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Ajustement d'une PME familiale à  son environnement socio économique: le cas de la société Mballa et fils SARL

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par Désiré Jules Ndoumou Foe
Université catholique d'Afrique Centrale - Master en socio anthropologie du développement 2007
  

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I.2 Résultats obtenus en rapport avec l'objectif 2 : Assainir le climat organisationnel.

La diffusion de la nouvelle culture d'entreprise « performance et discipline » était la clef de voute de la politique d'assainissement du climat organisationnel. Pour réaliser cet objectif essentiel, nécessaire à l'assainissement du climat organisationnel, les actions ci-après ont été menées.

Dans un premier temps, des photocopies du règlement intérieur ont été distribué à l'ensemble du personnel. Le personnel et particulièrement les plus anciens ont demandé à plusieurs reprises s'il s'agissait d'un nouveau règlement intérieur. Leurs doutes étaient rapidement dissipés en apercevant la signature du fondateur au bas du document.

Ensuite, le règlement intérieur a servi de socle à la mise en place d'un système disciplinaire. Des documents tels que le code du travail et la convention collective des industries de transformation ont complété le cadre réglementaire mis autour de l'entreprise. Des réunions de sensibilisation ont été organisées avec le personnel administratif et l'encadrement technique pour l'utilisation de ces documents.

Un système disciplinaire avait aussi été mis sur pied. Ainsi, en cas d'indiscipline, une demande d'explication était émise, la réponse à cette dernière intervenait dans les 48heures qui suivaient, et donnait lieu à un entretien. Cet entretien avec le mis en cause était mené par nous-

mêmes en collaboration avec deux membres de l'encadrement. Cet entretien permettait au mis en cause de s'expliquer verbalement sur les faits qui lui étaient reprochés. En effet, le niveau théorique étant bas au sein du personnel, la réponse écrite à la demande d'explication ne donnait qu'une vision approximative de la situation. Après cet entretien, une décision était prise collégialement, l'accent étant mis sur la sensibilisation et non sur la répression. L'impression d'un système juste, équitable et participatif était rapidement ressentie par le personnel. Ces impressions étaient collectées aussi bien auprès des employés impliqués que de leurs collègues.

L'équipe a réalisé des fiches de fonctions du personnel administratif. Il était procédé après entretien au découpage des rôles, en attribuant des objectifs à atteindre simples et mesurables.

En février 2007, l'équipe a évalué les performances du personnel temporaire. A cet effet, des fiches d'évaluation des performances du personnel temporaires ont été établies. Les critères de performances ont été fixés en collaboration avec l'encadrement technique. Après avoir effectué les notations, des séances d'entretiens auxquelles participaient le commanditaire et deux membres de l'encadrement technique, ont permis de discuter avec chaque employé sur l'évolution de sa carrière au sein de l'entreprise. Les meilleurs ont bénéficié d'avancements de catégories et d'échelons, ainsi que d'un plan de formation adapté. Les moins performants parmi les employés temporaires ont vu leurs contrats résiliés.

Le personnel temporaire bénéficiait d'une période de repos annuel, lorsque l'activité était en baisse, avec une prime de retour de congés de 20 000 FCFA. La procédure d'immatriculation des temporaires à la CNPS était engagée. Les déclarations de l'ensemble du personnel à la CNPS étaient effectives.

En collaboration avec le cabinet BIBA Conseil Sarl, nous avons rédigé un manuel de procédure sur le traitement des salaires de la SMF. La gestion du problème des avancements et des anciennetés gelés du personnel permanent faisait l'objet de négociations avec les représentants du personnel, sous la tutelle de l'inspecteur du travail territorialement compétent.

Les réunions de coordination se tenaient déjà au sein des services techniques, deux fois par semaines, il était question de favoriser le dialogue au sein des équipes. Deux séances de formation en animation d'équipes et en gestion des conflits à l'attention de l'encadrement technique ont été réalisées.

Depuis le mois de juillet 2006, les salaires étaient payés régulièrement avant le 8 de chaque mois, tel que prévu par l'article 68 (2) de la loi N°92-007 du 14 août 1992 portant Code du Travail de la République du Cameroun.

Pour mettre l'accent sur les performances individuelles, l'équipe a mis en place de nouvelles procédures de recrutement nécessitant une analyse préalable des besoins exacts en personnel en quantité et en qualité. Trois étapes dans le recrutement ont été formalisées, à savoir : La sélection

des candidatures, les entretiens de recrutement et les tests pratiques.

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"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo