WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le web 2.0 et l'édition juridique : le droit peut-il se passer d'éditeur ?

( Télécharger le fichier original )
par Armelle Nianga
Université Paris 2 Panthéon-Assas - Master 2 sociologie du droit et communication juridique 2009
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

b) Facebook et Twitter : deux nouveaux médias ?

Si Facebook et Twitter ne reposent pas sur « la même philosophie »: Twitter a « un caractère public ouvert à tous », « Facebook a davantage la connotation d'un réseau privé »; Facebook « oblige à suivre les actualités par ami », quand « les messages de Twitter sont succincts et en flux ininterrompu »294(*), on a derrière ces deux sites « l'idée de partager tout type d'information avec ses « friends » [ou] « followers ». Etant entendu que tout type d'information vise une information qui comme sur Wikipédia, sauf à émaner de communautés de juristes, n'est pas nécessairement juridique, mais peu intéresser le juriste...

b-1) Huis clos sur le net : quelles leçons à tirer ?

En février 2010, cinq journalistes enfermés dans une ferme du Périgord, « avec pour seul contact avec le monde extérieur, [...] Facebook, [...] Twitter »295(*) et leurs liens qu'ils pouvaient suivre, ambitionnaient « étudier la construction de l'information »296(*) sur internet.

Mais plus que l'expérience elle-même, dont les résultats peu probants, à la hauteur de la scientificité de la démarche, ont suscité de nombreuses moqueries et critiques297(*),

· Etant autorisés à suivre les liens, « les cinq journalistes [avaient] bel et bien accès aux « médias classiques » » : Il [leur] suffi[sait], [pour cela], qu'un de leurs contacts les alerte sur une information en renvoyant vers » l'un de leurs articles, émission ou reportages,...

· Ayant de plus alertés la presse et les autres médias de leur initiative, ils virent leurs réseaux « sociaux » s'agrandir, et leurs « contacts » leur proposer « des synthèses de l'actualité », [...] qu'il[s] ne feraient pas en temps normal. »

Le Monde.fr, « Cinq journalistes-cobayes pour étudier la "construction de l'information" sur Internet »,

Blog huis clos sur le net : «  Twi(s)tter ? », Nour-Eddine Zidane -1 février 2010.

 

ce sont les réactions des internautes laissées sur le blog des cinq journalistes, qui ont été les plus riches d'enseignements :

· Beaucoup trouvaient absurdes que Facebook et Twitter soient présentés et envisagés comme des médias à part entière...

« Chercher à savoir si on est correctement informé par Twitter et Facebook...

C'est comme essayer de connaitre l'actualité des informations délivrées par la télé, la radio et la presse écrite en regardant MTV, en écoutant Radio Campus ou en lisant le Journal de Mickey...

Enfin bon, si ça vous amuse... »

 

· Dénonçant « le flot », « l'avalanche » d'informations; le manque de rigueur, sérieux, professionnalisme et fiabilité des acteurs des réseaux sociaux,

« Les témoignages intéressants sont extrêmement vite noyés sous un déluge de commentaires idiots, inutiles, mesquins voire injurieux. Sans compter le fameux rollricked... »

 

« L'immédiateté sans vérification et sans recul est un des inconvénients. »

 

leurs commentaires font de plus apparaître des réseaux sociaux qui parfois relaient (1) et alertent (2) les médias traditionnels, mais sont insusceptibles de les concurrencer.

(1) « Twitter n'est pas -à mon avis- un média mais un simple outil qui permet d'ouvrir une porte plus large à l'information. »

 

(1) « 140 caractères pour une info brute, rapide, efficace et abreuvante, mais très souvent aussi, un lien vers une information plus détaillée et plus précise »

 

(1) « Franchement cette «expérience» est parfaitement artificielle. Il saute aux yeux de n'importe quel internaute un tant soit peu habitué à s'informer sur le Web que les réseaux sociaux et les sites d'information issus de la presse traditionnelle sont complémentaires et pas antagonistes ! Qu'espère-t-on trouver comme «information» sur Facebook ? Des nouvelles de la molaire du petit dernier de tante Jeanne, mais pour le reste ? Les échos de ce que les médias en ligne ont produit par ailleurs. Point à la ligne. Quant à Twitter, sa dimension «push» en fait un outil d'alerte commode pour le consommateur d'info, et un outil de promotion bon marché pour les médias en ligne. Pratique, pas cher, win-win. S'y ajoutent échanges d'idées, d'hyperliens, de vannes, et concours d'égos hypertrophiés entre experts, réels ou auto-proclamés, ce qui peut avoir son utilité quand on est journaliste et qu'on creuse un sujet, mais ne sera que très très très exceptionnellement générateur d'une info susceptible de devenir un titre dans un journal. »

 

(2) « Pour schématiser, Twitter relaie la rumeur, «pour le meilleur et pour le pire» comme l'a écrit votre confrère Nicolas Willems : c'est souvent du bidon, mais parfois ça tombe juste, et certains s'en font une gloriole. Le journaliste, au contraire, s'il parle de la rumeur, va essayer de décortiquer son origine, la relayer en tant qu'information (il va relayer l'existence de la rumeur, pas son contenu, je ne sais pas si je suis clair), voire essayer de la démentir. Bref, «s'intéresser au phénomène», c'est exactement ça, quand le twitt lambda se contente de le relayer sans aucun recul. »

 

· Mieux encore, ils nous apportent un éclairage sur leurs usages respectifs de Facebook et Twitter, qui s'ils n'en sont pas conscients, semblent reposer sur la frontière (1), certes poreuse, mais bien réelle entre réseaux sociaux: ce que serait Facebook et « réseaux de communication » 298(*): ce que serait Twitter.

(1) « Beaucoup de gens utilisent à la fois Facebook et Twitter. Twitter n'est pas un réseau social, mais un réseau de communication qui tisse des relations sociales. »

Biz Stone, cofondateur de Twitter, « Testons les usages commerciaux de Twitter », Le Monde, 24 juin 2009.

 

(1) « La sociologue et ethnographe Liz Pullen [...] a identifié trois façon d'utiliser et de comprendre Twitter : comme un réseau d'information, comme une plateforme de microblogging, et comme un réseau social.

« Si on pense en terme de réseau social, l'important est de penser l'intégrer de nouveaux utilisateurs au réseau existant, et là dessus twitter échoue complètement »

[...]

Twitter n'est pas vu par ses fondateurs comme un site de réseau social : « les gens s'inscrivent, ont des célébrités à suivre et ne savent pas comment localiser d'autres personnes », explique-t-elle encore.

[...]

Elle conclue : voir simplement Twitter comme un système de distribution d'information ou de suivi d'updates de célébrités le rend « remplaçable » (Les internautes s'inscrivent pour suivre la mouvance, mais ne sont pas assidus). Les gens qui considèrent l'outil comme un réseau social « sont ceux qui resteront le plus longtemps sur la plateforme« , pour y retrouver leurs amis notamment. Avec un système d'intégration digne de ce nom, Twitter pourrait être capable de former des utilisateurs plus fidèles.

Pour l'instant, Biz Stone, fondateur de Twitter, ne semble pas encore avoir clairement tranché entre les deux orientations. Rappelons-nous ce qu'il avait déclaré dans une interview au journal Le Monde : « Twitter n'est pas un réseau social, mais un réseau de communication qui tisse des relations sociales » »

Une approche sociologique de Twitter-Le 10 septembre 2009 par Palpitt.

 

· Ce que révèlent leurs réponses à la question : «  Twitter vs Facebook : Quel outil pour quel usage ? », qui leur fut posée par l'un des journalistes enfermés :

· « A première vue et à chaud :
Twitter : à priori plutôt pour des bribes de news sur des domaines relativement définis.
Facebook : plus personnel et profond, pour la recherche d'émotions plutôt que de données. »

· « Pourriez-vous commencer par engager la conversation sur Twitter et Facebook. Le point de départ est là. Et puis ce n'est pas Twitter vs Facebook, les deux plateformes sont très complémentaires. »

· « J'utilise exclusivement Twitter si je dois glaner des informations sur un réseau social.
Ce qui me plaît, c'est le côté «breaking news» qui nous force à nous renseigner sur l'information. Bien sûr, un article détaillé et approfondi sera toujours mieux, mais indirectement il nous enlève le fait d'aller approfondir le sujet. Il nous mâche une partie du travail, en somme.
Et le fait que Twitter soit en partie impersonnel renforce ce besoin d'aller vérifier l'information et ainsi participe à la construction de notre propre opinion sur un sujet. »

· « [...] J'utilise de moins en moins Facebook au quotidien et m'en sers de même que d'autres pour des échanges plus personnels (possibles également sur Twitter avec le DM).
Twitter est pour moi une plateforme de veille et de réactivité : veille par hashtags sur des sujets qui m'intéressent professionnellement (ie. politique) et réactivité en diffusant de l'info qui me paraît pertinente à destination de mes followers. »

· « Facebook : moi, ma trombine, ma famille, ma vie, mon oeuvre, mes (très nombreux) potes (the big compétition !), mon fan club, mes groupes... pour avoir ou donner des news des +/- proches.
Facebook : dîner famille, fête entre potes, cocktail dînatoire.

[...]

Après à peine une semaine de Twitter, je trouve l'accès open et le relatif anonymat très rafraichissant et stimulant. Ca bouillone et ca donne envie d'aller plus loin dans l'info. Facebook est beaucoup plus perso et ego. »

 

· « En tant qu'internaute et fervente utilisatrice de Facebook et de Twitter [...], je pense qu'ils ont des fonctions tout à fait différentes :

Twitter est plus dans l'instantané et dans l'information. Les tweets que l'ont reçoit relatent l'information brute, en ne donnant que très peu son opinion... Ou bien c'est celui des blogeurs qui est mise en avant, car on tweete avant tout les informations qui nous ont intéressées, surprises et que l'on a envie de partager...

[...]

Sur Facebook aussi on partage de l'info, mais il s'agit d'infos beaucoup plus personnelles.
En effet, lorsque l'on utilise Facebook, c'est plus pour appartenir à un cercle, à des groupes et surtout, pour rester en contact avec les gens que l'on a pu rencontrer aussi bien au coin de sa rue qu'à l'autre bout du monde. Facebook est quelque chose de beaucoup plus personnel, où l'on affiche clairement sa vie, ses petits bobos et autres mésaventures de la vie quotidienne alors qu'on ne se livrera que très peu sur Twitter. [...]»

· « [...]La communication sur Twitter tient plus du «SMS Agence Presse» incitant éventuellement à chercher plus loin que de l'outil permettant une recherche de fond.

[...] Facebook [...] permet beaucoup plus de créer un espace virtuel fourre-tout ou l'on peut à la fois se distraire, créer du lien, développer et partager sa pensée, en somme faire ce que l'on veut sous des formes plus riches et variées en contenu.

De plus Facebook intègre des fonctionnalités de type Tweet qui démontrent certaines convergences. »

· « J'ai eu un compte FaceBook. Je l'ai gardé quelques semaines [...] Pour moi, malgré son aspect sympa de partage, FaceBook aboutissait à une énorme perte de temps : je recevais tous les jours des tas de messages, de photos, de vidéos, de commentaires de la part de mes `amis'. Alors c'est peut-être un tort mais il se trouve que mon réseau personnel dans la `vraie vie' me suffit tel que, sans avoir besoin de cet outil pour l'entretenir ou l'étoffer. [...]

Twitter [...] Depuis plusieurs moi je l'utilise pour le boulot : il suffit de trouver les bonnes personnes à suivre et cela devient un fantastique outil de veille et de partage d'info. [...] »

· « Je persiste, mais je pense que tout dépend du réseau que l'on se fait.
[...]
Twitter me semble être un cimetière de liens, [...] c'est surtout à mon avis l'outil de la blogosphère, qui s'échange des liens. »

· «Personnellement j'ai été surprise que le test porte sur Facebook (inutile encore plus pour cette expérience) et Twitter (qui a complètement sa place ici).

En effet autant Twitter a, selon moi, vocation de quasi (je dis bien quasi !!!) agence de presse.

[...]

Bref, pour moi Twitter est incontournable dans mon quotidien alors que Facebook ne me sert à rien sinon à passer le temps le peu de fois où j'y passe (et encore mon temps serait mieux utilisé ailleurs !). »

 

· «Je ne vois pas trop l'avenir de Twitter.
Trop compliqué de voir qui suit qui, de visualiser les liens entre les personnes, et d'avoir vite beaucoup de suiveurs. Et on est trop vite debordé de messages dès qu'on followe un hyperactif.
Facebook à mon avis, c'est parti pour etre l'endroit où la vie se passe. [...].
 »

· « Je vais sur Twitter en passant, vite fait, où je trouve en vrac des infos sur la politique principalement et parce qu'il faut bien être dans l'esprit de son temps, mais je reste sur Facebook au moins trois heures par jour, le temps d'enrichir ma page de contenu, musical la plupart du temps, et à partager des infos concernant les artistes de jazz que j'aime et qui, étonnamment, ont tous accepté les invitations que je leur ai adressé ! [...] ».

· «Personnellement, je n'ai pas du tout les mêmes réseaux sur Facebook ou sur Twitter et donc pas le même usage. Peut-être n'y a-t-il pas le même profil d'utilisateurs sur les 2 réseaux ? La plupart de mes followers (et wings) de Twitter sont aussi présents sur Facebook, l'inverse pas forcément.

Facebook c'est plutôt pour un usage personnel, un échange plus «intimiste» avec des amis du bout du monde, la famille... etc. C'est plus ludique et divertissant

[...]

Twitter par contre est un formidable outil de veille professionnelle grâce à des outils comme Tweetdeck. Ce que j'apprécie sur Twitter c'est la rapidité et la réactivité. Egalement le côté ouvert sur le monde. Twitter permet des rencontres enrichissantes (virtuelles certes mais intéressantes) entre personnes partageant les mêmes centres d'intérêt. Sur Facebook je dirais que c'est simplement pour rester en contact sans forcément des échanges approfondis. »

 

Synthèse :

Les commentaires aux billets du blog des cinq journalistes enfermés étaient pour l'essentiel le fait de particuliers et sont ainsi révélateurs de l'usage de ces deux réseaux par les publics du premier de l'édition.

On y apprend que Facebook et Twitter sont pour eux deux outils complémentaires :

Le premier est un espace personnel, intime, un « chez soi » virtuel dans lequel ils parlent d'eux, leurs vies, et leurs passions,...et avec lequel ils entretiennent leurs réseaux familiaux et amicaux.

Le second est lui un espace de veille, échange, diffusion, et partage d'informations brutes, inscrit dans l`instantanéité et l`actualité, qui peut parfois déboucher sur des relations (essentiellement professionnelles ou fondées sur des centres d'intérêts communs).

Et également que, seul Twitter, l'outil qui a émergé le plus tardivement et qui est le moins utilisé en France, constitue pour eux un véritable vecteur d'informations.

Etant entendu qu'ils ne l'envisagent pas comme un véritable média, mais comme un simple complément et auxiliaire aux sources d'informations traditionnelles, qui sont pour eux les organes de presse généraliste et quotidienne. Et ce, bien qu'ils admettent parfois se contenter des informations qui y sont délivrées.

« Bien sûr, un article détaillé et approfondi sera toujours mieux, mais indirectement il nous enlève le fait d'aller approfondir le sujet. »

 

Avec l`idée qu'ils n'investissent pas ce réseau social ou de communication dans l`espoir d'obtenir des réponses et solutions à des problèmes juridiques299(*), mais l'envisagent comme un vecteur d'informations d'actualité.

« Si l'on suit des gens, c'est pour être mis instantanément au courant [des] actualité[s] »300(*).

Ainsi, s'ils ne répondent pas aux besoins en informations juridiques des particuliers, les réseaux sociaux ou de communication peuvent contribuer indirectement à leur meilleure connaissance du droit; en les maintenant en permanence informés des actualités parmi lesquelles figurent celles de ces lois, denses, peu claires et foisonnantes, qu'ils ne sont pas censés ignorer....

Etant à préciser que les particuliers soulignent l'importance des membres qui constituent leurs réseaux dans la qualité des informations qui leur sont délivrées.

· « Je persiste, mais je pense que tout dépend du réseau que l'on se fait. »

· «Celui qui utilise Twitter doit nécessairement sérier quels sont les sujets qu'il veut suivre, et constituer son réseau en fonction. Je suis nettement moins de comptes que vous, et je suis très informée de ce qui se passe en dehors de mes frontières... Si vous n'avez pas reçu ces informations, c'est que votre réseau n'était pas correctement paramétré. »

· «Peut-on parler de Twitter dans l'absolu ? La qualité des infos qu'il vous apporte dépend des comptes auxquels vous êtes abonnés. »

 

* 294 Village de la justice : Gazouiller sur Twitter ou facebooker, les avocats vont-ils finir par en perdre leur latin ?

* 295 Site 13 lignes : c'est suffisant pour résumer la situation : « 5 jours sans 13 lignes » -6 février 2010.

* 296 « Cinq journalistes-cobayes pour étudier la "construction de l'information" sur Internet », Le Monde.fr.

* 297 5 jours sans 13 lignes : « Cinq journalistes se sont enfermés pendant cinq jours dans un gîte du Périgord, avec pour seul contact avec le monde extérieur, les réseaux Facebook et Twitter. L'objectif était de voir s'ils pouvaient exercer leur métier avec ces seules sources d'information et quelle est la fiabilité des médias sociaux en vogue. Un compatriote participait à l'expérience. Voici sa conclusion générale: « Ce qu'on a découvert, c'est que Twitter est un réseau, un système d'alerte et de recherche de contact. » Ouah! Je profite de ces lignes pour vous rapporter d'autres expériences semblables dont on a moins parlé. Dix personnes ont vécu dans leur voiture pendant un mois. Leur rapport final conclut que la voiture « est un véhicule individuel motorisé et confortable qui permet de se déplacer, d'écouter de la musique et de commander des burgers à travers un micro ». Notons aussi la « semaine avec un seul couvert » où un homme a pris tous ses repas sans couteau. Il conclut que la fourchette permet bien de saisir des morceaux de viande sans les toucher, mais pas de les couper en petites parts... »

Blog Huis clos sur le net : Commentaire Enseignement: « « Les médias traditionnels d'un côté, les réseaux sociaux de l'autre. L'idéal reste donc d'avoir les deux. L'un pour savoir ce dont on parle. L'autre pour comprendre ce dont on parle. » Oui, si on se prive de l'un des deux, ça manque. un peu comme le téléphone et le mail : le 1er est mieux pour entendre son interlocuteur, le 2ème pour envoyer du texte ou des images ; ou le vélo et la voiture : le 1er pour flanner sur les chemins du Périgord, le 2ème pour faire 600 km sur l'autoroute. Si on se prive de l'un des deux, ça manque. Et dans les «médias traditionnels», il y a TF1 et France Inter, c'est pas pareil non plus... Et sur France Inter, il y a «là-bas si j'y suis» et «rue des entrepreneurs», c'est différent aussi. Si on se prive de l'un des deux, ça manque. C'est pas un peu de l'enfonçage de portes ouvertes, cette expérience ? »

Blog huis clos sur le net : Commentaire réflexion:« Huis clos sur le net : « Cinq jours pour découvrir que les journalistes informent, twitter et facebook relaient ? » Mais ce n'était pas le postulat de base, ça ? Parce que tout le monde le sait... »

* 298 « Testons les usages commerciaux de Twitter », Le Monde du 24 juin 2009.

* 299 Pour rappel, les particuliers sont avant tout, à la recherche de consultation juridique, voire d'explications du droit.

* 300 « La course « aux followers » », Le Monde.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Tu supportes des injustices; Consoles-toi, le vrai malheur est d'en faire"   Démocrite