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Contribution des ONG musulmanes à  l'accroissement de l'offre éducative de base au Burkina Faso: Cas de l'Agence des musulmans d'Afrique.

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par Seydou SOGOBA
Université de Koudougou - CA/ Institut d'études politiques 2011
  

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PREMIERE PARTIE: APPROCHE THEORIQUE

CHAPITRE 1: PROBLEMATIQUE

Ce chapitre consacré à la problématique est organisé autour de quatre grandes parties essentielles à savoir: le contexte de l'étude qui présente quelques caractéristiques du système éducatif et le rôle des ONG; l'analyse de la situation problématique qui décrit les manifestations du problème de recherche; la justification du sujet ; le but et les objectifs de la recherche.

1. Le c14sIj se deIt'ésudeI

Cette partie de la problématique consiste à présenter le contexte de l'étude. Le contexte de l'étude est vu sous le triple angle des caractéristiques du système éducatif burkinabé actuel; de la place des ONG dans le développement, notamment les ONG musulmanes et de l'action de l'AMA au Burkina Faso.

1.1. Quelques forces et faiblesses du système éducatif burkinabé

Le système éducatif burkinabé a ses forces et ses faiblesses. Cette étude est entreprise à un moment où la situation éducative nationale est marquée par une demande en éducation de plus en plus accrue. Cette situation comme nous l'avons mentionnée plus haut a entraîné l'adoption de mesures fortes comme le PDDEB qui ont permis une nette amélioration entre autres de l'accès à l'école primaire (le taux d'accès au CP1 est passé de 68,4% en 2003/04 à 81,3% en 2006/07). Malgré cette augmentation de l'accès à l'école primaire, nombreux sont les enfants qui risquent de ne pas connaître une vie scolaire. Au nombre des causes du non accès à l'école sont entre autres la distance qui sépare l'école et le domicile de l'enfant et les conditions de vie précaires des parents, ce qui exige donc une augmentation et une diversification de l'offre scolaire notamment dans certaines zones défavorisées. On constate aussi une forte déperdition scolaire au niveau du primaire. En effet sur 100 élèves entrants au CP1, seuls 67 atteignent le CM2 en 2006/07 compromettant l'objectif de la scolarisation primaire universelle visée.

Par ailleurs lorsqu'on compare les taux bruts de scolarisation du primaire de quelques pays d'Afrique, on constate que le Burkina Faso possède l'un des plus faibles taux. On note fort heureusement que le taux d'accroissement reste appréciable, témoignant sans doute de l'importance des efforts fournis. Le tableau ci-dessous est une illustration de cette réalité.

Tableau n°1: Evolution des taux bruts de scolarisation du primaire 3nxNLi2 Lsn NL35AIUTXEL francophone.

Taux bruts et périodes

Pays

TBS primaire (en %)

Accroissement

 

2004-05
(ou année proche)

pourcentage

Mali

27

69

156%

Guinée

34

77

126%

Mauritanie

49

93

90%

Burkina Faso (2006/07)*

33

55

67% (65%)*

Bénin

58

96

66%

Niger

29

47

62%

Madagascar

93

138

48%

Tchad

55

81

47%

Sénégal

59

78

32%

Cameroun

96

105

9%

RCA

71

75

6%

Togo

109

104

-5%

Moyenne des 12 pays

60

86

44%

 

Source : UNESCO/BREDA, rapport Dakar + 7, P 23

Sur le plan international, la crise financière intervenue dans les pays développés et qui s'est vite mondialisée fait craindre une diminution de l'aide publique au développement. Dans une telle situation, c'est le domaine de l'éducation qui est la première à en pâtir. En effet l'éducation est très souvent jugée improductive et malgré les programmes de plus en plus affinés (le PDDEB par exemple), les bailleurs de fonds y accordent de moins en moins d'intérêt. En témoigne l'affirmation de Kailash Satyarthi 1 lorsqu'il s'exprime en ces termes: «les donateurs se sont montrés moins courageux et ont promis peu d'argent frais pour la réalisation des objectifs de l'Education Pour Tous». Il y a donc nécessité pour le Burkina d'imaginer et de promouvoir d'autres sources à même d'accroître l'offre éducative. En la matière, les ONG semblent titre des interlocuteurs fiables, en ce sens que leurs interventions échappent généralement aux contraintes politiques et stratégiques qui lient les Etats. Quelle est donc la contribution que les ONG peuvent apporter à l'éducation?

1 Président de la campagne mondiale pour l'éducation (CME)

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"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius