WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Gestion des ressources scolaires en mode décentralisé dans la commune I du district de Bamako: cas du groupe scolaire de Doumanzana

( Télécharger le fichier original )
par Sambou DIABY
Université de Bamako - Maitrise 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

II- REVUE CRITIQUE DE LITTERATURE:

La présente revue et critique littéraire mentionne les études relatives à la gestion de l'école en mode décentralisé au Mali et dans la commune I du District de Bamako en particulier.

Cependant, il est à noter que parmi les ouvrages exploités lors notre travail, nous n'avons nullement vu une étude qui traite la gestion des ressources scolaires dans la commune I en mode décentralisé en général et spécifiquement les problèmes et conséquences tout en étudiant le degré d'implication de acteurs et partenaires dans le fonctionnement du groupe scolaire de Doumanzana. Il faut reconnaître que certains documents nous ont été d'un grand apport quant à l'acquisition de certaines informations fiables afin d'atteindre nos objectifs de recherche.

C'est ainsi que se présentent ces documents :

- « l'école et la décentralisation : cas de la commune de NARENA » Salif Idrissa KEÏTA ; mémoire FLASH ; 2002.

Dans ce document, l'auteur se donne comme objectifs de cerner la nouvelle situation de l'école dans un contexte décentralisé ; de déterminer la participation de la commune dans le secteur de l'éducation ; d'identifier les difficultés qu'elle rencontre et les moyens de les résoudre ; de dégager la participation des différents acteurs dans le développement de l'école et enfin de mesurer les progrès accomplis dans le domaine scolaire. Bien vrai que ses objectifs soient clairs et précis, il n'en demeure pas moins qu'il n'est pas entré dans le profondeur.

Il devrait aussi faire une analyse sur le mode de gestion en faisant ressortir les rôles et responsabilités des acteurs et partenaires et mesurer les degrés d'implication des chaque acteurs et partenaires dans la gestion de l'école. De ce fait notre travail sera la continuité de son oeuvre car ce sont ces points que nous avons traité.

- (( Opinions des partenaires de l'école sur le mode de financement du système éducatif Malien : cas des écoles du 1er cycle du Cap de Djélibougou » ; Adama GUINDO mémoire de maîtrise SED ; 2003

Dans cette production, M. GUINDO nous a posé une question pertinente à savoir : « si l'éducation a un pris, quelles opinions les partenaires auront de l'école sur le mode de financement ? ». Il a aussi souligné que : « après le pain, l'instruction est le premier besoin de l'homme » donc que l'éducation à l'horizon 2015 est une exigence fondamentale pour notre pays.

La circonscription du thème nous relate directement son contenu et nous laisse insatisfait des résultats de son enquête.

Tout en sachant qu'une éducation réussie demande un maximum de coüt, l'éducation n'a pas que de problème de financement il y a aussi des problèmes d'ordre humain, matériel et technique. L'auteur devrait dans ce cas orienter sa recherche vers les différentes ressources de l'éducation pour faire une étude fructueuse. C'est dans cette envergure que nous avons réalisé ce travail de fin de cycle universitaire.

- (( Décentralisation et participation des populations au développement en milieu rural : cas de Kalaban-coro », Ibrahim Aboubacrine ; mémoire maîtrise 2003.

A première vue, le thème nous semble général. L'auteur dans sa recherche a heurté les grandes lignes. La décentralisation est un concept politique et la participation de la population au développement du milieu est surtout souhaitée dans son ensemble. Il devrait normalement prendre un secteur de développement du milieu comme celui de l'éducation, de la santé ou de l'hydraulique.

C'est ainsi que nous avons pris l'initiative de traiter l'étude de la gestion des ressources de l'éducation en mode décentralisé. Nous comptons élucider les rôles et responsabilités des acteurs et partenaires dans la gestion des ressources de l'éducation en mode décentralisé. Enumérer les problèmes et conséquences ainsi que les solutions possibles pour un développement durable du secteur de l'éducation.

- (( problématique de la gestion de l'école en mode décentralisé au groupe scolaire de Baguineda-camp dans la commune rurale de Baguineda » ; Jiddou Ag ELKHALIFA, mémoire de maîtrise SED, 2006.

L'auteur ici met l'accent sur la description des rôles et responsabilités des différents partenaires ; l'étude de l'impact de la gestion de l'école en mode décentralisé sur le rendement scolaire et l'analyser les avantages, les problèmes et perspectives relatifs à la gestion de l'école du groupe scolaire de Baguineda-camp en mode décentralisé.

Il aurait dû exploiter le concept acteur aussi au lieu de partenaire seul car le contenu de la production fait ressortir les acteurs.

Aucune recherche n'est exhaustive d'où le manque d'un point essentiel dans le processus de décentralisation de l'éducation : le déficit de communication entre

acteurs et partenaires.

Alors sans attendre, nous avons préféré oeuvrer dans ce sens (c'est-à-dire : problèmes conséquences et solutions) pour mieux analyser le fonctionnement des écoles du CAP

de Djélibougou.

- « problématique de la décentralisation de l'éducation de base en commune

II du District de Bamako : cas de sept écoles du CAP de Bozola. » mémoire

en psychopédagogie, 2005, soutenu par Tiégué DEMBELE, ENSup de

Bamako.

Dans cette étude, l'auteur nous montre que les partenaires de l'école participent moins à la gestion financière de l'école. En cet effet, la décentralisation de l'éducation pour réussir doit juguler les efforts sur le renforcement du partenariat autours de l'école. Mais il aurait dû mettre un accent particulier sur les rôles et responsabilités des différents acteurs et partenaires des l'école, énumérer les problèmes et conséquences rencontrés dans la gestion de l'école et enfin proposer des solutions de remédiation.

Son travail aurait été plus fructueux s'il avait pris en compte ces points ci-dessus

évoqués.

- « Décentralisation et l'école en commune V du District de Bamako : Cas

du premier cycle de l'enseignement fondamental ». mémoire de DEA, 2005

présenté par Youssouf BAMBA, ISFRA-Bamako.

L'auteur de ce mémoire, a fournit après enquêtes que les autorités scolaires communales et la communauté ainsi que les autres partenaires sont favorables à la gestion de l'éducation de base par les collectivités territoriales.

Cette étude a permis de faire ressortir l'insuffisance notoire des ressources financières communales, quant à la construction, à l'équipement des salles de classe, ainsi qu'au recrutement des nouveaux enseignants dont la commune a besoin. Enfin il y a lieu de constater qu'au niveau du District de Bamako notamment en commune V, la décentralisation/ déconcentration du système éducatif s'installe de façon timide compte tenu de certains facteurs (insuffisance de ressources humaines, matérielles et financières ; déficit de communication entre acteurs et partenaires de l'école ; lenteur du transfert des compétences humaines et matérielles).

Nous signalons que ce dernier a presque touché les points dont avons traité mais son oeuvre demeure exhaustive car il faut quelques améliorations sur les rôles et responsabilité des acteurs et partenaires ainsi que les conséquences de problèmes rencontrés puis les solutions de rémédiation.

- « problématique de la gestion de l'école en mode décentralisé : cas du groupe scolaire Mamadou KONATE en commune III du District de Bamako. Mémoire de maîtrise en sciences de l'éducation, 2004, soutenu par Mamadou Mary DIARRA, FLASH de Bamako.

Dans cette étude, l'auteur a surtout mis en évidence, l'importance des rôles et responsabilités des différents acteurs et partenaires dans la gestion décentralisée de l'école. Il faut surtout noter la pertinence de cette étude car elle pose les jalons d'une prise en charge des communautés de leur propre destin à travers l'école, base de tout développement durable.

Mais il fallait aussi songer à analyser les domaines d'interventions et le degré d'exécution des rôles et responsabilités des acteurs et partenaires afin d'énumérer les problèmes et conséquences par la suite proposer des solutions.

- Le FAPED dans son analyse identifie cependant certains points forts d'exécution de la décentralisation de l'éducation à savoir :

· formation des cadres des académies d'enseignement en planification ;

· clarification des rôles et responsabilités des acteurs et partenaires de l'école (cf. forum national sur la gestion de l'école en mode décentralisé les 18-19 février 2003) ;


· le transfert des responsabilités des services centraux vers les services déconcentrés (Académie d'enseignement et CAP).

Cependant, le forum des parlementaires, dénote aussi quelques points faibles d'exécution de la décentralisation de l'éducation, si on s'en tient au faible rôle joué par « la commission éducative » ; le retard important mis dans l'opérationnalisation des comités de gestion scolaires, l'inexistence dans la majorité des communes d'une carte scolaire base d'une bonne planification scolaire ; la mauvaise ou déficit de communication entres les différents acteurs ; le manque de cohérence entre les plans de développement des collectivités territoriales et la planification du programme d'investissement sectoriel de l'éducation (PISE). Etc.

Pour réussir le pari de décentralisation de l'éducation, il faut rendre fonctionnel les organes de concertation prévus par le PISE tant au niveau central, régional, cercle que communal pour la mise place d'un partenariat fécond autour de l'école. Les organes de concertation appelés Comité Régional de Concertation pour les régions (CRC), Comité de Cercle de Concertation pour les cercles (CCeC), Comité Communal de Concertation pour les communes (CcoC) sont chargés de l'examen des plans annuels d'opération et de la revue périodique des résultats de l'exécution physique et financière du PISE ; il est aussi nécessaire, de faire accompagner chaque compétence du décret relatif à la décentralisation d'un guide , d'un mode d'emploi ou d'un cahier de charge afin que les acteurs du système éducatif puissent en savoir les tenants et les aboutissants pour leur permettre d'assumer correctement leurs rôles et responsabilités ; le cahier de charge permet de répondre sans ambiguïté au question : Qui a quelles responsabilités et comment les exercent- il?

Lors de ce forum, les initiateurs devraient insister sur la problématique de la gestion concertée et le déficit de communication entre acteurs et partenaires. Ensuite mettre en place une structure ou un organe de surveillance des différents acteurs et partenaires dans l'exercice de leurs tâches. C'est ainsi que nous avons abordé nitre recherche.

- Le rapport de l'atelier de formation des conseillers nationaux et des cadres du haut conseil des collectivités, tenu à Bamako les 7, 8, 9 Décembre 2005 avait pour thème : «la gestion de l'école en mode décentralisé».

Abordant la thématique, le conférencier Dr Bakary Kasimir COULIBALY Professeur à l'Université de Bamako a précisé que ce thème s'articule autour de quatre (4) grands axes, à savoir :

· Le cadre général :

La genèse de l'école malienne héritée du système colonial. Il convient de constater que de la colonisation au vent de la démocratie, l'école malienne était l'image de l'Etat lui-même c'est à dire une gestion marquée par une forte centralisation éducative (présence de l'Etat). C'est ainsi au cours des deux décennies (1970 - 1980 puis 1980 - 1990), face à la forte demande de scolarisation, des écoles communautaires (Koulikoro, Sikasso) et privées dans le district de Bamako ont émergé. Les rencontres nationales de Ségou I (1998) et de Ségou II (2001) vont analysées différentes expériences de gestion de l'école.

· Rôles et responsabiités des acteurs et partenaires dans la gestion de l'école en mode décentralisé :

Ici le conférencier a fait remarquer certaines pratiques négatives sur le bon fonctionnement des écoles quant aux mauvaises interprétations des rôles et responsabilités des différents acteurs et partenaires. A cet effet, l'occasion lui fit offerte pour parler du forum national tenu les 18 et 19 Février 2003 à Bamako, organisé par la CAD/DE.

· Le comité de gestion scolaire (CGS) :

Il convient de signaler que les collectivités territoriales ont mis en place un comité de gestion scolaire (CGS) par école ou par groupe scolaire.

· Les difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre de la gestion de l'école en mode décentralisé :

S'agissant des difficultés rencontrées dans la mise en oeuvre de la gestion de l'école en mode décentralisé, il convient de retenir que des zones d'ombres persistent et rendent encore la lecture du modèle mal aisé. Par exemple, la programmation budgétaire et la planification des activités se font de haut en bas alors que la gestion déconcentrée induite par le nouveau schéma institutionnel exigerait une planification de bas en haut ; par ailleurs, il existe peu de rencontres de mise en cohérence des plans des collectivités avec ceux des services déconcentrés de l'Education ; la mauvaise

communication entre différents acteurs demeure le soubassement de la mauvaise gestion des ressources de l'éducation. L'être humain étant imparfait, ses oeuvres aussi sont imparfaites c'est-à-dire que toute oeuvre humaine est traitée en partie. Ici nous avons constaté une lacune dans la structuration logique du rapport c'est-à-dire après les difficultés, il fallait dégager les conséquences et proposer des solutions.

Pour compléter le contenu du rapport, nous avons orienté nos investigations sur les problèmes, conséquences et solutions dans la gestion des ressources de l'éducation.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus