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Gestion des risque bancaire: définition, mesures, gestion, déterminants et impact sur la performance

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par Med Slilm ben mahfoudh Maalej Bilel
IHEC Sfax - HEC option finance 2007
  

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Section 2 : Risque opérationnel

1. Définition

« Le risque opérationnel est défini comme le risque de perte résultant de carences ou de défaillances attribuables à des procédures, personnels et systèmes internes ou à des événements extérieurs. La définition inclut le risque juridique mais exclut les risques stratégiques et d'atteinte à la réputation ».

Dans la pratique, on peut considérer comme réalisation d'un risque opérationnel tout événement qui perturbe le déroulement des processus et qui génère des pertes financières ou une dégradation de l'image de la banque. Donc les risques opérationnels sont réalisés essentiellement par : les employés (fraudes, dommages, sabotages,...), le processus interne de gestion (risque sur opérations, de liquidité,...), le système (risques liés à l'investissement technologique, violation,...) et par des événements externes (aspects juridiques, catastrophes naturelles,...).

2. Méthodes de mesures 

On distingue trois méthodes pour mesurer le risque opérationnel. En effet, il s'agit de trois options avec des exigences en fonds propres décroissantes en fonction de la sophistication de l'approche. Les banques peuvent passer de l'approche la plus simple à l'approche la plus complexe à mesure qu'elles développent des systèmes et des pratiques de mesure plus élaborés du risque opérationnel.

2.1. Approche indicateur de base (BIA : Basic Indicator Approach)

C'est la méthode de mesure du risque opérationnel la plus simple. Le capital économique requis pour couvrir la perte en risque opérationnel est égal au Produit Net Bancaire (PNB) multiplié par un ratio forfaitaire "", fixé par le régulateur, qui varie entre 15% et 20%, généralement prend la valeur de 15%. Elle représente la relation entre l'exigence en fonds propres pour l'ensemble du secteur et l'indicateur pour l'ensemble du secteur.

Avec : FPRO = exigence en fonds propres pour le risque opérationnel 

PNBtotal est le produit annuel brut moyen sur les trois dernières années

2.2. Approche standard (SA : "Standardised Approach")

L'exigence est liée aux produits nets bancaires des métiers (8 lignes métiers) multipliés par des facteurs de pondérations (donnés par le régulateur) qui varient selon le métier.

Pour chaque ligne de métier (i), un indicateur d'exposition unique (PNBi) est multiplié par un facteur de pondération () reflétant le risque lié à l'activité. Ainsi, la charge de capital est fixée d'une façon arbitraire sur le "Gross Income" de chaque ligne de métier pondéré par un coefficient bêta fixé dans le cadre de l'accord de Bâle. Le comité de Bâle a divisé les activités des banques en huit catégories à savoir : banque de financement des entreprises, banque de détail, banque commerciale, négociation et vente, gestion d'actifs, services d'agence, paiements et règlements et courtage de détail.

Tableau 3 : Analyse de calibration des Fonds propres exigés

Ligne de métier

â i

â médiane

â proposé pour les PME de EL

Proportion de valeur de perte

Finance d'entreprise

â 1

13,1%

18%

7,4%

Négociation et vente

â 2

17,1%

18%

19,1%

Banque de détail

â 3

12,5%

12%

39,4%

Banque commercial

â 4

13,2%

15%

22,9%

Paiements et règlements

â 5

20,8%

18%

4,8%

Agences et services de garde

â 6

17,4%

15%

2,2%

Gestion d'actifs

â 7

13,3%

12%

2,1%

Courtage de détail

â 8

11,3%

12%

2,1%

Moyenne

 

14,8%

15%

-

Source : Pardo, C., (2003) : « Quels outils pour une régulation efficace des risques opérationnels de la gestion pour compte de tiers », Revue d'économie financière, n°73.

Bêta "â" représente une mesure approchée de la relation entre l'historique des pertes imputables au risque opérationnel sur une catégorie donnée et le montant agrégé du produit brut de cette catégorie d'activité. Le produit brut est mesuré par catégorie et non pour l'ensemble d'établissement. Ainsi, l'exigence globale en fonds propres représente la somme des exigences de fonds propres pour chacune des catégories des activités.

On peut conclure que des critères d'éligibilité sont à respecter pour l'application de cette méthode. Ils prennent en compte la qualité du système de gestion du risque et le suivi des données de pertes.

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984