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La francophonie et la prévention des conflits post électoraux en Afrique:cas de la Côte -d'Ivoire

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par Stéphane Aloys MBONO
Université de Lyon 3 - Master  2011
  

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Paragraphe 2 : le contexte général avant l'élection

Il est question ici de montrer l'ambiance générale qui prévaut avant la tenue de la consultation électorale cruciale pour la Cote d'Ivoire. Cette ambiance ne saurait être comprise sans un bref détour dans l'histoire récente de ce pays. Pour cela, il sera question d'aborder ce contexte suivant deux prismes. D'abord la situation politique(A), et par la suite, la conjoncture socio politique en vigueur(B).

A- La situation politique avant l'élection

Pour comprendre la situation politique de ce pays, il faut parler des évènements majeurs l'ayant agité. Le pays a connu un coup d'état en décembre 1999. En effet, Henri Konan Bédié, successeur constitutionnel à la mort d'Houphouët Boigny, a été renversé par une junte avec à sa tête le général Robert Guei. Par la suite, un référendum a été organisé après une période transitoire et a permis d'adopter une nouvelle constitution devant régir les élections de 2000.L'élection a été remporté par Laurent Gbagbo qui a n'a eu finalement gain de cause qu'après un soulèvement populaire face au refus du général de reconnaitre sa défaite. Il faut noter que deux candidats et principaux leaders politiques du pays ont été exclus de la course électorale, à savoir Alassane Dramane Ouattara, et Henri Konan Bédié. En 2002, une tentative de coup d'état a échoué et a conduit par la suite à une partition du pays en deux zones contrôlées chacune par une force armée différente, les Forces nouvelles pour le nord du pays et l'armée régulière contrôlant le sud. Entre 2003 et 2007 plusieurs accords et médiations ont été menés avec tout de même un accent mis sur celui de Marcoussis avec le maintien de Laurent Gbagbo comme Président et de la formation d'un gouvernement d'union nationale aux pouvoirs élargis, car délégués par le premier cité. Au total ces accords, et notamment celui de Ouagadougou ont jeté les bases d'une élection comprenant le plus de consensus possible mais au demeurant une bonne dose de suspicion. En effet, une des causes de la crise qui prévaut dans ce pays résulte des revendications identitaires et la notion d'ivoirité. L'abrogation du droit de vote des étrangers en 1994 a fait naitre un climat de suspicion et d'exclusion car ces derniers sont pourtant autorisés à voter depuis l'indépendance. L'établissement des listes électorales depuis 1995 jusqu'à la période 2006-2010 souffre également de cette suspicion et constitue d'ailleurs un enjeu pour la future élection. Ces listes électorales permettent de mettre le doigt sur la question de nationalité qui agite le pays depuis plus d'une décennie, ceci visant à dénier à certains la capacité d'exercer le droit en tant qu'électeurs ou encore d'empêcher à d'autres d'être candidats. Tous ces éléments ont permis à la violence de s'exprimer à travers le temps, pour malheureusement meurtrir les populations de ce pays.

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