I.2.2. Physiopathologique
En injectant de très faibles quantités d'Eberth
dans les ganglions mésentériques de diverses espaces animales et
ses collaborateurs pour la première fois à reproduire
expérimentalement et la fièvre typhoïde et
réussissent à préciser les mécanismes
physiopathologiques si particulièrement de la maladie. Crump JA,
Luby SP, Minta ED. The global burden of typhoid fever. Bulletin de
l'organisation mondial de la santé, 2010, 82 (5) childhood, 1996, 75
(3) : 214-217.
Après leur ingestion, les bactéries
franchissent la muqueuse intestinale puis sont capté par les ganglions,
quelques sanguins, la plupart des bacilles typhiques sont détruit dans
les ganglions mésentériques ou la densité microbienne est
très élevée. Leur lyse libère l'endotoxine qui va
imprégner les terminaisons nerveuses du sympathique abdominale REUILLY a
parfaitement démontrer le rôle système
neuro-végétatif mésentérique dans la
physiopathologique de la fièvre typhoïde l'inoculation des
bactéries dans les ganglions du mésentère reproduit la
maladie par ce que ce derniers sont anatomiquement proches de responsables des
altérations nerveuses au cours de la maladie humaine
l'imprégnation toxique du système neurovégétatif
abdominal entraine les altérations intestinales (tuméfaction,
nécrosasse de plaque délayer) qui sont envahi ensuite par les
salmonella éliminées par la bille ; ainsi se trouvent les
principaux symptômes digestifs qui aboutissent à la survenue
d'hémorragie ou de perforation. L'endotoxine diffuse aussi dans tout
l'organisme et se fixe sur le centre nerveux diencéphalique, engendrant
les typhus, la fièvre et diverses perturbations circulaire. Les autres
organes (myocarde, vaisseaux périphérique, rein) ne sont pas
épargnés. Au cours d'évolution plus grave peut-être
réalisé un véritable syndrome malin. Le rôle
essentiel de l'endotoxine a été involontaire, conforme au cours
des premières traitements par le chloramphénicol comme l'indique
l'administration de dose massive d'emblée, entraine que lyse microbienne
brutale à l'origine d'accidents mortels par choc
toxémique.OMS, fièvre typhoïde, OMS, Genève,
2016
I.2.3. Mode de contamination
Le mode de contamination de la fièvre typhoïde se
fait soit directement, soit par l'intermédiaire d'un vecteur : le
comptage direct s'exerce dans l'entourage de typhique au moyen de selle et du
linge souillé, mais l'isolement du malade, le respect des soins,
l'hygiène de l'entourage permet de limiter le risque pour le porteur
chronique.
La dissémination indirecte des genres et responsables
de l'éclosion d'épidémie entendue, l'eau représente
le vecteur le plus habituel des bacilles typhiques. Les ingestions des malades
ou des porteurs chroniques peuvent en effet contaminer de façon
prolongée. Toutefois, ce mode de contamination a diminué
l'importance depuis le développement des méthodes
d'épuration industrielle des eaux et de boisson. C'est pourquoi le
coquillage et le fruit de mer, infecte le plus souvent avant leur
récolte, constituent aujourd'hui une cause majeure de contamination. Il
arrive aussi que les mouches transmettent les germes à
distance.Vollaard AM et al. Risk factors for typhoid and
paratyphoid fever in Jakarta, Indonesia, Journal of the American Medical
Association, 2013, 291 (21) : 2607-2615.
La contamination indirecte est la plus importance : ingestion
d'eau ou d'aliments souillée par les selles de sujet malade ou
porteur sains. C'est une maladie à transmission oro-fécale
directe ou indirect. Enfin, le manque d'hygiène collective, la
dénutrition explique la plus grande fréquence de la fièvre
typhoïde.
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