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Apprentissage implicite de régularités: Mise en évidence d'une différence d'apprentissage entre tâches motrices continues et discrètes

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par Stéphanie Chambaron Ginhac
Université de Bourgogne - Doctorat 2005
  

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Chapitre 2

Apprentissage implicite de séquences motrices

Après avoir mis en évidence l'existence d'un consensus relatif concernant les résultats obtenus dans les situations prototypiques d'apprentissage implicite, la question est maintenant

de savoir si de tels résultats peuvent se généraliser à d'autres situations. Plusieurs tentatives

ont été faites ces dernières années, en employant les concepts et les méthodes relatifs à l'apprentissage implicite, afin de faire la lumière sur certains problèmes provenant d'autres domaines de recherche, tels que la segmentation du langage en mots (Perruchet & Vinter,

1998), l'apprentissage d'une seconde langue (Michas & Berry, 1994), la sensibilité aux rythmes (Salidis, 2001) et aux structures musicales (Tillman, Bharucha & Bigand, 2001), ou bien encore l'acquisition de régularités orthographiques (Pacton, Perruchet, Fayol & Cleeremans, 2001). Dans ce chapitre, nous allons nous intéresser à la mise en relation qui peut être faite entre la littérature sur l'apprentissage implicite et la littérature sur l'apprentissage moteur. Plus précisément, nous allons essayer de voir si les résultats obtenus dans le domaine

de l'apprentissage implicite sont applicables au domaine de l'apprentissage moteur, et plus particulièrement au domaine de l'apprentissage moteur implicite.

2.1 Contrôle moteur et apprentissage : théories cognitives vs

théories dynamiques

Les problèmes posés par l'acquisition d'une nouvelle habileté motrice sont complexes

et nombreux. Leur étude a certainement constitué, au cours du XXème siècle, un des domaines

de recherche les plus fertiles de la psychologie du sport (voir Williams, Davids & Williams

(1999) pour revue), mais aussi des sciences du mouvement humain, de la psychologie cognitive, de l'intelligence artificielle ou de la robotique. La raison est à la fois théorique et pratique; - théorique, car la découverte des principes par lesquels l'habileté se construit renseigne le chercheur sur les processus les plus fondamentaux de la motricité humaine; - pratique, car la connaissance de ces principes n'est pas sans conséquences sociales, éducatives

ou économiques.

Nous nous intéresserons, dans ce chapitre, au contrôle moteur et à l'apprentissage moteur selon deux grandes approches conceptuelles : l'approche cognitive versus l'approche dynamique. Nous verrons que ces deux approches se différencient par la place et le rôle qu'elles accordent aux structures mentales dans la production des habiletés motrices.

2.1.1 Selon l'approche cognitive

Définitions de l'apprentissage moteur

Les psychologues ont, de tout temps, essayé de fournir des réponses à la question :

« qu'est ce que l'apprentissage ? ». Les multiples définitions qui en découlent présentent des différences profondes entre elles qui sont dues, en grande partie, aux différentes positions théoriques adoptées par les auteurs. Cependant, malgré cette diversité, elles partagent en général un certain nombre de critères communs pour définir ce qu'est l'apprentissage. Pour

De Montpellier (1964), « l'apprentissage consiste en une modification systématique de la conduite en cas de répétition de la même situation ». Pour Reuchlin (1977), « il y a apprentissage quand un organisme placé plusieurs fois dans la même situation modifie sa conduite de façon systématique et relativement durable ».

De la même manière qu'il existe différentes définitions de l'apprentissage, nous allons voir qu'il existe également diverses définitions pour rendre compte de ce qu'est l'apprentissage moteur.

É Pour Paillard (1982), « l'apprentissage moteur résulte d'un processus actif d'adaptation ».

É Selon Famose (1983), « l'apprentissage moteur est un processus cognitif

appartenant au système nerveux, un processus interne qui permet à l'élève de modifier son comportement par rapport à une tâche pour laquelle il n'a pas de réponse adaptée ».

É Pour Schmidt (1993), « l'apprentissage moteur est un ensemble de processus qui associé à l'exercice et à l'expérience, conduit à des modifications relativement permanentes du comportement habile ».

Il faut noter que plusieurs notions communes émergent de ces trois définitions. Tout d'abord,

la notion de « processus » pour laquelle ces trois auteurs s'accordent à dire que l'apprentissage moteur est la résultante d'un processus interne dont la conséquence est la modification des conduites motrices. Ensuite, Schmidt et Famose associent l'apprentissage à

la notion « d'exercice ou de tâche ». Enfin, Famose et Paillard associent l'apprentissage à la notion « d'adaptation ». Chez Paillard, transparaît clairement l'idée que l'apprentissage n'existe que si le sujet déploie une activité d'adaptation.

Famose (1995) a proposé un certain nombre de critères pour définir l'apprentissage moteur, (1) l'apprentissage résulte de la pratique ou de l'expérience, (2) l'apprentissage n'est pas observable directement, (3) les modifications liées à l'apprentissage sont inférées à partir des modifications de la performances, (4) l'apprentissage implique un ensemble d'opérations

au niveau du système nerveux central, (5) le résultat de l'apprentissage est une capacité acquise pour la performance des habiletés motrices et (6) les changements dus à l'apprentissage sont relativement permanents et non transitoires.

Classification des habiletés

Selon Guthrie (1952), une habileté est une capacité (acquise par apprentissage) à atteindre des résultats fixés à l'avance avec un maximum de réussite et souvent un minimum

de temps, d'énergie ou les deux. Pour Famose (1985), une habileté motrice est un niveau de compétence ou de savoir-faire acquis par un pratiquant dans une tâche particulière ou dans un groupe limité de tâches.

L'objectif ici n'est pas de présenter l'ensemble des systèmes de classification des habiletés. Il s'agit simplement de montrer qu'il existe différents systèmes de classification

établis selon des critères particuliers. Schmidt (1993) distingue : (1) les habiletés ouvertes

versus fermées (cette distinction est fondée sur le caractère prévisible ou non de l'environnement), (2) les habiletés discrètes, continues et sérielles (cette distinction repose sur une organisation temporelle), (3) les habiletés cognitives et motrices (dans les premières, ce sont les activités de perception et de décision qui sont capitales pour la réussite, alors que pour les secondes, c'est la qualité du mouvement qui représente le facteur fondamental. Cette distinction s'appuie sur ce qu'il « faut faire » ou bien sur « comment le faire »).

Dans la suite de ce travail, nous nous intéresserons à la distinction faite entre habiletés continues versus discrètes. C'est pourquoi, nous allons insister sur cette façon de classer les habiletés selon leur organisation temporelle. Schmidt établit un continuum sur lequel il définit l'habileté discrète comme « un mouvement de courte durée qui a généralement un début et une fin bien identifiables ». Bon nombre d'illustrations de mouvements de ce type se rencontrent dans le domaine sportif (en football par exemple, avec le coup de pied ou bien en basket-ball avec le lancer franc) mais également en situation de laboratoire (avec les tâches de TRS utilisées par exemple par Nissen & Bullemer (1987) dans lesquelles les sujets doivent appuyer le plus rapidement possible sur une touche du clavier correspondant spatialement à l'apparition d'une cible sur l'écran d'ordinateur). A l'autre extrémité de la dimension, il place l'habileté continue pour laquelle « on ne peut pas identifier de façon précise et objective le début et la fin du mouvement ». Plus précisément, ces repères ne sont pas critiques pour l'exécution de la tâche. De nombreuses activités de la vie courante font appel à ce genre d'habileté (par exemple, courir ou mâcher du chewing-gum) et de manière expérimentale, il s'agit d'utiliser des tâches de poursuite (i.e tracking) dans lesquelles le sujet contrôle un levier, une manette ou tout autre dispositif, afin de suivre la trajectoire d'une cible qui se déplace. De plus, il faut savoir qu'entre les deux pôles de la dimension discrète-continue, se trouvent les habiletés dites « sérielles » que Schmidt définit comme « un groupe d'habiletés discrètes enchaînées les unes après les autres, pour former une action nouvelle, plus compliquée ». Chaque partie ou phase de la réponse est à la fois stimulus et réponse : une phase est la réponse au mouvement précédent et un stimulus pour le mouvement subséquent. Pour illustrer sa définition, il propose l'exemple de l'exécution d'un enchaînement en gymnastique.

Le fait de classer les habiletés en différentes catégories revêt toute son importance

puisque les principes sous-tendant chacune d'entre elles, ainsi que leur apprentissage, vont différer selon la catégorie à laquelle elles appartiennent.

Théories du contrôle moteur : point de vue cognitif

Les théories cognitivistes du contrôle moteur reposent sur le concept de programmation motrice dans lequel le programme moteur est une notion clé. Dans sa définition la plus stricte,

« un programme moteur est constitué d'une série d'instructions destinées à sélectionner les groupes musculaires, et à régler l'intensité et le timing de leur contraction et relaxation: le programme moteur est une structure centrale, organisée avant le déclenchement de la réponse motrice et permettant son exécution sans influence des réafférences » (Keele & Posner, 1968). Selon ces auteurs, l'étape de programmation consiste à définir toutes les caractéristiques du mouvement à l'avance, c'est-à-dire les muscles qui doivent participer à l'action, l'ordre dans lequel ces muscles doivent intervenir, la force musculaire de contraction, le minutage relatif et

la séquence de contraction, ainsi que la durée de chaque contraction. Si l'on considère ce point de vue, cela revient donc à dire que pour un mouvement balistique, le sujet apprend une séquence dans sa globalité. Seulement, un tel point de vue fait ressortir deux problèmes : le premier problème est celui du stockage : comment concevoir un système capable d'assurer le stockage et le rappel de milliers de programmes qui seraient alors constitués jour après jour

par le sujet (Schmidt, 1975) ? Le second problème est celui de la nouveauté (i.e de la généralisation): comment expliquer avec cette approche que le sujet soit capable d'effectuer

un mouvement nouveau ? Pour ces raisons, cette notion de programme moteur a été revue et modifiée par Schmidt (1975). Il actualise la notion de programme moteur en introduisant la notion de « programme moteur généralisé » (PMG) et va alors s'opposer à Keele. En effet selon Schmidt, il n'existe pas un programme pour chaque mouvement mais il existe un programme pour chaque classe de mouvement (par exemple, il existerait un programme pour marcher, un pour écrire, un pour saisir...). De plus, il ajoute que ces programmes seraient ajustables (par exemple, que l'individu marche vite ou lentement, ce serait toujours le même programme qui s'exécuterait). Il indique qu'il existe des invariants : il s'agit de tout ce qui ne change pas lorsque le sujet effectue un mouvement, c'est-à-dire les traits généraux à partir desquels pourra être générée une infinité de mouvements et des éléments paramétrables

adaptés aux exigences de la tâche : il s'agit de tout ce qui change pour effectuer un

mouvement, à savoir le membre à utiliser, l'amplitude, la distance, la direction et la vitesse du mouvement. Il ajoute également que la correction des erreurs d'exécution est possible grâce aux informations sensorielles et réafférentes. Au final, il précise que sa théorie est valable aussi bien pour des tâches mettant en jeu des mouvements complexes que des mouvements simples.

Pour résumé, les cognitivistes considèrent que la motricité est pilotée par des représentations construites au niveau central. Les théories cognitives sont appelées théories

« prescriptives » dans le sens où une instance extérieure au système effecteur planifie et ordonne la réalisation d'un programme.

