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Le Développement Durable : Source de Pérennité de l'Entreprise ?

( Télécharger le fichier original )
par Maïté Dracon
ISTEC - Ecole de Commerce 2004
  

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3.2. Diagnostic Développement Durable

De manière à bien cerner la position actuelle des entreprises étudiées face au développement durable, j'ai réalisé plusieurs entretiens avec leurs dirigeants. Au cours de ces entretiens, les mêmes questions ont été posées aux deux interlocuteurs afin de pouvoir comparer les situations de leurs entreprises respectives (Cf. trame d'entretiens en Annexe 11)

Les points importants apparaissent dans le tableau suivant :

IDF service

 

Sodamin

Interne

Ø Très peu de consommation d'eau : uniquement pour les sanitaires, café, et ménage.

Ø Pas de contrôle de la consommation.

Ø Pas d'usage de substances polluantes.

Ø 70 € par trimestre

Gestion de l'eau

Ø Consommation suivie régulièrement afin de dépister d'éventuelles fuites.

Ø Personnel encouragé à économiser l'eau (réduction de moitié entre 1999 et 2001) dans l'entreprise comme chez les clients.

Ø Pas de rejet de substances polluantes

Ø Le ménage est fait avec de produits biodégradables qui respectent l'environnement

Ø 115 € / trimestre

Ø Ne surveille pas encore l'évolution de la consommation. Nous avons constaté ensemble, sur une facture, une augmentation inhabituelle que le dirigeant était incapable d'expliquer.

Ø Mais l'ancien patron calculait la part de consommation en fonction des différents clients

Ø EDF = 90 € tous les deux mois environ

Ø 660 € en 2003

Gestion de l'énergie

Ø La consommation est suivie, tant pour l'électricité que pour le carburant.

Ø Suivi plus particulier depuis l'installation de la climatisation

Ø Contrôle particulier de la consommation de la climatisation et du chauffe eau.

Ø Utilisation de puits de lumière et de lampes spéciales : éclairage adapté et consommation faible. Cet investissement a été réalisé lors des travaux du 1er magasin (cuisines)

Ø Pas d'objectifs de réduction formalisés, juste une volonté de réduire les factures.

Ø EDF = 720 € en moyenne tous les deux mois

Ø Faible consommation car faible production ; les services représentent 95% de l'activité

Ø Peu de consommation de papier (1 rame / mois)

Consommation

de matières premières et fournitures de bureau

Ø Pas d'activité de production

Ø Consommation de papier importante (environ 20 rames par mois)

Ø 2 camionnettes diesel

Ø Les chargements sont groupés mais les retours se font toujours à vide.

Ø L'entretien est régulièrement effectué au garage (pas de vidanges dans l'entreprise).

Ø L'entreprise est desservie par une ligne de bus de banlieue et est à 10 min à pieds du métro, mais 5 salariés sur 6 viennent en voiture.

Ø Le coût d'achat prévu pour la 3ème camionnette d'occasion (achat en sept. 2004) est de 15 000 € pour une durée de vie estimée à 10 ans.

Ø 6 000 € d'entretien prévus pour 2004 soit environ 2000 € par véhicule.

Ø 2 200 € de carburant en 2003

Transports

Ø 2 fourgonnettes diesel. L'entreprise possède actuellement 2 anciens véhicules et est sur le point d'en prendre 2 nouveaux en leasing (280€/mois/voiture sur 5 ans).

Ø Indemnité kilométrique pour le 3ème poseur (220€/ mois). La société envisage de prendre un 3ème véhicule en leasing

Ø Approvisionnements par camions Mobalpa : pas de transport combiné

Ø Les poseurs se déplacent avec les voitures de société

Ø Les autres : voiture personnelle, et transports en commun (la secrétaire)

Ø Pas de mesure pour favoriser l'emploi des transports en commun

Ø Desservi par la ligne 1, le RER A et le bus 56

Ø Font appel à un transporteur pour les livraisons chez les clients.

Ø 2 400 € de carburant en 2004 pour 4 véhicules.

Ø entretien compris dans le leasing.

Ø Uniquement des déchets courants, des emballages et du bois.

Ø Les déchets courants ne sont pas triés.

Ø Pas de comptabilité des quantités de déchets générés par l'entreprise.

Ø Le bois et les emballages sont menés à la décharge

Ø 40 € par mois environ

Ø 580 € en 2003

Déchets

Ø La production de déchets n'est pas suivie, mais leur coût d'élimination l'est.

Ø Les déchets sont composés principalement de bois et de gravats chez les clients, et de papier et de déchets ménager dans les boutiques.

Ø Les gravats et autres déchets sont emmenés par les poseurs à la décharge. Un contrat a été passé avec la voirie pour le ramassage des cartons.

Ø Pas de tri sélectif dans les bureaux

Ø Les piles, tonner, tambours... sont réexpédiés au fabricant.

Ø Les déchets spéciaux (acide, white spirit, décapants, colles) sont mis dans des bidons puis dans des cartons et laissés pour le ramassage quotidien de la voirie.

Ø Décharge : 540 €/an (dont 200 pour des cartons)

Ø Voirie : 500 € / an

Ø Pas de politique particulière.

Ø Prêt à acheter des produits éco-conçus si le surcoût reste modeste.

Ø Pour les nouveaux équipements, il s'agit principalement de reprises 

Ø Le dirigeant ne sait pas comment choisir des produits respectueux de l'environnement.

Ø Accepte d'acheter dès maintenant du papier recyclé.

Ø Pas d'articles à usage unique dans le bureaux (verres au lieu de gobelets, filtre à café permanent,...)

Achats

Ø Utilisent du papier recyclé.

Ø Pas d'articles à usage unique dans le bureaux (verres au lieu de gobelets, filtre à café permanent,...)

Ø Ne tiennent pas compte de la consommation des produits en ressources naturelle lors de l'achat.

Ø Prêt à acheter des produits éco-conçus si le surcoût reste modeste.

Ø Ø le local est aux normes, les instructions sont affichées à l'entrée sur une note de service.

Ø L'information est diffusée quant aux risque de mauvaises postures lors du port d'objets lourds. Le personnel est formé en interne.

Sécurité sur le lieu de travail

Ø Pas de consigne particulière hors dispositions légales (extincteurs, sorties de secours...)

Ø Lieux à risque identifiés mais peu nombreux

Ø Les informations sont données de façon informelle et sont peu respectées par les poseurs.

Ø L'ergonomie des bureaux a été développée par les bureaux d'études de Mobalpa. Ils sont donc assez adaptés.

Ø Pas encore de suivi des objectifs, mais c'est en projet.

Ø Le dirigeant compte continuer les investissements pour développer l'entreprise : 2 embauches, 1 véhicule et des travaux d'aménagement des locaux.

Développement économique

Ø Le seul objectif est en terme de CA minimum par mois (110 000 €)

Ø Pas d'outil de suivi des objectifs

Externe

Ø Aucune pression connue dans le sens de la RSE de la part des donneurs d'ordre et des clients finaux.

Ø La concurrence n'utilise pas d'argumentation « verte », et ils n'entretiennent aucun contact entre concurrents.

Clients et concurrents

Ø Environ 15% de la clientèle est internationale, et 10% provient de pays où les clients sont sensibilisés à la RSE

Ø Certains clients, surtout les étrangers, s'intéressent aux performances environnementales et sont sensibles aux labels.

Ø Le dirigeant se fait aider dans la gestion des tournées par son assistant. Mais celui-ci n'a aucune formation bureautique. Il effectue tout le suivi à la main.

Ø L'unique ordinateur sert à éditer des devis et des factures.

Capital social

Ø Peu de concertation dans la prise de décision

Ø Le dirigeant n'est pas complètement fermé au prêt ponctuel de salariés pour une cause d'intérêt général s'il peut en ressortir des retombées positives en termes d'image.

Ø Aucune implication dans la vie de la collectivité locale.

Ø Non affilié à un syndicat

Ø Pas de nuisances signalées

Intégration locale

Ø Aucune implication dans la vie de la collectivité locale.

Ø Non affilié à un syndicat

Ø Pas de nuisances, si ce n'est un léger bruit dans l'arrière cour de l'immeuble dû à la climatisation.

Ø Enseigne lumineuse étudiée pour ne pas être dérangeante (bureau d'études de Mobalpa).

Ø Pas de plainte des riverains

Situation générale d'IDF Services face aux exigences de la RSE

Atouts

faiblesses

Ø Entreprise en pleine réorganisation sous l'impulsion du nouveau gérant. Les changements liés au DD seront plus faciles à mettre en place et à accepter pour le personnel

Ø Réceptivité du dirigeant

Ø Pas de conduite irresponsable ou nuisible détectée.

Ø Très peu de bases de bonnes pratiques

Ø Pas de moyens financiers à disposition pour le DD. Les ressources prévues en cas de bonne performance en 2004 ont déjà des emplois prévus

Ø Pas de moyens humains de qualification suffisante pour suivre efficacement les mesures d'économies qui seraient prises.

En tant que dirigeant d'IDF Services, M. Lecocq est particulièrement sensible à une argumentation économique et civique. Dans le cadre de l'implication dans une démarche développement durable, les perspectives de faire des économies, d'avoir un meilleur cadre de travail et d'être une entreprise exemplaire le séduisent.

Situation générale de Sodamin Services face aux exigences de la RSE

Atouts

faiblesses

Ø Un bon comportement global en ce qui concerne l'aspect environnemental

Ø Une conscience aiguë de l'importance de l'image de l'entreprise et de la qualité perçue par le client (enquêtes de satisfaction régulières)

Ø Prêts à intégrer une démarche DD qui leur assure un avantage compétitif sans nécessiter d'investissements lourds.

Ø Une franchise auprès d'une marque disposant de bureaux d'études lui permettant d'être à la pointe de la qualité et du respect de l'environnement (certifiée iso 9001 et ISO 14001)

Ø Pression imminente du franchiseur qui a récemment ajouté à son site Internet : « Mobalpa apporte sa contribution concrète au concept de développement durable », dans le paragraphe dédié à la norme ISO 14001

Un déficit en terme de gestion du capital social et de l'intégration à la vie locale

Mauvaise pratique dans l'élimination des déchets spéciaux

Pas du tout de possibilité d'investissement avant 2006 (travaux des 2 magasins)

Pas de pratiques de fixation d'objectifs et de suivi. Management informel.

En tant que dirigeant de Sodamin, M. Mary est particulièrement sensible à une argumentation image et qualité. Ce qui le séduit avant tout dans la démarche développement durable est d'être en mesure de communiquer sur la qualité et la performance environnementale et sociale de ses services et sur l'engagement de sa société.

Pour affiner ce diagnostic et obtenir des conseils de professionnels, les entreprises pourront s'adresser à la CCIP (cf. Annexe 12)

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery