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Analyse des déterminants de la faillite des entreprises publiques burundaises: cas du Complexe Textile de Bujumbura( COTEBU )

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par Salvator NYANDWI
Institut supérieur de gestion des entreprises - DESS en gestion des entreprises option finance comptabilité 2013
  

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I.2.3. Les déterminants exogènes

Les déterminants exogènes proviennent d'un environnement extérieur à l'entreprise et dont les gestionnaires subissent sans en prévenir l'origine. Les chercheurs de Statistique Canada ont trouvé notamment que:  « Le ralentissement de l'activité économique dans le marché de l'entreprise, l'accroissement de la concurrence, la perte d'un client important au terme d'un déménagement ou de l'évolution du marché, la réglementation gouvernementale, un changement technologique, une fraude commise par un employé ou encore les dispositions législatives régissant le travail »17(*).

L'entreprise publique COTEBU a certainement souffert à cause de ces déterminants exogènes qu'on va démontrer par les chiffres qu'elle a put afficher dans la suite de ce travail de recherche. Au cours de l'analyse des déterminants de l'entreprise COTEBU, nous allons nous pencher sur les plus importants qui semblent inévitablement avoir influencé sa faillite.

I.2.3.1. Etude relative à la faillite des entreprises publiques

Au Burundi, même si on ne peut pas affirmer qu'il y a eu une étude bien structurée relative à la faillite des entreprises publiques pour mettre fin à ce phénomène, nous continuons à assister à leur fermeture sans qu'on puisse en créer d'autres. Si le nombre d'entreprises publiques en faillite devrait continuer, le risque serait de tout privatiser. Or, les entreprises publiques bien gérées ne sont pas nécessairement privatisables.

En consultant le tableau en annexe n°1, la première entreprise publique qui a duré le peu de temps est OTRABU, soit 6 ans après sa création. La liste continue à s'allonger puisque les autres ont suivi le même sort jusqu'à ce jour. Comme la loi sur la faillite des entreprises ne fait pas allusion aux entreprises publiques, les causes ne seront jamais élucidées. Ceci est plus pertinent puisqu'il n'y a pas une loi spécifique sur la faillite des entreprises publiques au Burundi qui pourraient faire la lumière sur les moyens d'investigation à l'endroit des gestionnaires publics qui se rendent responsable des défaillances en gestion. Comme l'écrivait Claire Mainguy ; « Les faibles performances en matière de développement de la production et des exportations sont souvent liées ; en Afrique subsaharienne ; hors Afrique de l'ouest du centre, à des insuffisances institutionnelles ».18(*)

v Notion de gouvernance

Ce vocable a été développé dans le monde diplomatique et politique au cours des décennies 1980 lors des constatations généralisées de mauvaise gestion dans plusieurs pays en voie de développement en général et dont la plupart se trouvait sur le continent africain. Ainsi, la notion de gouvernance est toujours controversée parce qu'elle est définie et étendue de manière diverse et parfois contradictoire.

Beaucoup d'économistes ont développé plusieurs théories sur la gouvernance mais Philippe Moreau Defarges dans son livre intitulé La gouvernance dit que : « c'est un système souple de gestion des sociétés, ayant pour but l'épanouissement régulé des créativités et qui requiert un monde pacifié.»19(*) Malgré toute cette multiplicité des usages, toutes les approches reviennent aux thèmes de « bien gouverner ».

* 17 JOHN Baldwin , Op.Cit.

* 18 Claire Mainguy, « L'Afrique peut-elle être compétitive ? », Editions Karthala, Paris, 1998 .

* 19.DEFARGES Philippe Moreau, « La gouvernance », Collection, Que sais-je ? n°367, PUF, Paris,2003,p17.

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