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Economie des systèmes de production intégrant la culture de l'igname en zone cotonnière : une analyse des contraintes par un modèle de programmation linéaire. Etude de cas du village Alawénonsa (commune de Glazoué)

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par Yao Antoine ADIDEHOU
Faculté des Sciences Agronomiques/ Université d'Abomey-Calavi - Ingénieur Agroéconomiste 2004
  

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CHAPITRE 1 :

INTRODUCTION

GENERALE

1.1- INTRODUCTION

L'agriculture occupe une place primordiale dans l'économie de la plupart des pays de l'Afrique subsaharienne. Elle y mobilise une grande partie de la population active et participe à une part importante du Produit Intérieur Brut (PIB). Le secteur agricole reste cependant confiné dans une situation qui ne présage pas des lendemains meilleurs. Pourtant, le développement socio-économique des régions intertropicales du monde est étroitement lié à la capacité des pays concernés à promouvoir le secteur agricole qui y représente le secteur le plus important, en raison de la part des populations nationales qu'il mobilise, de la part des ressources qu'il assure à l'économie nationale et du caractère renouvelable de celles-ci (Aho et Kossou, 1997).

Le Bénin n'échappe pas à cette situation. L'agriculture y représente le socle des activités économiques. Le secteur agricole assure l'emploi à près de 70% de la population active et participe pour 38% au PIB (Berkani, 2002). Toutefois, le secteur agricole est caractérisé par une faible productivité (Ministère du Plan, 2000). Cela s'explique par le fait que l'agriculture ne bénéficie pas encore de façon encourageante des techniques et méthodes les plus modernes pour son développement tant au niveau de la production que de la conservation, de la transformation et de la commercialisation des produits agricoles (Ministère du Plan, 2000).

Dans ce contexte déjà complexe, on note, encore, que les clefs de la politique de développement agricole qui passent par la formation des techniciens et cadres, la recherche agricole, l'encadrement des structures de production et l'aménagement du territoire, évoluent de manière balbutiante. On comprend, alors, que l'absence d'un vrai système de connaissance et d'information agricole n'est pas une chose surprenante.

Cette inorganisation du secteur agricole, ajoutée à l'absence d'une politique agricole claire sont à l'origine des poches d'insécurité alimentaire qui subsistent malgré l'autosuffisance globale constatée. En effet, selon une étude réalisée par le PNUD en 1997, certaines couches de la population sont en permanence dans la menace d'une insécurité alimentaire à cause des difficultés d'accès aux ressources, des aléas climatiques, de l'enclavement des zones de production et des pratiques culturales inappropriées qui entraînent l'appauvrissement des sols.

Face à cette situation, il serait important de mettre l'accent sur certaines spéculations telles que l'igname dont l'organisation des filières peut non seulement résoudre le problème d'insécurité alimentaire mais constituer aussi une source de devises pour le pays.

La présente étude est donc une contribution à une meilleure connaissance des systèmes de production de l'igname et aux améliorations qu'on peut apporter à sa production aux plans techniques et économiques.

Ce document qui présente les résultats de cette recherche est organisé en huit chapitres à

- Une introduction générale qui présente la problématique et situe l'importance du sujet ;

- Une revue de la littérature sur les travaux effectués sur l'igname et l'analyse de quelques

concepts ;

- Un cadre méthodologique où sont présentées les démarches qui ont permis de conduire les travaux ;

- Un chapitre sur la présentation du milieu ;

- Un chapitre sur les caractéristiques des systèmes de production ;

- Une analyse de la rentabilité des spéculations et performance des systèmes de cultures ; - Une modélisation des exploitations agricoles ;

- Et enfin, une conclusion générale qui fait le point du travail accompli.

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