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Les déterminants de la structure du capital des firmes: Revue de la littérature théorique

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par Ahlem YAAKOUBI et Olfa RIAHI
Institut Supérieur de Comptabilité et d'Administration des Entreprises Manouba - Tunisie - Maà®trise en Sciences de Gestion 2007
  

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I.1.2. Mesure :

La valeur de la firme endettée VL sera égale à :

VL = Vu + tD - VA (F)

V: valeur de l'entreprise non endetté.

tD : économie d'impôt

VA (F) : le montant de coût de faillite.

La trade-off statique, qui introduit au MM l'incidence du coût de faillite, est aboutit à la détermination d'un taux d'endettement optimal. Dans ce cas, l'augmentation de la dette entraîne, outre l'effet de levier financier sans impact sur la valeur de l'entreprise, le coût de faillite à impact négatif. D'où une réduction de la valeur de l'entreprise par rapport au MM.

Tableau 2 : Effets de certaines variables sur l'endettement par conséquent sur les coûts de faillite :

 

Taille

Opportunité de croissance

Garantie

Rentabilité

Risque

Stiglitz (1969)

Coûts de faillite

Positif

Négatif

Positif

Positif

Négatif

Dans la perspective des coûts de faillite, la présence d'opportunité de croissance devrait limiter le recours à la dette d'où des coûts de faillite très limités. Harris et Raviv 1991 notent que le ratio valeur de marché des fonds propres sur leur valeur comptable ou market to book (MTB) est fréquemment utilisé comme mesure des opportunités de croissance. La relation négative, entre les opportunités de croissance et l'endettement, est confirmée empiriquement entre autres par Rajan et Zingales 1995. Ces derniers notent toutefois que cette corrélation négative est due en grande partie aux firmes qui émettent des fonds propres.

Tout d'abord la probabilité de faillite est réduite dans les entreprises de taille importante car la diversification des activités réduit la volatilité des cash-flows et donc la probabilité de faillite Plusieurs arguments conduisent à supposer une relation positive entre la taille et l'endettement. (Titman et Wessels 1988, Rajan et Zingales 1995). Cette relation est confirmé dans un certain nombre d'étude (Carpentier et Suret 1999, Gaud et Elion 2002, Frank et Murray 2003, Fakhfakh et Ben Attitallah 2004). La relation négative entre endettement et taille reste spécifique en Allemagne (Kremp et Al 1999). Ainsi, la taille est mesuré soit par le logarithme népérien des ventes, soit les par les actifs soit par l'âge de la firme.

En effet, les firmes risquées tendent à moins s'endetter, dans le cas contraire il en résulte une plus forte probabilité de faillite et une plus faible probabilité que l'entreprise puisse utiliser la totalité des ses charges d'intérêts en déduction de son résultat fiscal. Le risque a mesuré par la différence en carré entre le profit de l'entreprise donnée (profit net / CA) et le profit moyen de toutes les firmes disponibles.

L'entreprise en période de difficulté financière se trouve face à un choix, soit annoncer la faillite et supporter tous les coûts et les dégâts qui en découlent, soit tenter de renégocier avec les créanciers et aboutir à un autre accord.

En effet, la dernière alternative aide à éviter la faillite et les dégâts sociaux qui en résultent suite au licenciement des employés. Gilson et Al (1990), ont prévu deux factures qui permettent à l'entreprise la possibilité de renégocier les dettes et d'échapper de la faillite. Le premier facteur consiste à ce que les actionnaires et les créanciers bénéficient de la renégociation des clauses contractuelles à partir du moment ou elles génèrent des coûts inférieurs aux coûts de faillite, et accorder une nouvelle chance à la firme le deuxième facteur exige des ayant droits (créanciers et actionnaires) à accepter de rembourser à part égale le coût de renégociation.

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