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Les determinants de l'efficacité interne du sous secteur éducatif primaire: cas du Burkina Faso

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par Adama Tiendrebéogo
Institut de Recherche Empirique en Economie Politique - Master en Economie Publique et Statistique Appliquée 2008
  

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I-2: CONCEPT D'EFFICACITE INTERNE

Selon PSACHAROPOULOS & WOODHALL (1988), cité par Hamidou Nacuzon SALL8, l'efficacité interne de l'éducation s'intéresse aux relations entre les inputs éducatifs et les résultats scolaires ou académiques, soit à l'intérieur du système éducatif dans son ensemble, soit au sein d'une institution scolaire déterminée. Toute mesure tendant à établir l'adéquation entre les résultats obtenus par les formés et les objectifs pédagogiques (ceux-ci étant exprimés en termes de savoir, savoir-faire, savoir-être, etc.) peut contribuer à évaluer l'efficacité interne.

Selon toujours Hamidou Nacuzon SALL, Stricto sensu, et afin de la distinguer de l'efficience, l'efficacité interne doit être considérée comme le degré de transformation des caractéristiques pédagogiques des inputs effectifs d'entrée en fonction des objectifs pédagogiques. L'efficacité décrit le rapport entre les résultats pédagogiques obtenus et les objectifs pédagogiques visés. Elle s'attache à mesurer le nombre de formés achevant le programme de formation, le nombre de formés obtenant le diplôme offert par le programme de formation, la nature ou la qualité des compétences réellement « démontrées », la nature ou la qualité des résultats partiels en cours de formation, la nature ou la qualité des résultats obtenus en fin de formation.

8 Hamidou Nacuzon SALL dans sa thèse « Efficacité et équité de l'enseignement supérieur : Quels étudiants réussissent à l'Université de Dakar ? » Année Universitaire 1995-1996.

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En ce sens, l'efficacité interne résulte de la comparaison des comportements observables (résultats du processus d'enseignement apprentissage) d'un formé ou d'un groupe de formés aux objectifs d'apprentissage correspondants. Les notes obtenues aux contrôles effectués en cours de formation ou à la fin de celleci sont des indicateurs d'efficacité interne.

Cependant, l'efficacité interne s'exprime mieux par les taux de passage en classe supérieure, les taux de réussite à des examens, les taux de redoublement ou d'abandon. Retenons qu'elle s'exprime aussi par le niveau des acquisitions scolaires des élèves.

L'évaluation de l'efficacité interne peut concerner un système ou un soussystème d'enseignement, un niveau d'enseignement, un programme d'enseignement ou de formation.

L'efficacité peut être évaluée en comparant les résultats obtenus dans une même classe par les élèves, dans un même établissement par des élèves appartenant à plusieurs classes de même niveau, dans une localité (dans une même ville ou région) par des classes de même niveau, dans un pays par des établissements de même niveau.

Cependant, de telles comparaisons requièrent des critères très précis et doivent être menées avec prudence, car à l'intérieur d'un même établissement, et pour des classes de même niveau, les résultats obtenus par les élèves pourraient varier en fonction de multiples facteurs, par exemple : le niveau de formation et l'expérience professionnelle des enseignants, le profil psychologique des élèves, le niveau de la classe...

Certaines comparaisons paraissent également plus « réalistes » à certains niveaux d'enseignement. Par exemple, la comparaison des résultats obtenus par des élèves qui suivent le même programme d'enseignement, niveau après niveau (de l'enseignement élémentaire à la fin de l'enseignement secondaire), semble plus utile que la comparaison des résultats obtenus par des apprenants de même

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niveau, mais qui suivent des programmes différents (par exemple dans les facultés des universités).

L'objet des comparaisons et, surtout, l'utilisation qui pourrait être faite des résultats des comparaisons, semblent imposer des approches extrêmement prudentes, tout au moins lorsqu'il s'agit stricto sensu de l'efficacité interne.

Dans le présent travail, l'efficacité interne est vue d'une part sous l'angle du taux de passage en classe supérieure et des taux de redoublement ou d'abandon ; d'autre part elle est vue sous l'angle des acquisitions scolaires ou acquisitions cognitives des élèves, mais également sous l'angle des disparités qui existent entre ces derniers.

Cette analyse de l'efficacité interne concerne le seul sous-système éducatif primaire. Elle est faite au Burkina Faso en comparant les résultats obtenus par les élèves suivant le même programme d'enseignement dans les classes du Cours Moyen première année, correspondant à la cinquième année du primaire (CM1).

I-3 : DETERMINANTS DES ACQUISITIONS SCOLAIRES,
DETERMINANTS DU REDOUBLEMENT ET DES ABANDONS
SCOLAIRES

L'efficacité interne étant caractérisée par la promotion, le redoublement, les abandons, les acquisitions cognitives et les disparités entre élèves, quels facteurs peuvent-ils expliqués ces variables ? Une revue de la littérature nous permet d'avoir quelques déterminants.

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I-3-1 : DETERMINANTS DES ACQUISITIONS SCOLAIRES

Parmi les récents travaux analytiques de la Banque Mondiale sur l'enseignement primaire, un petit nombre seulement de pays aborde en général les résultats scolaires et leurs déterminants. Cela porte à croire qu'il manque souvent une base d'évidence adéquate pour mieux apprécier les acquis scolaires. Nombreux sont les pays qui ne génèrent pas encore l'information nécessaire pour élaborer des solutions capables d'améliorer les résultats scolaires des défavorisés ; de plus, ni les solutions locales ni leur évaluation n'ont été testées de manière à pouvoir déterminer leur impact sur ces résultats. Seuls quelques projets échantillons du portefeuille d'investissement visent à améliorer les résultats scolaires (moins d'un sur trois). Le Burkina Faso soucieux d'évaluer ce qu'apprennent ses élèves dans les écoles s'est lancé dans cette entreprise depuis 2005 à travers des enquêtes annuelles sur les acquis scolaires ; enquêtes ayant pour objectif d'apprécier la qualité de l'enseignement primaire et partant le niveau d'acquisition des apprenants.

Cependant, les acquis scolaires, bien que nouvellement pris en compte dans les politiques d'éducation, ont souvent été abordés dans certaines études:

Ainsi, dans un rapport publié par l'UNESCO pour le Forum Consultatif International sur l'Education Pour Tous9, mécanisme mondial créé pour promouvoir et suivre les progrès vers les objectifs de l'éducation pour tous, il ressort que :

Une revue des études portant sur les déterminants des acquis scolaires dans les
pays en développement (datée de 1980), conclut que plusieurs facteurs, dont le
nombre d'élèves par classe, les ressources de l'école, les dépenses par élève, la

9 Rapport tiré du site www.education.unesco.org/efa

Edward B. FISKE : « Forum consultatif international sur l'éducation pour tous : l'évaluation des acquis scolaires » (2000).

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durée des cours et l'innovation dans les méthodes d'enseignement, ne contribuent pas substantiellement aux améliorations de rendement scolaire et que le statut socio-économique des élèves est toujours le déterminant majeur de la réussite scolaire. Ce résultat ne signifie pas que « le contexte scolaire ne fait pas la différence ». Il suggère simplement qu'au-delà d'un certain seuil de ressources, où se situe la majorité des écoles des pays dits développés, l'environnement familial génère davantage de différences dans les résultats des apprentissages que la scolarité.

Toujours selon ce rapport, des chercheurs du Programme d'Analyse des Systèmes Educatifs de la Conférence des ministres de l'éducation des pays ayant le français en partage (PASEC) se sont intéressés à cinq facteurs liés aux caractéristiques personnelles de l'élève et de son environnement familial et ont constaté un fort impact de ceux-ci sur l'apprentissage des mathématiques et du français. Ainsi, la possibilité de parler français à la maison est un avantage réel, en particulier en deuxième année du primaire. Par ailleurs, les zones rurales ne sont pas propices aux performances scolaires élevées, un fait qui n'est probablement pas imputable au niveau de vie ou au niveau culturel des parents (l'effet de ces deux variables a été contrôlé), mais plutôt à des raisons géographiques et plus généralement socio-culturelles. Enfin, les enfants trop âgés à leur entrée à l'école restent handicapés pour le reste de leur scolarité. Ce fait devrait inciter les pouvoirs publics des zones rurales, où les lois sur l'enseignement obligatoire peuvent ne pas être toujours appliquées en temps voulu, à informer les parents sur l'importance d'envoyer leurs enfants à l'école à l'âge normal. Quant aux caractéristiques personnelles de l'élève, telles que son comportement ou sa motivation, elles influent sur les apprentissages dans un large éventail de matières et dans diverses situations. De fait, les perceptions des élèves concernant l'intérêt d'apprendre tel ou tel sujet peuvent être considérées à la fois comme facteurs et résultats du processus pédagogique, dans la mesure où

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elles peuvent contribuer à renforcer ou à saper le niveau de performances de l'élève.

Ce rapport stipule par ailleurs que des responsables marocains du projet Monitoring Learning Achievement (MLA) ont également identifié un certain nombre de variables scolaires qui ont des conséquences sur la qualité des apprentissages. Ainsi, ont-ils constaté que les performances scolaires sont inversement proportionnelles à la durée consacrée aux trajets entre l'école et la maison. L'amélioration de l'organisation du transport scolaire apparaît donc comme une priorité raisonnable pour les décideurs. Ils montrent aussi que l'augmentation du nombre de classes a pour corollaire un meilleur rendement et que les élèves qui suivent un niveau d'enseignement donné à l'âge normal tendent à mieux réussir leur scolarité. Ces responsables montrent également que d'autres facteurs qui ont un effet sur les performances scolaires sont l'état matériel des écoles ou encore l'environnement des enseignants dont on observe qu'ils influent sur les performances des élèves en calcul et en arabe et non sur les savoirs de la vie courante.

I-3-2 : LES DETERMINANTS DU REDOUBLEMENT ET DES
ABANDONS SCOLAIRES

Sur la base des données collectées par le PASEC entre 1995 et 1998 en Côte d'Ivoire sur un échantillon de 2 382 élèves, NIAMKE KODJO Gustave et SOME NIBEME Habib ont montré que10 :

Les cas de redoublement sont plus fréquents parmi les élèves d'un niveau faible qui ne sont pas aidés à la maison, n'ayant ni livre de lecture ni livre de calcul. De plus les élèves en milieu rural ont plus de chance de redoubler que ceux des villes. Il montre par ailleurs que les élèves d'âge normal qui sont dans une classe

10 Resultas tirés de l'article des deux auteurs NIAMKE KODJO Gustave et SOME NIBEME Habib in « Causes des redoublements et abandons scolaires en Côte d'Ivoire » (2003).

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d'effectif normal et ayant un maître expérimenté (plus de 15 ans dans l'enseignement) ne redoublent pas ou redoublent peu tandis que ceux ayant un âge supérieur à la normal, dans une classe pleine avec un maître de moins de 15 ans d'expérience redoublent plus.

En outre, ces deux auteurs ont montré à travers un modèle économétrique que les déterminants du redoublement scolaire en Côte d'Ivoire sont : l'âge de l'élève, la taille de la classe et les performances scolaires de l'élève.

Mamadou Kani KONATE, Mouhamadou GUÈYE et Théodore NSEKA VITA, utilisant les données de l'enquête malienne sur les migrations et l'urbanisation (EMMU93) réalisée au Mali de décembre 1992 à mars 1993 sur toute l'étendue du territoire national dans le cadre du Réseau Migrations et Urbanisation en Afrique de l'Ouest (REMUAO) et celles de l'Enquête sur les dynamiques familiales et l'éducation des enfants au Mali (EDFEEM-2000) réalisée en l'an 2000 au Mali (de novembre 1999 à mai 2000) montrent dans leur article11 que :

L'effet combiné des trois variables suivantes augmente la probabilité du maintien de l'enfant à l'école : la présence d'une lampe et/ou d'une table de travail à la maison, l'aide offerte pour les devoirs à domicile, la non obligation des enfants à participer aux travaux domestiques après l'école. Ainsi l'équipement qui est spécifiquement réservé à l'enfant lui facilite la tâche pour ses travaux scolaires. L'aide apportée par les parents, singulièrement par la mère, constitue un facteur essentiel pour la poursuite du cursus scolaire et permet d'éviter le redoublement. Aussi, la contribution des enfants aux tâches ménagères semble d'une manière générale être un facteur qui augmente de façon significative les risques d'échec et d'abandon. Les élèves qui, lors de leur retour de l'école, sont associés à plus de quatre (4) différentes tâches ménagères, auraient deux fois plus de chance d'abandonner l'école que ceux qui ne sont

11Mamadou Kani KONATE, Mouhamadou GUÈYE et Théodore NSEKA VITA in « Scolarisation des enfants au Mali selon le profil des ménages et étude de leur maintien à l'école » (2003).

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aucunement associés à ces tâches. En outre, lorsque les enfants sont habitués à entreprendre des activités monnayées ou rémunérées, ceux-ci ont tendance à abandonner l'école au profit de cette activité.

Ils montrent par ailleurs qu'en plus de ces trois conditions essentielles pour le maintien, certains éléments tels que l'absence d'infrastructure scolaire et corollairement la distance entre l'école, le lieu d'habitation, le mariage précoce, la situation économique des parents, la langue d'enseignement sont défavorables au maintien de l'enfant à l'école.

Ils montrent enfin qu'une interruption dans le cursus scolaire de l'enfant peut aussi être liée à des choix délibérés qu'opèrent les ménages. Ces choix sont tout à fait cohérents avec les objectifs fixés par les parents. Ainsi l'ordre de naissance des enfants dans la famille a une certaine importance dans le maintien de l'enfant à l'école. Le premier enfant « mâle » étant destiné à remplacer le chef de famille, il est souvent retiré de l'école pour s'occuper des activités productrices avant la fin de son cursus scolaire.

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THEME II : METHODOLOGIE

II-1 : PRESENTATION DE LA COLLECTE DES DONNEES

Dans la présente étude, nous avons utilisé deux types de données : des données collectées sur internet (voir bibliographie) et celles collectées par la Direction des Etudes et Planification (DEP) du ministère de l'enseignement de base et de l'alphabétisation (MEBA) (statistiques de l'éducation de base, année scolaire 2006/2007 et enquête sur les acquis scolaires, 2006).

Les données de l'enquête sur les acquis scolaires sont les données principalement utilisées pour nos différentes analyses.

Cette enquête « Acquis scolaires 2006 » réalisée par la DEP, seconde édition des enquêtes annuelles qui porte sur les classes de CP2 et de CM1 fait suite à celle de 2005 qui portait sur les classes de CP1 et de CE2. Elle a été conduite en mai 2006 auprès d'environ 1200 élèves sélectionnés dans 100 écoles différentes. Cette enquête a pour objectif principal de mettre à la disposition du département de l'enseignement de base et de l'alphabétisation, des données et des informations pour renforcer les capacités de planification et de gestion du système à l'amélioration de l'information éducative et l'introduction progressive de nouveaux outils de planification, de pilotage et d'évaluation de l'éducation dans la perspective d'une Éducation de qualité pour tous. D'une manière spécifique, ces enquêtes visent à mettre à la disposition de tous les acteurs du système éducatif, des informations fiables sur les apprentissages réalisés par les élèves par cours ; à mesurer le niveau réel des enfants par cours et par secteur (public et privé) dans les disciplines fondamentales ; à disposer de données sur

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les progressions scolaires des élèves dans le cycle primaire ; à analyser les performances scolaires des élèves à la lumière de facteurs internes à l'école (environnement de l'école, caractéristiques et formation de l'enseignant et du directeur), mais aussi de facteurs individuels et environnementaux à l'élève (ressources éducatives, nutrition, statut familial, etc.) ; à proposer des pistes de réflexion en vue de prises de décisions visant l'amélioration de la qualité du système dans le cadre du PDDEB.

II-1-1 : BREVE DESCRIPTION DU PLAN D'ECHANTILLONNAGE « Il existe trois sortes de mensonges: les mensonges, les affreux mensonges et les statistiques» : Benjamin Disraeli12. Face à cette affirmation qui se fonde sur un point de vue satirique de la statistique, les statisticiens répliquent et donnent l'assurance que lorsque les techniques de sondage et d'échantillonnage sont maîtrisées et respectées, les résultats qui en découlent sont fiables et traduisent fidèlement la réalité. D'où la nécessité de définir un bon plan d'échantillonnage lorsque des enquêtes sont menées. C'est ce qui justifie notre volonté de décrire le plan d'échantillonnage de la présente enquête sur les acquis scolaires avant d'escompter utiliser avec sûreté la base de données qui en est issue.

Le dispositif annuel mis en place pour l'évaluation des acquis scolaires des élèves de l'enseignement de base toutes catégories (public/ privé, urbain/rural) et toutes tendances (laïc/religieux) confondues permet d'obtenir des données réelles sur l'éducation de base de façon représentative pour l'ensemble du Burkina.

Ainsi dans le but d'étendre les conclusions de l'étude relative aux acquis
scolaires à toute la population d'élèves des niveaux évalués, le principe de choix
aléatoire des écoles et des élèves a été utilisé .Un plan d'échantillonnage

12 Définition tirée du site Définir la Statistique : file://E:\Définir la Statistique.htm du 18/06/2008

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aléatoire portant sur les écoles présentes dans la base de données de l'année scolaire 2004-2005 de la DEP a été préparé à cet effet. Cette base comprenait entre autres les variables code et nom des écoles, des circonscriptions d'éducation de base, des Directions Provinciales de l'Education de Base et de l'Alphabétisation (DPEBA), des Directions Régionales de l'Education de Base et de l'Alphabétisation (DREBA); les variables code et identification de la zone d'implantation, du type d'école, du statut de l'école, ; la variable code de rattachement des écoles aux provinces prioritaires ; la variable effectifs scolaires par niveau d'enseignement.

Pour être en mesure de réaliser des compilations par rapport aux élèves fréquentant les écoles bilingues et satellites, il a été procédé à un pré échantillonnage de ces deux catégories d'écoles afin de disposer d'un nombre suffisant d'écoles répondant à ce critère de sélection.

Par contre, les écoles sélectionnées et les écoles de remplacement ont été choisies concomitamment. Le nombre d'écoles à évaluer a été fixé à 100 ainsi que celui des écoles de remplacement. Au total 200 écoles ont été sélectionnées afin de parer à l'éventualité où certaines écoles seraient fermées ou n'offriraient pas le niveau scolaire évalué.

Le plan d'échantillonnage retenu par rapport au nombre d'écoles à sélectionner ainsi qu'au nombre d'élèves à évaluer permet d'obtenir des marges d'erreur habituellement acceptées pour ce genre d'enquête. On a fixé à trois (3,0) sur 100 la limite des marges d'erreur à un niveau de confiance de 95%. Un échantillon d'environ 1200 élèves sélectionnés dans 100 écoles est souvent retenu pour des évaluations sur les acquis scolaires. Un tel plan d'échantillonnage permet d'étendre les conclusions de l'étude réalisée à toute la population d'élèves des niveaux évalués. Dans chaque école sélectionnée, deux groupes d'élèves (CP2 et CM1) ont été évalués.

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Dans chaque classe concernée, environ 20 élèves ont été choisis au hasard. La taille des échantillons d'élèves évalués respecte le plan retenu puisque plus de 1500 élèves de chaque niveau ont participé à l'enquête.

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"Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait"   Appolinaire