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Apport d'une Régie financière dans les Recettes de l'Etat cas de la DGI de 2003 à 2007

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par Guillaume KULONGA NANA
Université Protestante au Congo - Graduat en Administration des Affaires et Sciences Economiques 2008
  

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CHAPITRE IV : PROBLEMES LIES A LA MAXIMISATION DES RECETTES MOBLISEES PAR LA DGI

Il convient de constater qu'en R.D Congo comme dans beaucoup de pays en développement, les recettes fiscales et non fiscales jouent le rôle de répartition des charges publiques et d'interventionnisme étatique. Ces recettes sont un moyen pour une intervention efficace dans la vie économique.

L'actualité sociale du pays est dominée par des revendications de toutes sortes réclamant à l'Etat de réhabiliter les infrastructures de base, d'augmenter les salaires de différents agents de la Fonction Publique.

Pour répondre à ces revendications l'Etat doit mobiliser davantage de ressources.

Vu cette importance, le souci de maximiser les recettes fiscales se manifesterait par des actions positives dont le résultat serait d'accroître le compte du Trésor et de permettre à l'Etat de couvrir toutes ses dépenses.

Mais par contre, nous constatons qu'il en est pas le cas, ceci suite à des problèmes liés à la taxation, au manque d'éthique, à la fiscalisation des activités informelles et d'autres problèmes que rencontre la DGI en tant que service chargé de la mobilisation des recettes.

Section I : Problème lié à la taxation

Nous analysons le problème sous deux aspects :

1. De façon générale, les prélèvements fiscaux diminuent les revenus globaux des contribuables, constituent un sacrifice pour ceux - ci.

Lorsqu'on augmente le taux d'imposition, les recettes fiscales augmentent mais il existe un taux au-delà duquel cela entraîne un effet de découragement. Chez les contribuables, d'où l'évasion fiscale.

Comme l'estime LAFFER : « trop d'impôts tue l'impôt »

M

R

N

T1 T* T2 Tx de taxation

La courbe de LAFFER étudie la relation entre les recettes fiscales et le taux d'imposition mais au-delà du point T*, l'effet de découragement s'installe. L'augmentation de toute taxation finie par réduire les recettes fiscales pour la simple raison que les contribuables essayent de se soustraire à leur tour. LAFFER montre que le même niveau de recettes fiscales (N) peut être réalisé avec un taux faible (T1) ou élevé (T2).

Il conclut que l'allégement de la pression fiscale est susceptible d'augmenter le montant de recettes fiscales, de favoriser l'épargne et de stimuler l'investissement.

2. Le deuxième aspect de ce problème est lié à l'inégalité dans la répartition des charges fiscales.

Le terme «  terrorisme fiscal » utilisé par l'un de présidents de la FEC ( Fédération des Entreprises congolaises) où certains payent les impôts au taux plus élevé, d'autres ne payent pas parce qu'ils sont traités comme intouchables.

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