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Gestion, mesure et communication sur les risques au sein des établissements de crédit au regard du contexte tunisien et des standards internationaux

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par Zied LOUKIL
Université du 7 novembre Carthage - Diplôme d'expert comptable 2010
  

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2.7. L'exploitation des synergies

Les normes IFRS et les accords de Bâle II constituent deux réformes indépendantes. Cependant, ces deux réformes disposent de certains points de convergence et nécessitent des évolutions organisationnelles et informatiques.

La comptabilité et la réglementation prudentielle sont deux disciplines complémentaires. La crise financière et les mesures entreprises post crise, ont mis l'accent sur la nécessité de coordonner les réformes comptables et prudentielles pour une garantir une meilleure réglementation et une stabilité financière.

Les deux principaux points de convergences entre les normes IFRS et les accords de Bâle II concernent :

· les impacts sur les capitaux propres et le niveau de provisionnement des créances (IAS 39 et pilier 1 de Bâle II),

· les impacts en matière d'information financière à fournir (IFRS 7 et pilier 3 de Bâle II)

Ces points doivent être traités de manière coordonnée par le normalisateur comptable et le régulateur prudentiel, pour assurer la cohérence de la réforme et permettre aux établissements de crédit de bénéficier des synergies existantes en matière de communication financière à titre d'exemple.

En ce qui concerne les exigences en fonds propres, la conduite de ces deux réformes de manière simultanée, permettra au régulateur prudentiel de définir les « filtres » prudentiels adéquats pour le calcul des exigences en fonds propres réglementaires, en tenant compte des impacts comptables sur les capitaux propres des établissements de crédit du nouveau référentiel IFRS.

La conduite de ces deux projets de réformes doit être réalisée de manière simultanée et coordonnée afin de tirer profit des synergies existantes, notamment en ce qui concerne les adaptations et les évolutions des systèmes d'information qui peuvent être abordées de manière associée.

2.8. La rentabilisation de l'investissement

A l'échelle nationale, la mise en application des normes IFRS et des accords de Bâle 2, le renforcement de la surveillance bancaire et de la gouvernance d'entreprise, en particulier au sein des établissements de crédit, démontrent la dynamique d'un pays et son intégration dans les standards internationaux.

Ces réformes nécessiteront certainement un investissement considérable de la part des autorités et des établissements de crédit, mais elles permettront de garantir la mise à niveau, la modernisation et la stabilité du système bancaire et financier tunisien, ce qui favorisera le développement économique du pays.

L'adoption des « best practices » internationaux à l'échelle internationale peut être considérée comme étant une lourde contrainte sans pour autant profiter des avantages potentiels.

En effet, ces réformes doivent être perçues par les établissements de crédit, par les dirigeants ainsi que par les opérationnels, comme étant une opportunité.

Gestion, mesure et communication sur les risques au sein des établissements de crédit au regard du contexte tunisien et des standards internationaux

L'atteinte de cet objectif, nécessite l'appropriation de ces réformes par les établissements de crédit et l'implication de tous les métiers et de tous les niveaux dans leur mise en application, ainsi que le changement de la culture d'entreprise dans la conduite des opérations.

Les établissements de crédit doivent intégrer le couple rendement / risque dans leur processus décisionnel, ce qui permettra d'améliorer leur rentabilité tout en maîtrisant les risques encourus.

En effet, les accords de Bâle II permettront aux établissements de crédit de bénéficier :

· d'une meilleure allocation des exigences en fonds propres en fonction des risques réellement encourus,

· d'une meilleure prise en compte du risque de crédit dans l'octroi des prêts et dans la détermination des conditions tarifaires,

· et d'une meilleure identification et gestion des risques, en particulier le risque opérationnel.

Ces réformes doivent donc être considérées comme étant des opportunités, et non des contraintes, pour tirer profit des fondamentaux de ces référentiels, en particulier les accords de Bâle II.

Il est important d'associer les opérationnels à la mise en oeuvre de ces réformes pour assurer leur réussite et leur rentabilisation.

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