2.1.2 Selon l'approche dynamique

Emergence d'une nouvelle approche : l'approche dynamique

D'un côté, le développement des sciences cognitives a conduit à l'élaboration de théories prescriptives de la motricité humaine, mettant l'accent sur le rôle joué par le système

de traitement de l'information dans la production, la régulation, et l'apprentissage du mouvement (e.g., Schmidt, 1988). De l'autre côté, le transfert dans le champ de la motricité (e.g. Kelso, 1984) de modèles issus de la synergétique (Haken, 1983) et de la théorie des systèmes dynamiques (Abraham & Shaw, 1983), associé aux travaux princeps de Bernstein (1967), a permis une exploration nouvelle et radicale des comportements moteurs, soulignant

le caractère émergent et auto organisé des coordinations motrices. Enfin, l'approche écologique de la perception et de l'action (e.g. Gibson, 1979), ayant largement mis en exergue

le rôle fondamental joué par l'action dans la structuration des énergies ambiantes stimulant nos récepteurs sensoriels, a, par là même, remis en question le rôle généralement attribué aux représentations dans la production et la régulation du mouvement.

Selon l'approche dynamique, l'apprentissage sera cette fois définit comme « le changement dans la dynamique des coordinations pour acquérir des solutions stables du pattern à apprendre » (Schöner, Zanone & Kelso ,1992).

Théories du contrôle moteur : point de vue dynamique

L'apparition, dans les années 1980, de l'approche écologique du couplage perception action et de l'approche des patrons dynamiques de coordination a provoqué une rupture épistémologique, théorique et méthodologique dans l'étude du contrôle et de l'apprentissage moteur. Plaçant la notion de coordination au centre de leur problématique, ces approches remettent en question les cadres théoriques classiques et jettent un regard nouveau sur la production des habiletés motrices complexes.

Alors que les théories cognitivistes considèrent que la réponse motrice est le reflet d'un traitement de l'information opéré par le système nerveux central, une toute autre approche est proposée par les théories dynamiques. Ces dernières mettent l'accent sur les processus d'auto organisation sous-tendant l'émergence des coordinations motrices et leur évolution au cours

de l'apprentissage. Elles résultent des travaux de recherche de Bernstein (1967) sur le contrôle moteur et de Kelso (1984 ; 1995) et Zanone & Kelso (1992) sur l'apprentissage moteur. Dans

le cadre de ces théories, le mouvement n'est plus la conséquence d'une commande motrice mais une propriété émergente, c'est-à-dire la conséquence de l'interaction entre différentes contraintes par lesquelles le mouvement se réalise. Newell (1985) a proposé l'existence de trois types de contraintes : l'environnement (forces externes, température, ...), l'organisme

(caractéristiques, motivation, ...) et la tâche (le but) (cf. Figure 2.1).

Tâche

Mode de coordination

Organisme Environnement

Figure 2.1 : Schéma représentant le concept de l'approche dynamique proposé par Newell (1985)

Ce sont les contraintes qui vont finalement donner un sens au mouvement. Selon ces

théories, l'apprentissage d'un mouvement implique la déstabilisation d'un état naturel de coordination vers un nouvel état contraint par la relation organisme -environnement - tâche.

En d'autres termes, l'apprentissage est considéré comme la conséquence de la déstabilisation d'un état de coordination originel vers un nouvel état que l'on cherche à restabiliser. Le mouvement n'est donc pas entièrement prescrit par le système nerveux comme le prétendaient

les théories cognitivistes. Ce sont les propriétés d'auto organisation qui permettent l'apparition de l'ordre dans les systèmes complexes.

2.1.3 Sur le plan expérimental

Il existe différentes tâches expérimentales permettant de mesurer l'apprentissage moteur. Nous pouvons citer, par exemple:

É des tâches de « pointage » dans lesquelles le sujet doit aller pointer le plus vite possible sur des cibles avec un stylet, une souris ou tout autre périphérique (Fitts,

1957 ; Delignières & Famose, 1992),

É des tâches de poursuite de cible dans lesquelles le sujet doit pister au moyen d'un joystick une cible qui se déplace (Magill & Hall, 1989, Wulf & Schmidt, 1997),

É des tâches de coordination dans lesquelles les sujets doivent apprendre à réaliser des coordinations complexes entre deux effecteurs (Zanone et Kelso, 1992 ; 1997)

Ainsi, ces différentes expériences permettent de montrer qu'un apprentissage moteur est reproductible en laboratoire. Cet apprentissage se traduit, par exemple, par une augmentation

de la précision des mouvements ou bien par une diminution du temps mis pour effectuer la tâche. Dès lors, il est essentiel de pouvoir mesurer précisément cet apprentissage et d'évaluer

les progrès aussi bien pour les effets expérimentaux d'apprentissage en laboratoire que pour

les effets pratiques des apprentissages sur le terrain ou en gymnase. Pour cela, l'utilisation de courbes de performance est de loin la manière la plus employée pour évaluer cet apprentissage (Schmidt, 1993). Ces courbes de performance sont des représentations graphiques de la performance des sujets en fonction du nombre d'essais. La loi de la pratique

dit que les progrès sont rapides au début et beaucoup plus lents par la suite. Toutefois, bon

nombre de problèmes potentiels apparaissent avec l'utilisation de ces courbes. Celles-ci ne

permettent pas d'observer quelle est la nature de l'apprentissage car elles ne sont qu'une représentation de la performance en fonction du nombre d'essais, ce qui n'apporte pas beaucoup d'informations sur l'apprentissage moteur en tant que tel. De plus, leur utilisation masque les effets interindividuels, ce qui donne l'impression que tous les sujets apprennent de

la même manière, ou que l'apprentissage est un processus progressif et continu. Par conséquent, ces limites conduisent à rester très prudent quant à l'interprétation de ces courbes.

Il semble donc plus approprié de travailler sur des tâches de transfert pour pallier tous ces points négatifs. Selon Piéron (1973), il y a transfert quand les progrès obtenus dans l'apprentissage d'une certaine forme d'activité, entraînent une amélioration dans l'exercice d'une activité différente plus ou moins voisine. De façon générale, l'acquisition d'une habileté favorise, par un effet de transfert, l'acquisition d'habiletés suffisamment analogues. Pour Schmidt & Lee (1999), il est possible d'estimer le transfert comme le gain (ou la perte) de compétences sur une tâche résultant de la pratique ou de l'expérience d'une autre tâche. Par exemple, la pratique du tennis permettrait une acquisition plus rapide du squash, au début. En situation de laboratoire, il est possible d'examiner, par exemple, si la pratique d'une tâche de pointage aura des effets (bénéfiques ou néfastes) sur une tâche de poursuite de cible, ou bien

si la pratique d'une tâche simple sera bénéfique à la pratique d'une tâche plus complexe. Des tests ultérieurs à la pratique peuvent également être utilisés pour évaluer l'apprentissage (par exemple, des tests de reconnaissance).

Il serait erroné de penser que l'apprentissage moteur repose uniquement sur des travaux

de « terrain » réalisés par des spécialistes travaillant dans le domaine des sciences du sport. Comme nous l'avons présenté au travers de ce chapitre, ce champ de recherche repose sur de nombreuses expériences de « laboratoire », qui intéressent à la fois les chercheurs du domaine sportif mais également des chercheurs d'autres domaines. Notre centre d'intérêt va porter sur des travaux qui traitent de l'apprentissage d'habiletés motrices, mais en se centrant tout particulièrement sur l'aspect incident de cet apprentissage. Dès lors, nous allons nous tourner vers ce qu'il convient d'appeler le champ de l' « apprentissage moteur implicite ».

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery