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La gestion du risque

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par Fulbert Désiré Kammoé
Haute Ecole ICHEC (Brussels Management School) - Master Sciences Commerciale (Option FINANCE) 2010
  

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CHAPITRE 2 : L'EVALUATION DES RISQUES FINANCIERS

L'évaluation des risques va permettre à IRCEB N.V de prendre connaissance des différents risques financiers liés à ses activités internationales.

En effet, les risques financiers sont rattachés aux investissements financiers (achats et/ou ventes de devises, investissements dans les actions, les obligations, les dérivés les hedge funds etc.). Les risques financiers que nous allons étudier sont : le risque de change, le risque de taux d'intérêt, le risque de crédit et le risque de fluctuation des prix de matières.

Le risque de change sera considéré comme étant le risque financier le plus important de l'exportateur (objet de la section 1). Puis, la section 2 portera sur les risques de taux d'intérêt, et enfin, les autres risques financiers seront examinés dans la section 3; il s'agit tour à tour du risque de crédit et du risque de fluctuation des prix de matières premières.

SECTION 1: L'EVALUATION DU RISQUE DE CHANGE

Pour évaluer le risque de change, l'exportateur doit tenir compte de trois formes d'expositions à ce risque (J. Paveau 2003): La forme économique, commerciale et patrimoniale. La forme économique traduit les variations de cours modifiant la compétitivité de l'offre de l'entreprise. Quant à la forme commerciale, elle résulte de la modification de la contre valeur des engagements de l'entreprise (offre et commande) et des créances de dettes libellé en devise. Enfin, la forme patrimoniale concerne la modification de la contre valeur des immobilisations (actif du bilan) et des ressources à long terme (passif du bilan) libellé en devises.

Le choix de la devise de paiement est un critère important pour mesurer son exposition au risque de change.

1.1 Le choix de la devise de facturation

La devise de paiement détermine en partie l'intensité du risque. Le choix du cours de conversion, nécessaire pour passer du prix en monnaie nationale au prix exprimé en devise est un élément primordial pour la compétitivité de l'offre de l'exportateur et la gestion du risque. En théorie, Le vendeur peut présenter son offre de prix de trois manières : en Euro, dans la devise de l'acheteur, ou dans une devise tierce.

En facturant en euro, le vendeur transfert le risque de change et la charge de sa gestion sur son client étranger. Mais l'acheteur qui reçoit une offre en euro choisi un cours de conversion pour passer dans sa monnaie nationale, et le vendeur n'a aucune maîtrise de ce cours. S'il est favorable, l'offre converti dans la devise de l'acheteur semblera peu compétitive par rapport aux offres formulées directement dans cette devise; elle risque donc d'être écartée. De même, si l'acheteur refuse d'assumer le risque de change et sa gestion, l'offre sera rejetée. La facturation en euro est donc un handicap au plan commercial. D'ailleurs la plupart d'acheteurs ne maîtrisent pas les techniques de conversion entre leur monnaie nationale et l'euro. En outre, ils ont des difficultés à mieux choisir les cours de conversion.

Sur le plan commercial, présenter son offre dans la devise de l'acheteur constitue un signe de proximité généralement apprécié. Du point de vue du prix, l'entreprise agit comme ses concurrents locaux. Le client évalue directement, sans avoir à faire de conversion, la compétitivité de l'offre. C'est l'exportateur qui choisit le cours de conversion. S'il opte pour un cours très favorable au client, le prix sera compétitif et l'offre aura de forte chance d'être retenue. Mais la marge ne sera maintenue que s'il est possible de changer, à l'échéance, les devises à un taux égal ou proche de ce cours de conversion...

Le calcul des prix en devise et la gestion du risque de change sont des compétences spécifiques que l'exportateur occasionnel, le nouvel exportateur ou la très petite entreprise ne maîtrisent pas nécessairement. La répartition du risque de change se résumera ainsi:

Prix d'offre dans la devise du vendeur

Prix d'offre dans la devise de l'acheteur

Cours de conversion fixée par l'acheteur

Cours de conversion fixée par le vendeur

Risque supporté
et gérer par
l'acheteur

Risque supporté
et gérer par le
vendeur

L'exportateur peut aussi facturer dans une monnaie neutre (par exemple le franc Suisse). Ce principe fait peser le risque de change et sa gestion sur les deux partenaires d'affaires. Il semble à priori moins pertinente que l'une des solutions précédentes. Pourtant, il peut arriver que ni la devise de l'acheteur, ni celle du vendeur ne soit retenues39.

39 Razel est une société française de géni civil, filiale du groupe FAYAT, elle vend ses services dans les travaux
de constructions des ponts et des routes. Elle est très implantée en Afrique où elle réalise près de 29% de son
chiffre d'affaire. Dans le cadre de contrats financés par la banque internationale pour la reconstruction et le

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"L'ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit"   Aristote