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Les actions de l'ULCR en matière de lutte contre le racket à  Abidjan: le cas de la commune de Marcory.

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par N'Guessan Hyacinthe KOUADIO
Université Félix Houphouet Boigny d'Abidjan - Master 1 2013
  

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CHAPITRE II : CADRE METHODOLOGIQUE

I- TERRAIN D'ENQUETE

Notre étude est circonscrite dans la ville d'Abidjan précisément dans la commune de Marcory. La commune de Marcory est située à équidistant du plateau, le centre des affaires, du port autonome d'Abidjan et de l'aéroport. Elle fait partie des treize (13) communes du District d'Abidjan.

Notre choix a porté sur la commune de Marcory pour trois raisons essentielles : d'abord, parce que nous y résidons. Ensuite, nous avons accès facilement aux données de l'enquête à Marcory. Enfin, pour réduire le coût de l'enquête.

II- POPULATION D'ENQUETE

Concernant la population à enquêter, nous avons décidé de choisir différentes catégories au sein de la population qui ont un lien direct ou indirect avec notre objet d'étude. Nous avons diversifié le plus possible nos sources d'informations afin d'avoir un large éclairage de notre objet d'étude. Ainsi, nous nous sommes intéressés :

- Aux transporteurs qui sont certainement les opérateurs économiques les plus exposés au racket du fait de leur mobilité et de ce fait, les plus en contact avec les forces de l'ordre. Les nombreux conflits entre transporteurs et forces de l'ordre auxquels l'on assiste depuis quelques années, n'en sont que l'illustration parfaite ; avec quelques fois mort d'homme. KANE M. (2003). Ils sont prioritairement concernés par notre étude car leur adresser un questionnaire nous permettra de mieux évaluer les actions de l'ULCR en matière de lutte contre le racket. Par ailleurs, ils pourront proposer des solutions susceptibles de réduire autant que

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possible, à défaut de l'enrayer totalement, l'impact négatif de ce phénomène sur l'activité économique.

- A la population de Marcory, qui est à la fois victime, témoin et acteur du racket. Dans cette optique, elle nous permet de mieux appréhender notre objet d'étude.

- Aux agents de l'ULCR parce qu'ils sont à même de décrire d'une part, les situations auxquelles ils sont confrontés dans la lutte contre le racket et

d'autre part les actions qu'ils mènent pour combattre ce phénomène.

- Aux agents des forces de l'ordre qui sont généralement cités dans ce phénomène. Les interroger, nous permet non seulement d'avoir leur opinion sur les actions que mène l'unité en vue de réduire le racket mais aussi et surtout les solutions qu'ils proposent.

- Aux autorités et agents de la mairie de Marcory en vue d'évaluer le niveau du racket dans cette commune et recueillir leurs solutions.

III- ECHANTILLON

Nous avons opté dans le cadre de notre étude pour la technique du choix raisonné dans la mesure où dans certains cas, notamment en milieu institutionnel, il y a la contrainte du respect de la hiérarchie des enquêtés tandis qu'en milieu ouvert, la liberté est donnée d'interroger tout le monde.

Notre échantillon de 91 personnes est reparti comme suit :

? Au niveau des autorités et agents de l'ULCR:

- 5 policiers dont 2 Officiers et 3 Sous-officiers ;

- 4 gendarmes dont un Officier (Commandant adjoint de l'ULCR) et 3

sous-officiers ;

- 1 Sous-Officier des Douanes ;

- 3 soldats des FRCI.

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? Au niveau des autorités et agents de la Mairie de Marcory :

- 4 agents de la Police Municipale ;

- 2 secrétaires dont la secrétaire particulière du Maire. ? Au niveau de la Population de Marcory :

- 23 commerçants dont 3 marocain et 5 libanais ;

- 1 enseignant ;

- 2 étudiants ;

- 1 juriste ;

- 2 sociologues ;

- 1 psychologue.

? Au niveau des transporteurs :

- 1 responsable de la CNGRCI ;

- 12 chauffeurs de taxis communaux et de taxis compteurs dont 1 mis en

cause par l'ULCR ;

- 5 propriétaires de véhicules de transport en commun.

? Au niveau des agents des forces de sécurité :

- 10 policiers dont 1 Commissaire, 3 Officiers et 6 Sous-Officiers parmi lesquels 1 est mis en cause par l'ULCR ;

- 6 gendarmes dont 1 officier et 5 Sous-Officiers ;

- 7 agents des FRCI.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle