WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Etude analytique d'un financement bancaire "Crédit d'investissment" cas CNEP/BANQUE

( Télécharger le fichier original )
par M A
Université Mouloud Mammeri Tizi ouzou - Licence en sciences economique 2008
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE V :

Cas pratique

Introduction :

L'environnement économique est devenu de plus en plus complexe et contraignant pour les banques qui vivent, mais peuvent aussi mourir de leurs risques. Ceux-ci sont liés directement à la fonction d'intermédiation, activité traditionnelle des banques, qui consiste à collecter les disponibilités de certains agents pour les prêter à d'autre.

Lors de l'étude de crédit d'investissement, la décision finale du banquier doit être adossée de garanties dans le cas de satisfaction de la demande de crédit.

Cependant, l'étude de garanties est aussi subordonnée aux risques éventuels qui peuvent être engendrés par celui-ci. Dans ce chapitre, nous allons examiner les risques qui peuvent survenir lors de l'octroi d'un crédit, puis les garanties qui peuvent servir de couverture des risques.

SECTION 1 : Les risques de crédit :

L'octroi d'un crédit est une nécessité sur le plan économique mais il est lié intrinsèquement à la notion de risque. Afin de minimiser ces risques et mettre en place les crédits adéquats, le banquier adopte la démarche suivante :

-Avoir un aperçu sur l'entreprise demanderesse de crédit à travers son historique, son activité, son marché et ses partenaires ;

-Procéder à l'analyse de la situation financière de l'entreprise ;

-Analyser ses besoins de financement d'une manière prévisionnelle et prendre les garanties nécessaires.

1-Définition du risque :

« Le risque est lié au hasard. On peut le définir comme la probabilité qu'un événement incertain se produise, dont les effets seront nuisibles on provoqueront des pertes » . 1

La bonne fin d'un crédit est liée surtout à l'activité future de l'entreprise, sous la contrainte de la réalisation de certains évènements qui empêchent le bar déroulement des choses de la manière souhaitée. C'est ainsi qu'apparaît la notion du « risque de crédit ».

Chaque crédit est soumis à des risques : «Le risque zéro n'existe pas », qui peuvent être différents d'un crédit à un autre. Ainsi, l'étude des risques présente une importance particulière pour le banquier qui cherche à prévoir les risques de chaque crédit, pour qu'il prenne les précautions nécessaires qui se traduisent par des garanties et des conditions.

2-Typologie des risques de crédit :

« On peut distinguer au sein du risque du banquier une « majeure » : le risque de non remboursement du crédit, et quatre « mineures » : les risques d'immobilisation, de taux, de change et juridique. Ceux-ci concernent plus la gestion interne de la banque que l'entreprise elle-même, mais peuvent constituer des critères de décision non négligeable lors de l'octroi du crédit ».2

1 « Financement d'entreprises -les techniques du jeu. »Edition D'organisation p.415.

2 « Analyse bancaire de l'entreprise ». Eric Mauchon. Edition Economica, p.232. .

2-1-Le risque de non remboursement :

Ce risque ne peut être considéré comme réalisé que lorsque toutes les voies de recours contre le débiteur défaillant ont été épuisées, ce-ci dans le cadre de deux procédures sensiblement différentes.

Dans les crédits par caisse, où le banquier possède une créance en capital et des intérêts et le débiteur principal n'honore pas ses engagements de remboursement.

Dans les engagements par signature, le banquier accorde un simple crédit par signature, lorsque son client se retrouve dans une situation de défaillance .De ce fait, le banquier s'engage à régler le montant de la dette .En cas du non règlement de la dette, le banquier se trouve dans l'obligation d'honorer son engagement en réglant la dette de son client, puis il se retourne contre ce dernier mais souvent celui-ci est déjà défaillant et ne pourra pas régler sa dette dont le banquier est devenu bénéficiaire.

Le risque de non remboursement se réalise en deux cas. Soit à cause de l'insolvabilité du client, donc il ne pourra pas régler sa dette. Ou bien, celui-ci a les capacités de remboursement mais sa moralité et sa mauvaise foie fout qu'il ne rembourse pas .C'est pour cette raison que le banquier, dans sa décision, prend compte des éléments objectifs et subjectifs du dossier de crédit.

2-2-Le risque d'immobilisation :

Ce type de risque concerne essentiellement les crédits par caisse en blanc, tels que les découverts, qui ne peuvent pas être refinancés par la banque auprès du marché monétaire et de l'institut d'émission .Cela est engendré par des difficultés de trésorerie temporaires, ou à des éléments indépendants de sa volonté ; comme le refus de remboursement d'un concours accordé à un établissement public ou à une activité locale.

2-3-Le risque de taux :

Le risque de taux est la situation où la prêteur ou l'emprunteur est soumis à une variation du taux d'intérêts. Pour le banquier, entant que prêteur, le risque de plus ou moins persiste dans les deux cas. Si le taux d'intérêts augmente, le client qui a emprunté des fonds aura des frais financiers supplémentaire à supporter, ce qui va diminuer le résultat de son activité et donc la diminution de ses capacités de remboursement, surtout si le client a contracté des emprunts dans d'autres banques.

Dans le deuxième cas, si le taux d'intérêts diminue, cela implique une rémunération moins importante que celle souhaitée par le banquier .Pour y échapper, le banquier anticipe sur l'évolution du marché, leurs emplois à leurs ressources en taux et en durée mais également en fonction des conditions dont ils sont assortis (taux fixes, taux variables).

2-4-Le risque de change :

C'est un risque lié à des crédits destinés au financement des équipements ou des matières premières importés.

Le risque de change provient de l'évolution du cours de la devise par rapport à la monnaie nationale : à une hausse de cours correspond un profit de change, à une baisse une perte.

Ainsi, la banque aura à régler des fonds supplémentaires surgis de l'évolution du cours de la devise.

Le risque de change engendre un problème dans l'estimation des coûts d'une transaction à effectuer avec l'étranger, ce qui fausse ainsi le calcul de la rentabilité.

2-5-Le risque juridique :

Le risque juridique intervient, lorsque la banque interrompt le concours d'un de ses clients pour des raisons quelconques. Ainsi, le bénéficiaire concerné peut mener une action en justice en réclamant des engagements de la banque, surtout si celui-ci n'a pas prévenu le client de cette interruption.

Le risque juridique peut aussi survenir de la confiance qu'inspire le crédit entre le client et ses créanciers qui voient en l'engagement de la banque une assurance de solvabilité. En cas de défaillance du client ceux-ci peuvent se retourner contre la banque.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo