Conclusion 84
Méthodologie 86
Bibliographie 88
Glossaire 90
Annexes 98
Annexe 1 I
Annexe 2 IV
Annexe 3 VIII
Annexe 4 IX
Annexe 5 X
Annexe 6 XI
Annexe 7 XIII
Annexe 8 XV
Annexe 9 XVI
Annexe 10 XVII
Annexe 11 XIX
Annexe 12 XXII
Annexe 13
Annexe 14 XXV
Annexe 15 XXVI
Annexe 16 XXVII
Annexe 17 XXXI
Notes 131
PREAMBULE
Lorsque l'on se penche sur ce qu'englobe le
Développement Durable, on apprend que ce n'est pas simplement une
affaire de concept. Il s'agit d'une nouvelle vision du monde. «
L'enjeu n'est pas de répondre à de nouvelles contraintes par
de nouvelles politiques ponctuelles et des actions limitées mais bien de
réinventer la société économique de demain, comme
la société de consommation a été inventée il
y a près de soixante ans »1
Le comportement majoritaire actuel dans notre
société peut être symbolisé par une image
très parlante qu'a utilisé lors d'un entretien Thierry Vincent,
chargé d'études à la CCIP : Celle d'un homme qui
marche dans le désert avec une gourde, qui est loin de toute oasis, mais
qui continue à boire comme si une source intarissable se trouvait
près de lui.
En effet, le développement du monde, tel qu'il a
été façonné par la société de
consommation, n'est pas durable.
Le DD est la réponse des sociétés
occidentales à cet état de fait pour éviter les
catastrophes annoncées sans « révolution ».
Sa diffusion implique une évolution des mentalités qui permette
de prendre un nouveau cap.
On s'aperçoit alors que lorsqu'il s'agit de passer
à l'action suite aux conclusions et préconisations des
organisations internationales, et de modifier effectivement nos habitudes, les
ONG, les gouvernements et les citoyens se tournent vers l'entreprise. Il ne
s'agit pas ici de poursuivre le débat qui consiste à
déterminer à quel maillon de l'économie il incombe de
commencer en brisant le « cercle vicieux ». L'important
est qu'il semble que les entreprises soient déclarées d'office en
première ligne et qu'elles doivent réagir par rapport à
cela.
Les grandes entreprises font déjà l'objet de
contraintes légales en France, et communiquent abondamment sur le sujet
du développement durable, qui semble plus porteur actuellement que celui
de l'innovation. Nous ne ferons pas ici le procès du « green
washing » car le fait de communiquer sur le sujet améliore la
« notoriété » du développement
durable, même si cela peut parfois nuire à son
« image ». Mais les grandes entreprises sont-elles les
mieux placées pour effectuer le changement de cap attendu ? Les
opinions divergent. La mienne est que leur « tête »
n'est pas assez proche du terrain.
1 J. BLOCH, « Développement
durable : la myopie des entreprises... », Les Echos, 30-31 août
2002, p. 43.
Les PME n'ont pas encore de contraintes légales en
matière de DD et peut-être n'en auront-elles jamais. En effet, le
débat entre la promotion de démarches volontaires et la
contrainte par la réglementation est toujours d'actualité.
Néanmoins, les PME font de plus en plus l'objet de l'attention des
pouvoirs publics, l'objectif actuel étant à la sensibilisation
des PME ainsi qu'à la compréhension de leurs
spécificités.
Alors que faire face à cela lorsque l'on est dirigeant
d'une PME ? Anticiper et intégrer le club très fermé
des pionniers de l'évolution pour un monde plus durable, ou voir
venir et espérer que la « mode » passe ?
Pour les PME qui choisissent l'anticipation se pose alors la
question du comment. Cette question n'implique pas uniquement le comment de la
démarche d'engagement sur la voie du DD, elle implique aussi de
comprendre comment une PME peut trouver un intérêt
économique à cette démarche.
L'objet de cette étude de recherche appliquée
sera donc de réaliser si la gestion des PME à travers les piliers
du DD est viable.
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