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Les déterminants de la structure du capital des firmes: Revue de la littérature théorique

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par Ahlem YAAKOUBI et Olfa RIAHI
Institut Supérieur de Comptabilité et d'Administration des Entreprises Manouba - Tunisie - Maà®trise en Sciences de Gestion 2007
  

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Dette

VA (coût de faillite)

VA de l'économie d'impôt sur les intérêts

Valeur de la firme non endettée

La théorie statique du trade-off 1

Cette figure résume la théorie de l'échange permanent. La ligne horizontale exprime la pensée de MM. Selon cette théorie, l'objectif majeur de l'endettement est de bénéficier de l'économie d'impôt mais jusqu'à un certain seuil afin de ne pas nuire à la sécurité financière. En contre partie de ces économies, une analyse rigoureuse du coût de faillite donne une prédiction de la théorie de l'échange permanent. Puisque ces coûts doivent être plus important pour les firmes dont l'actif est constitué principalement de valeurs incorporelles.

1 Source : Myers (1984) « The Capital Structure Puzzle »

Long et Malitz (1985) montrent compte à eux l'existence d'une relation inverse entre l'endettement et l'importance des actifs incorporels et plus précisément ils ont montré que les ratios d'endettement sont négativement corrélés aux dépenses de recherche et développement qu'ils utilisent comme variable Proxy pour les actifs intangibles.

Toutefois, Fama et French (1997), Opler et Titman (1996) considèrent que la notion du ratio cible s'oppose aux arguments de Modigliani et Miller (1958) et Miller (1977) voulant que la structure de financement n'ait aucun impact sur la valeur des entreprises même lorsque plusieurs imperfections, comme la fiscalité, sont incorporées.

En effet, pour ces auteurs, l'existence de ratio cible ne peut se concevoir que dans un univers où les imperfections des marchés soient à la fois importantes et génératrices de coûts élevés.

I.1. La fiscalité favorise l'endettement :

La prise en compte de la fiscalité, et notamment de la déductibilité des frais financiers sur le résultat imposable, est étudiée par Modigliani et Miller (1963) qui montrent que la valeur de la firme endettée est toujours supérieure à celle de la firme non endettée : elle est égale à la valeur de la firme sans dette augmentée de la valeur actuelle des économies d'impôt sur frais financiers sous réserve que l'entreprise endettée dégage un résultat d'exploitation positif.

Toutefois, comme la montre Miller (1977) en s'intéressant à l'imposition sur le revenu, le gain fiscal généré par l'endettement est réduit lorsque l'on prend en compte la fiscalité des personnes physiques.

Suite à cette prise en compte du rôle de la fiscalité, il s'avère donc que les entreprises doivent maximiser la quantité de dette au sein de leur structure de financement pour tirer un bénéfice optimal de l'avantage fiscal associé.

Notons que De Angelo et Masulis (1980) présentent un modèle nuançant l'effet des déductions directes d'impôts liées à l'endettement. Ils montrent que selon les circonstances, les déductions fiscales liées à l'investissement et aux amortissements peuvent jouer le rôle de « produits de substitution » vis à vis des avantages fiscaux associés à l'endettement.

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