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La crise de la dette souveraine dans la zone euro (2009-2011)

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par Charbel Hatoum
Universite Antonine - Liban - Gestion des affaires - option Finance 2012
  

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C- Le Portugal

Les causes de la crise au Portugal s'expliquent par les facteurs suivants :

- Une fragilité économique : Après l'année 2001, l'économie portugaise a confronté de nombreux problèmes structurels qui se manifestent par :

1. une faible croissance du PIB. Ce taux se situe à l'ordre de 1.1% entre 2001 et 2007.

2. un taux de chômage très important qui a augmenté de 5.1% en 2002 à 10.9% en 2010.

3. un déficit budgétaire qui a augmente de -3.4 % du PIB en 2002 à -6.5% en 2005 jusqu'à -10.2% en 2010.

4. un pouvoir d'achat le plus bas de la zone Euro et un salaire moyen de 800 euros.

De plus, ce pays confronte un problème au niveau de sa compétitivité et de la productivité de son économie, lié au niveau pauvre de formation dans ce pays existe une compétitivité et une productivité de l'économie très faible, cette faiblesse est liée au niveau pauvre de formation dans le Portugal. L'OCDE annonce que 20% des portugais entre 25 et 64 ans possèdent de diplômes d'enseignement secondaire, tandis que 70% est la moyenne dans les autres pays de l'OCDE25(*).

- Une manque d'une convergence réelle après l'adoption de l'euro : après la convergence nominale (l'adoption de l'Euro), le Portugal n'a pas connu une convergence réelle. La convergence nominale a facilité au Portugal son endettement à des taux d'intérêts faibles. L'absence de la convergence réelle a interdit l'ajustement de la politique économique du pays à la réalité des marchés.

- Un endettement privé énorme : en additionnant les dettes privées (ménages et entreprises) avec la dette publique, la dette du Portugal dépasse 300% du PIB contre 240% du PIB en Grèce. Ensuite la dette privée atteint 238% de la richesse nationale contre un taux de 120% en Grèce et 210% en Espagne. Ces charges ont une influence négative sur la consommation et sur l'investissement.

- Une crise politique grave : l'élection législative de l'année 2009 n'a pas conduit à la formation d'une majorité parlementaire réelle qui peut définir une vision économique précise. Ce cas a permis de mettre des barrières devant les reformes économiques dans le pays, et ensuite cette situation à obstruer l'aide du FMI et de la BCE pour confronter la crise.

D- L'Espagne

Après 15 ans de croissance, l'économie espagnole est touchée par la crise d'euro en 2010, après la Grèce, l'Irlande et le Portugal.

La population a augmenté dans ce pays grâce à une croissance démographique rapide et à l'immigration. Ceci a conduit à une augmentation dans la demande des logements. En plus, les conditions pour obtenir des crédits bancaires dans l'Espagne sont très faciles, ces deux facteurs ont provoqué une expansion dans le secteur immobilier et une grande hausse dans l'offre de logement par rapport à la demande. L'Espagne a construit 800000 logements par an entre 2005 et 2007, tandis que la demande se situe à un niveau de 350000 logements par an dans cette période. Cette expansion explique en partie la crise, notamment quand les prix de logement ont chuté grâce à la bulle immobilière qui a provoqué la crise financière de l'année 2008.

Ensuite le model économique de l'Espagne est caractérisé par une faible capacité d'amélioration de la productivité dans le domaine de l'industrie26(*).

A coté de ces facteurs, la jeunesse espagnole est mal formée. Nombreux sont les jeunes qui sont attirés par le travail dans le secteur de construction ou les salaires sont élevés pendant les années d'expansion. Ils ont alors quitté le système scolaire. Force est de rappeler que le taux d'échec scolaire en l'Espagne est le plus élevé en Europe. On note qu'un tiers des jeunes qui quittent l'école dans l'Espagne sans diplôme. La plupart des diplômés en l'Espagne occupent des emploie sans relation avec leurs diplômes.

Il est important de savoir que la crise de l'Espagne est un résultat direct de la dépendance de l'économie de secteur immobilier mal organisé, et de la main d'oeuvre non professionnelle et mal formée.

* 25 Pasquet, J.M. (2011). Lisbonne : la crise est-elle moins pénible au soleil ? Les Echos, N. de 29/11/2011.

* 26 Etude économiques de Matilde Perez, Elies Furio Blasco et Christel Camarasa (professeures a l'université Lyon 2 et 3), publiée en 31/05/2011. Sur le site www.lejournaldunet.com/economie.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand