvénile de la sphère sociale de l'école. Les apprenants autant que les maîtres prennent la mesure des enjeux que pose la mondialisation des droits humains. Aussi le rétablissement de l'équilibre entre ces deux agents grâce à cette éducation, s'impose et se maintient en dépit des crises éventuelles. C'est la fin des rapports de forces inutiles qui désintègrent le milieu éducatif et l'éloigne de ses missions essentielles.

Cette action devrait inévitablement poser les bases d'une culture de non guerre. Elle devrait par son dynamisme construire une identité culturelle forte, prémisse de la nation ivoirienne véritable. Il nous apparaît clairement qu'un peuple qui est constitué en nation ne peut se prêter à l'extrémisme de la guerre, source d'un tout autre gaspillage du capital humain.

En somme, une Education de Droits Humains (E.D.H) donne lieu à un Développement des Droits Humains (D.D.H), lequel conduit à une Société de Droits Humains (S.D.H). Et l'un des objectifs fondamentaux de ce processus est de garantir un capital humain rentable. En ce sens, l'objectif lointain de l'E.D.H et du D.D.H est une Société des Droits Humains (S.D.H) laquelle est une manifestation du Développement du Capital Humain (D.C.H). C'est donc par ce cheminement qu'il est possible de pouvoir bénéficier des attributs fonctionnels du capital humain construit par un peuple. Le schéma ci-dessous permet de mieux comprendre ce processus.

Construction du développement du capital humain par une éducation des droits de l'homme

S.D.H

E.D.H

D.C.H

D.D.H

2. Les avantages d'ordre structurel

Ces avantages répondent aux fonctions socio anthropologiques de l'éducation des droits humains. Les avantages structurels ont pour but d'assurer l'équilibre de l'école en tant que structure institutionnelle. Cet équilibre signifie stabilité. En conséquence, on devrait donc parvenir à consolider cette école en la rendant plus forte, plus autonome. Grâce à cette nouvelle orientation, les crises à l'école réduisent le risque de dégénérescence. Elles seront mieux jugulées, les différends entre acteurs étant traitées grâce à une orientation sur la valeur de la dimension éthique dans la construction d'un capital humain des plus productifs, des plus rentables.

Ainsi les droits de l'homme renforceraient les différentes missions attribuées à l'école, leur donnant plus de chance de réussite. L'école pourrait ainsi établir son autonomie dans la gestion sociale de son quotidien. Et cela dans le respect de valeurs nouvelles acquises par le biais d'une adhésion à la culture des droits humains. De manière plus étendue, c'est le système éducatif en général qui se trouverait renforcé. Il pourrait résoudre les conflits d'ordre social que connaît son milieu. En ayant recours aux droits de l'homme, ou aux principes qu'ils consacrent en tant que repères thérapeutiques. Cette action viendrait confirmer une renaissance de l'école encore plus déterminée à préserver le capital humain qu'il édifie.

A côté de cela, il faut observer que cette étude permet de prendre conscience ou de savoir que notre jeunesse scolaire n'a pas une attache solide pour les droits humains. Cette observation nous permet de réfléchir sur l'une des origines et des solutions au problème crucial de la génétique de la non paix en Côte d'ivoire et même en Afrique.

La paix, aujourd'hui denrée rare en Côte d'ivoire, est un état de grande quiétude pour les peuples qui peuvent grâce à elle, vaquer à leurs occupations quotidiennes. C'est une situation qui caractérise un pays qui n'est pas en guerre37(*). On constate que les différents protagonistes de cette crise ivoirienne sont les produits d'un système éducatif qui n'a pas fait des droits de l'homme l'une de ses disciplines essentielles. Ce sont donc des personnes n'ayant jamais été formé à une culture de ses droits qui se livrent à de telles atrocités. Ce sont des politiques et des combattants pour la plupart novices des questions humanitaires qui entretiennent cette non paix. Il faut pour cela craindre logiquement qu'ils ne passent ce relais à cette jeunesse encore très influençable, très fébrile. Il faut craindre que sans le savoir l'on entretienne les germes de cette histoire qui aurait tous les moyens de se répéter. La pertinence de cette idée se revèle par le fait que la partition du pays prive des fils de la Côte d'Ivoire du processus éducationnel. A l'heure de la post-crise, il leur faut une éducation qui leur permette de depasser complètement ce qu'il ont appris de la proximité avec la guerre.

On peut admettre ainsi que le défaut d'éducation en droits humains comme un facteur, voire l'une des origines de la non paix, des guerres qui déchirent et exterminent des milliers de vies humaines. C'est donc à juste titre que, plusieurs institutions se sont investies dans la promotion des droits de l'homme. Elles entendent pallier cette profonde carence de notre société. Il faut ainsi reconnaître que dans cette alternative, l'école formelle a un grand rôle à jouer en tant que laboratoire de la société.

Ainsi, par la culture des droits de l'homme à l'école, l'on fait le bonheur des populations. En effet, en s'appropriant cette culture, l'école participe à en finir avec la guerre comme solutions aux maux du vieux continent. Si notre société est conduite depuis les hauts sommets par une orientation profonde vers les droits humains, il serait logique que des vertus telles que la bonne gouvernance, la démocratie, soient constamment expliquées, appliquées. Cela se justifie par le fait que dans une large mesure, les droits de l'homme exigent que ses vertus meublent le quotidien de la gestion de notre société politique.

La culture des droits de l'homme, l'éducation aux droits humains, est une culture à la paix, une éducation à la paix. On peut comprendre ici les raisons qui poussent les différentes missions des Nations-Unies pour la paix à faire des droits de l'homme leur fer de lance. Elles s'investissent à l'imposer contre vents et marées. Mais on peut suggérer encore une fois que ces missions auraient plus de chances de réussir si et seulement si les hommes ont appris à connaître et respecter le contenu des droits humains. Et c'est cette carence qui contribue à entretenir dans le temps les conflits armés, les attitudes extrémistes et terroristes. Ainsi, cette étude qui permet de contribuer à donner un sens à la génétique de non paix, permet également de construire une génétique de paix, une paix durable, une démocratie vraie, une bonne gouvernance avérée et une stabilité politique garantie. De façon schématique, on peut percevoir les avantages d'une promotion des droits de l'homme de la manière suivante :

ï tolérance

ï renaissance

ï Respect de la dignité de la personne humaine

ï égalité

ï Développement humain durable

ï Culture de la paix

ï Résolution pacifique des conflits

ï coopération

ï Universalisme des valeurs humaines

bonheur

Droits de l'homme

Bonne gouvernance

stabilité

Non discrimination

solidarité

Après ces éléments qui attestent de la pertinence d'une éducation de droits de l'homme, il apparaît essentiel de proposer des pistes pour la prise en compte des droits humains à l'école.

* 33 Cordié A. (1998), Malaise chez l'enseignant - l'éducation confrontée à la psychanalyse. Seuil. P. 89

* 34 Aka Adou (1986), « sur la question de la responsabilité en matière d'éducation », in le Normalien, revue scientifique et pédagogique, volume spécial, Abidjan, ENS, service de la recherche et des publications. P. 75.

* 35 Snyders G. (1975), où vont les pédagogies non directives, P.U.F.- collection sup. P. 363

* 36 Gayé G. (1987), « le gaspillage des compétences est aussi le lot du sous développement »» - le Normalien, Série A n°1 1987, Abidjan, ENS.

* 37 Petit Larousse illustré. P. 734.

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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore