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Les systèmes fourragers des zones montagneuses: contraintes et intérêts des fabacées dans la fixation des sols et l'accroissement des ressources herbagères des petites exploitations

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par Slim Slim
Institut national agronomique de Tunisie - Docteur en sciences agronomiques 2012
  

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1.2. Agriculture durable

Selon McAdam (2004) le concept d'agriculture durable fait partie intégrante du concept de développement durable. Le rapport sur les stratégies relatives à l'agriculture durable présenté par BIFAD (1988) (Borad of International Food and Agricultural Development Task Force), a donné plusieurs définitions de l'agriculture durable dont on site :

- c'est la gestion réussie des ressources naturelles qui permet à l'agriculture de satisfaire les changements des besoins humains, tout en maintenant et, si possible, en augmentant la base des ressources et en évitant la dégradation de l'environnement.

- C'est l'habilité d'un système agricole de maintenir sa production à travers le temps sous l'influence des pressions sociales et économiques.

- L'agriculture durable est celle qui devrait conserver et protéger les ressources naturelles et permettre à la fois une croissance économique à long terme, par la gestion rationnelle de toutes les ressources exploitées, en vue de d'aboutir à des rendements durables.

- C'est l'agriculture qui : i) assure la conservation et l'utilisation des ressources internes et externes aussi efficacement que possible ; ii) est écologiquement saine ; c.à.d. qu'elle améliore l'environnement naturel et n'y provoque aucune nuisance ; et iii) est économiquement viable en ce qu'elle assure des revenus raisonnables relatifs aux investissements agricoles.

Le concept d'agriculture durable et les pratiques qui en découlent ont été rénovés dans divers pays depuis environ 20 à 25 ans. Ils en ont pris leur essor comme conséquences des abus de l'agriculture industrielle promue en Europe occidentale par le Marché Commun (PAC, politique agricole industrielle).

L'agriculture productiviste se caractérise par des apports massifs, et souvent irrationnels, d'intrants : machinisme, énergie, engrais, pesticides des assolements simplifiées à l'extrême ou même la monoculture, qui favorise significativement les photogènes (le piétin des céréales, par exemple) et l'amélioration de la résistance des mauvaises herbes ce qui se traduit par des doses de plus en plus élevées de pesticides. Elle se singularise aussi par un élevage intensif avec des effluents non contrôlés qui polluent les rivières et les nappes phréatiques. La réduction des taux de matière organique dans les sols et leur compaction corrélative accroissent le ruissellement et son corollaire les inondations. Les labours favorisent la minéralisation rapide de la MO par oxygénation et oxydation, d'où la réduction de la porosité et la compaction des sols. Cette compaction résulte aussi des passages répétés de grosses machines et par la formation et le maintien de la semelle de labour. La diminution de l'activité biologique favorise la prolifération des pathogènes résultants de l'élimination organismes producteurs d'antibiotiques et des amibes (nettoyeuses). En somme l'agriculture productiviste est une utilisation excessive des engrais, des pesticides, des semences (OGM) et du machinisme agricole. Dans la culture du blé, par rapport à l'AP, l'AD diminue les rendements de l'ordre de 10 à 12% en moyenne et les coûts de production d'environ 30%. Les traitements d'herbicides et pesticides sont de 4 à 6 annuels en AP, mais seulement 1 à 2 en AD. La gestion de l'AD nécessite peu de matériel agricole spécialisé (Le Houérou, 2004).

1.2.1. Concept du développement durable

Le développement durable peut être défini comme un développement qui satisfait les besoins des sociétés actuelles sans compromettre l'aptitude des générations futures à satisfaire leurs propres besoins; qui exige la gestion prudente des ressources disponibles et des capacités de l'environnement et la réhabilitation de l'environnement dégradé à cause de la surexploitation; et qui adopte les objectifs critiques suivants relatifs au développement et à l'élaboration des politiques de développement :

- l'amélioration de la croissance et de la qualité;

- la nécessité de remédier aux problèmes de la pauvreté et de satisfaire les besoins

humains;

- la prise en considération des problèmes de la croissance de la population et de la

conservation des ressources naturelles;

- la réorientation de la technologie de façon qu'elle soit plus adaptable aux

conditions locales;

- la gestion du risque; et

- la fusion des problèmes environnementaux et économiques dans la prise des

décisions dans le domaine du développement durable (Nahal, 1998 et McAdam, 2004).

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery