WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les déterminants de la structure du capital des firmes: Revue de la littérature théorique

( Télécharger le fichier original )
par Ahlem YAAKOUBI et Olfa RIAHI
Institut Supérieur de Comptabilité et d'Administration des Entreprises Manouba - Tunisie - Maà®trise en Sciences de Gestion 2007
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

I.2. Coût de faillite :

Si la fiscalité favorise l'endettement de l'entreprise par le biais de l'augmentation de sa capacité financière, elle engendre parallèlement l'accroissement du risque de défaut de l'entreprise.

I.1.1.Définition :

La théorie financière moderne a beaucoup mis l'accent sur divers coûts qu'elle présente comme des limites à l'endettement. Ainsi les coûts dits de faillite sont les coûts liés à la menace d'une cessation des paiements. Ainsi, seules les entreprises endettées sont affrontées aux problèmes de faillite.

La théorie de trade-off oppose à l'avantage fiscal de la dette l'augmentation des coûts de faillite. En effet, la faillite d'une entreprise n'est autre que la procédure judiciaire qui suit la défaillance, elle entraîne des coûts supplémentaires, ces coûts comprennent des coûts explicites dits directs (frais judiciaires d'administrations judiciaires, de liquidation) et implicites ou indirects (perte de clientèle, perte de confiance des clients ou des fournisseurs), (voir tableau 1).

Il faut noter que les coûts directs sont plus coûteux, car ils dépendant de la situation du marché et de dédommagement exigé par la loi et par les entreprises aux employés comme indemnité de licenciement.

Selon Malécot (1984), les coûts de faillite sont loin d'être négligeables.

Tableau 1 : Les coûts de défaillance.

 

COUTS DIRECTS

COUTS INDIRECTS

A PRIORI

Coûts administratifs.

Coûts de réorganisation.

Coûts financiers.

Coûts d'image (crédibilité financière et commerciale).

A POSTERIORI

Coûts de délégation.

Coûts de vente forcée et urgente des actifs.

Coûts sociaux.

Coûts d'opportunité (manque à gagner).

(Source : J.F Malécot, La mesure des coûts de faillite : une note, Finance (1984).)

Sur un plan empirique, parmi les principales études réalisées sur les coûts de faillite, nous citons celle menée par Baxter en 1967, en s'attachant qu'aux coûts directs et plus facilement mesurables, il les évalue à 20% de la valeur de la firme.

D'autres auteurs tels que Warner en 1977 néglige les coûts de faillite et les considère comme trop faibles pour compenser l'avantage fiscal résultant des économies d'impôts.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle