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Protection des espèces et conservation durable de la biodiversité. Etude comparative en droit français et québécois de l'environnement

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par Eric NYANDA
Université de Limoges - Master 2 en Droit International et Comparé de l?Environnement  2006
  

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Paragraphe 4 Protection de la biodiversité : aller à l'éssentiel

Pourquoi depuis la tenue en 1992, du célèbre sommet de Rio organisé par les nations unies et la ratification la même année de la convention sur la diversité biologique (CDB) n'est-on pas parvenu à protéger la biodiversité ?

D'abord parce que la notion de patrimoine naturel telle qu'elle est envisagée dans les conventions internationales est en décalage avec l'appréhension qu'en ont les populations locales.Dans les instances internationales,tout est considéré comme patrimoine à conserver et à transmettre ce qui conduit parfois à exclure les hommes d'une nature sanctuarisée ou encore à déplacer leurs villages...Alors même que dans certaines langues,le mot patrimoine n'existe pas.Il est donc plus pertinent « d'identifier les éléments de la nature auxquels les peuples sont attachés car il existe bien des patrimoines locaux dont la composition est très diverse ».L'objectif est de mieux cerner la diversité des connaissances,des pratiques et techniques rattachées aux patrimoines locaux afin d'imaginer avec les décideurs, les stratégies de conservation les mieux adaptées aux réalités.Par exemple,on peut responsabiliser certains membres d'une population en les associant aux projets de conservation.

Ainsi,on peut confier aux populations locales la gestion durable et la valorisation de certaines ressources comprises dans les limites de leur territoire.On peut aussi encourager la valorisation de la biodiversité sous de nouvelles formes.La labéllisation de productions locales est une piste intéressante : elle peut permettre de sauvegarder la diversité du vivant,tout en relançant l'économie et en luttant contre la déprise rurale,le manque d'entretien de certains espaces, mais aussi la surexploitation de certaines ressources. Puis, il est illusoire de vouloir attribuer une valeur

économique à la biodiversité. La représentation économique du monde repose sur la distinction première entre les agents humains et les biens à leur disposition,réduit la biodiversité à son utilité identifiable pour les hommes.Or,pour des raisons éthiques,certains se refusent à dire qu'une espèce végétale ou animale par exemple a ou n'a pas une utilité au risque de voir disparaître une espèce « inutile ». La biodiversité ne peut pas être considérée comme une matière première destinée à produire des biens divers parce qu'elle n'est pas sous contrôle humain et parce qu'elle n'est pas un bien économique au sens propre du terme. Les critères patrimoniaux et les critères économiques ne peuvent pas à eux seuls, être des politiques éfficaces de protection.Quelles sont donc les solutions ? Il faut distinguer l'important de l'accessoire. Pour que les gouvernants prennent des décisions effectives, il faut qu'ils puissent se référer à des échelles de gravité élaborées par les scientifiques et à un diagnostic des points réellement critiques. Et ici, les choses sont considérablement plus complexes que pour le changement climatique. Pour contrôler l'érosion de la biodiversité, il faut analyser, au cas par cas, à une échelle locale d'abord, régionale ensuite. C'est ce manque de hiérarchisation qui conduit à la banalisation des problèmes et à la paralysie de l'action.

Enfin, il ne faut pas oublier que la conservation doit être aussi une lutte contre la précarité.

IIème PARTIE: Sauvegarde du patrimoine naturel par la consolidation d'un réseau d'aires protégées.

L'objectif premier des pouvoirs publics est d'établir un réseau d'aires protégées,de parcs nationaux à l'intérieur desquels, les espèces seraient protégées. Cette protection vise au maintien des habitats, niches écologiques nécéssaires à la vie et à la reproduction des espèces.

Chapitre 1: Consolidation d'un réseau d'aires protégées et protection intégrée des espèces et des espaces.

Si au Québec la tendance est mis sur le renforcement du réseau d'aires protégées, en France l'accent est mis sur la protection intégrée des espèces et des espaces.

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