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Le mouvement syndical haitien: luttes et conquêtes dans le secteur de l'éducation 1986-2000

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par Leonel l PIERRE
Université d'état d'Haiti INHAGEI - Licence en admnistration publique 2004
  

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Section 2 : Étude de rendement du systeme éducatif haitien.

Le fait que pour chaque année d'études un certain nombre d'élèves soient obligés de doubler ou de quitter l'école produit directement une diminution dans la promotion scolaire.

2-1 LE RENDEMENT DE L'ENSEIGNEMENT PRÉ-SCOLAIRE.-

Les études à l'échelle internationale indiquent que les enfants qui ont eu une expérience Pré-scolaire redoublent ou abandonnent plus rarement et sont en général mieux équipés pour la vie. L'éducation pré-scolaire contribue au développement des aptitudes cognitives; linguistiques; sociales et physiques requises dans l'enseignement primaire. C'est aussi à ce niveau que les pratiques de justice, de démocratie et de participation peuvent s'apprendre le plus aisément.

2-2 LE RENDEMENT DE L'ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL.-

En prenant en compte les trois évènements : le passage, le redoublement, ou l'abandon nous pouvons obtenir le suivi d'une cohorte d'élèves tout au long de leur scolarité selon le tableau ci dessous qui présente le taux d'évenement en fin d'année scolaire de 1979 / 1980 à 1990 / 1991.

TABLEAU 15

TAUX DE TRANSITION DANS LE PRIMAIRE, 1979/ 1980 A 1990 / 1991.

Année

Taux

1e

AF

(CP1)

2e

AF

(CP2)

3e

AF

(CE1)

4e

AF

(CE2)

5e

AF

(CM1)

6e

AF

(CM2)

1979-80

Passage

0.72

0.76

0.77

0.79

0.88

0.67

Redoublement

0.21

0.20

0.18

0.18

0.13

0.06

Abandon

0.08

0.04

0.04

0.03

0.04

0.27

1980-81

Passage

0.72

0.69

0.69

0.66

0.71

0.57

Redoublement

0.16

0.17

0.18

0.17

0.14

0.05

Abandon

0.12

0.14

0.13

0.16

0.14

0.09

1981-82

Passage

0.69

0.76

0.78

0.75

0.80

0.63

Redoublement

0.11

0.15

0.16

0.16

0.14

0.09

Abandon

0.20

0.09

0.06

0.08

0.06

0.28

1982-83

Passage

0.88

0.85

0.80

0.76

0.77

0.55

Redoublement

0.10

0.12

0.14

0.14

0.13

0.36

Abandon

0.02

0.03

0.06

0.10

0.10

0.39

1983-84

Passage

0.85

0.77

0.70

0.70

0.69

0.60

Redoublement

0.11

0.13

0.13

0.13

0.12

0.07

Abandon

0.05

0.11

0.17

0.17

0.19

0.33

1984-85

Passage

0.88

0.80

0.72

0.72

0.72

0.63

Redoublement

0.09

0.11

0.12

0.12

0.11

0.05

Abandon

0.03

0.40

0.16

0.16

0.17

0.32

1985-86

Passage

0.61

0.58

0.61

0.67

0.70

0.68

Redoublement

0.10

0.12

0.14

0.15

0.14

0.07

Abandon

0.29

0.30

0.26

0.19

0.16

0.25

1986-87

Passage

0.66

0.65

0.60

0.59

0.60

0.63

Redoublement

0.10

0.12

0.13

0.12

0.11

0.06

Abandon

0.24

0.23

0.27

0.29

0.29

0.31

1987-88

Passage

 
 
 
 
 
 

Redoublement

 
 
 
 
 
 

Abandon

 
 
 
 
 
 

1988-89

Passage

0.75

0.78

0.78

0.77

0.72

0.65

Redoublement

0.10

0.13

0.15

0.15

0.14

0.08

Abandon

0.14

0.09

0.08

0.08

0.14

0.28

1989-90

Passage

0.74

0.77

0.77

0.76

0.72

0.65

 

Redoublement

0.10

0.13

0.15

0.15

0.14

0.08

Abandon

0.16

0.11

0.10

0.10

0.15

0.31

1990-91

Passage

0.74

0.77

0.77

0.77

0.72

0.59

Redoublement

0.09

0.12

0.13

0.13

0.13

0.07

Abandon

0.16

0.11

0.10

0.10

0.15

0.34

Moyenne

Passage

0.75

0.74

0.72

0.72

0.73

0.62

Redoublement

0.12

0.13

0.15

0.14

0.13

0.07

Abandon

0.14

0.12

0.13

0.13

0.14

0.29

Source : Chiffres 1979 / 80 - 1986 / 87, Rapport IREDU p20: Chiffres 1988/89 - 1990 / 91, Annuaires Statistiques du MENJS. Les taux de transition 1987 / 88 ne sont pas inclus car leur déviation par rapport aux taux des autres années les rend suspects.

N.B : le terme passage nous apparu plus approprié que le terme promotion utilise par le rapport IREDU. AF : Année Fondamentale.

L'aspect le plus marquant dans l'évolution récente du rendement dans l'enseigne-ment fondamental concerne les comportements opposés des taux de redoublement et d'abandon particulièrement au niveau du CPI. Les taux de redoublement qui étaient de l'ordre de 15-20 % il y a 10 ans sont tombés de 10 à 15 % soit 5 points de moins en moyenne, à partir du milieu des années 80. En conséquence, la baisse des entrées, conjuguée à l'augmentation des abandons devrait se traduire pour les années futures par une contraction des effectifs scolaires, à moins que l'on assiste à des reprises de scolarité comme cela s'est déjà vu à partir des années 80 jusqu'à la période 84-85.

Pour le CEI, les taux de redoublement s'infléchissent sur la période passant de 18 - 20 % en 1979 / 1980 à 13 % en 1990 / 1991 mais dans des proportions moindres qu'au CP1 là aussi, on remarque une forte progression des abandons depuis 1986 de l'ordre de 270 %.

Pour le CMI les conclusions relevées pour les cours élémentaires s'appliquent aussi, mais les abandons n'augmentent qu'en 1990. De manière générale les taux d'abandon en CMI restent élevés proches de ceux enregistrés en CE2 : l'absence de certificats en fin de l'enseignement primaire pouvant expliquer ces abandons tardifs durant la scolarité primaire.

Pour le CM2, on constate des taux de redoublement plus faible que 7 % pour les autres niveaux, ce qui est logique en abscence de certificat de fin d'études. Contrairement aux autres niveaux les évènements de 1986 n'ont pas eu de repercussion sur les taux d'abandon en CM2.

2-2-1 ANALYSE DE L'EFFICACITÉ INTERNE DU PRIMAIRE .-

La disponibilité de la matrice de transition (taux de passage, taux de redoublement et taux d'abandon) nous a permis d'avoir une idée sur l'efficacité interne du système éducatif.

Une analyse effectuée par l'équipe du Research Triangle Institute a produit les indicateurs suivants : sur 1000 élèves admis au CPI, 434 seulement atteindraient le CM2 288 de ceux-ci passeraient en premier cycle du secondaire (3ème cycle de l'école fondamentale), et de ces 288 élèves seulement 131 auraient parcouru sans redoublement le cycle primaire. Des 712 qui n'ont pas réussi, 696 auraient abandonné l'école avant ou pendant le CM2, et 16 n'auraient pas continué après le CEP pour des raisons diverses(1).

______________________

(1) Diagnostic technique du Système Educatif haïtien P. 30

Enfin, ces résultats montrent clairement que dans l'enseignement réformé la règle du passage automatique entre le CPI et CP2 d'une part et entre le CE1 et le CE2 d'autre part n'est absolument pas respectée, les redoublements étant aussi fréquents à ces niveaux qu'aux autres.

Les pratiques en matière de transition au sein du système éducatif entre l'enseigne-ment traditionnel et l'enseignement réformé semblent donc assez uniformes.

2-2-2 L'EXAMEN DU CERTIFICAT D'ÉTUDE PRIMAIRE.-

Au niveau primaire, taux de réussite à l'examen du certificat d'études primaires CEP est passé de 462 % en 1995 à 525 % en 1996. Le nombre absolu de reçus passant de 52269 à 74460 soit une augmentation de 37 % et celui des reçus de 43 %. C'est dans le département de l'Ouest que l'on enregistre le plus grand nombre de candidats et de reçus (environ 44 % pour les deux années). On a cependant constaté des variations marquées au niveau des performances selon les départements.

En 1995, les Nippes et le Centre ont eu les deux taux d'admission les plus élevés 61,9 et 61,4 %, respectivements. En 1996 , ces mêmes départements ont eu les taux d'admission les plus bas (31,1 et 32,4%). En revanche, le Nord-est enregistrant les taux d'admission les plus élèves ces deux mêmes années (66,8 et 74 % 1995/96) et le Nord a eu l'un des taux les plus bas les deux années (35 et 47%).

2-3 LE RENDEMENT DE L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE.-

L'enseignement secondaire est actuellement en pleine transition et en crise curriculaire car c'est maintenant qu'il subit les ombres de la reforme éducative de l'enseignement fondamental. Les effectifs d'entrants en sixième ont cru en moyenne de 5,8% par an. Sachant que la croissance démographique est d'environ 2,5% environ les deux tiers des élèves de CM2 passent dans l'enseignement secondaire, ce pourcentage étant quasi constant sur la période. D'après le tableau ci-dessous, on remarque une progression des abandons au niveau de la 7ème année fondamentale et un redoublement presque constant.

TABLEAU 16

TAUX DE TRANSITION DANS LE SECONDAIRE, 1979 / 80 A 1990 / 91.

Année

Taux

6e

AS

(7e Fond)

5e

AS

(8e Fond)

4e

AS

(9e Fond)

3e

AS

/

2e

AS

/

Rhéto

Philo

1979-80

Passage

0.77

0.90

0.88

0.84

0.92

0.26

0.56

Redoublement

0.06

0.05

0.05

0.05

0.06

0.13

0.09

Abandon

0.17

0.05

0.07

0.11

0.03

0.60

0.35

1980-81

Passage

0.73

0.84

0.78

0.72

0.74

0.24

0.54

Redoublement

0.07

0.04

0.06

0.07

0.07

0.12

0.08

Abandon

0.20

0.12

0.16

0.21

0.19

0.64

0.39

1981-82

Passage

0.81

0.94

0.85

0.84

0.84

0.38

0.93

Redoublement

0.10

0.09

0.10

0.10

0.08

0.23

0.05

Abandon

0.09

0.03

0.05

0.06

0.08

0.39

0.02

1982-83

Passage

0.71

0.88

0.89

0.90

0.90

0.34

0.90

Redoublement

0.10

0.10

0.10

0.13

0.16

0.23

0.04

Abandon

0.18

0.02

0.01

0.02

0.06

0.43

0.06

1983-84

Passage

0.70

0.80

0.72

0.65

0.71

0.22

0.53

Redoublement

0.08

0.08

0.07

0.07

0.07

0.13

0.16

Abandon

0.23

0.12

0.21

0.29

0.23

0.65

0.31

1984-85

Passage

0.77

0.85

0.84

0.80

0.90

0.25

0.63

Redoublement

0.08

0.09

0.08

0.08

0.08

0.14

0.18

Abandon

0.15

0.07

0.08

0.12

0.02

0.62

0.20

1985-86

Passage

0.80

0.86

0.82

0.76

0.78

0.55

0.99

Redoublement

0.08

0.08

0.08

0.08

0.08

0.07

0.15

Abandon

0.12

0.06

0.09

0.16

0.14

0.39

0.13

1986-87

Passages

0.70

0.78

0.77

0.76

0.83

0.34

0.31

Redoublement

0.70

0.07

0.70

0.08

0.09

0.16

0.05

Abandon

0.23

0.15

0.16

0.17

0.08

0.50

0.65

1987-88

Passage

 
 
 
 
 
 
 

Redoublement

 
 
 
 
 
 
 

Abandon

 
 
 
 
 
 
 

1988-89

Passage

 
 
 
 
 
 
 

Redoublement

 
 
 
 
 
 
 

Abandon

 
 
 
 
 
 
 

1989-90

Passage

0.71

0.81

0.79

0.72

0.81

0.33

Nd

 

Redoublement

0.09

0.09

0.09

0.08

0.10

0.15

0.09

Abandon

0.20

0.11

0.13

0.20

0.09

0.51

Nd

1990-91

Passage

0.71

0.81

0.79

0.72

0.81

0.33

Nd

Redoublement

0.09

0.09

0.09

0.08

0.10

0.15

0.09

Abandon

0.20

0.11

0.13

0.20

0.09

0.51

Nd

Moyenne

Passage

0.75

0.86

0.82

0.78

0.83

0.32

0.67

Redoublement

0.08

0.08

0.08

0.08

0.09

0.15

0.10

Abandon

0.17

0.07

0.10

0.14

0.09

0.53

0.23

Source : Chiffres 1979 / 80 - 1986 / 87, Rapport IREDU p 60: Chiffres 1989 / 90 - 1990 / 91, Annuaires Stastistiques du MENJS. Les taux de transition 1987 / 88 et 1988 / 89 ne sont pas inclus car leur déviation par rapport aux taux des autres années les rend suspects. A.S : Ancien Système

2-3-1 ANALYSE DE L'EFFICACITÉ INTERNE DU SECONDAIRE.-

L'analyse des chiffres concernant l'enseignement secondaire montre que ce cycle a un rendement très faible. En effet, sur 1000 élèves admis au CPI, 288 seulement passeraient en 1er cycle du secondaire (1). Et les 288 entrant en 7e Année Fondamentale, 164 seraient admis en première année du cycle secondaire (3ème cycle du fondamental) et 38 seraient admis au cycle suivant (2ème cycle du secondaire). Les autres auraient abandonnés leurs études pendant le premier cycle du secondaire. En moyenne, on aura 7,61 années-élèves passées dans ce premier cycle du secondaire pour produire un admis au 3ème année secondaire, chiffre qui donne, compte tenu de la durée de trois années du cycle, un rapport « imput / output » pas très impressionnant de 2,54.

Le coefficient de gaspillage confirme cette analyse et nous remarquerons que le gaspillage est davantage dû à l'abandon qu'au redoublement. Pour le second cycle de l'enseignement secondaire, on a repris le même type de calcul, cependant, pour le passage au terme de la classe de philosophie (réussite à la deuxième partie du baccalauréat) nous avons enregistré un taux moyen de réussite de 65% compte tenu des grandes fluctuations enregistrées les années antérieures.

Sur 1000 enfants d'une génération, 26 obtiennent leur diplôme de Bac.II soit 2,6%. Jugée globalement l'efficacité du second cycle secondaire paraît notoirement plus faible que celui du premier cycle, mais ceci est causé pour l'essentiel par le passage de la première partie du baccalauréat. Là aussi la durée moyenne de scolarité de 3,3 années pour les diplômes montre que le gaspillage vient de l'abandon et non du redoublement.

2-3-2 L'EXAMEN DU BACCALAURÉAT.-

L'examen du baccalauréat se déroule en deux parties : la première partie à l'issue de la classe rhétorique, la seconde à l'issue de la classe de philosophie. Pour chacune de ces deux parties, il y a une session en juin et une en septembre. Les statistiques ci-dessous retracent l'évolution des admis des deux parties et le pourcentage de réussite.

___________________

(1) Voir page 53.

TABLEAU 17

TABLEAU DES INSCRITS ET DES ADMIS AU BAC DE 1983 À 1997

ANNÉE

INSCRITS

ADMIS

RÉUSSITE EN %

1983

13176

7486

56.8

1984

13177

4197

25.9

1985

18701

5369

28.7

1986

20484

12973

63.3

1987

6243

5891

94.3

1988

27180

10680

39.2

1989

30368

10345

34.06

1990

33498

14350

42.83

1991

39967

22457

56.18

1992

48073

26949

56.05

1993

57689

25007

43.34

1994

65196

40081

61.98

1995

74367

20124

27.06

1996

76150

14001

16.39

1997

79200

5348

6.7

Source : MENJS. L'Éducation en Action N° 1. Juillet à Septembre 1997. Page 7.

En Juin 1986, on remarque une augmentation sensible de la réussite aux différentes parties du baccalauréat qui s'explique par une volonté gouvernementale de rendre cet examen plus facile. En juin 1987, on constate que le nombre d'inscrits aux deux parties du baccalauréat est très nettement inférieur aux élèves inscrits dans les classes correspondantes «il y a eu cette année là une abstention des élèves des lycées. Par contre, en 1988, il y a eu rattrapage, à savoir que ceux qui ne s'étaient pas présentés l'année précédente, cette année là ils s'étaient présentés en candidats libres. Globalement, les taux de réussite en rhétorique sont très bas environ 40 % des inscrits réussissent, un peu plus si l'on rapporte les reçus aux effectifs inscrits dans la classe correspondante. En classe de philosophie, les taux de réussite sont encore plus fluctuants qu'en rhétorique, avec des taux s'étageant de 91,6 % à 42,9 %.

Le plus fort taux de succès enregistré au bac entre 1983 et 1997 reste 94,3 % sous Namphy, en 1987. Tout le monde exigeait l'annulation de ces épreuves puisqu'elles n'étaient ni plus ni moins qu'un exercice de copie.

Viennent ensuite 63,3% en 1986, 56, 18% en 1991, 61, 98% en 1994 et enfin 6,7% en 1997, l'échec le plus catastrophique qu'on a enregistré dans les annales du bacca-lauréat dont l'origine remonte en l'année 1908. Ces résultats étaient vraiment choquants. Ce fut la première fois qu'une telle catastrophe était produite. Les réactions ont été vives et multiples. Le système éducatif haïtien était sur la sellette.

2-4 LE RENDEMENT DE L'ENSEIGNEMENT TECHNIQUE ET PROFESSIONNEL.-

Pour les écoles d'Enseignement Technique et d'Enseignement Professionnel, le redoublement est exceptionnel et concerne moins de 0,5% de l'effectif total. Cette proportion est aussi très faible dans les autres catégories, avec un pourcentage de 2,5%.

De même, dans les écoles des catégories 1 et 2, les abandons sont rares (environ 5% d'une année sur l'autre). A l'inverse, pour les centres Ménagères les abandons sont plus fréquents et approchent pour certaines écoles, le tiers des effectifs inscrits d'une année sur l'autre (Réf. Tableau 3).

2-5 LE RENDEMENT DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR.-

Les diplômes de l'enseignement supérieur public avoisinent un millier par an, les disciplines les plus prolifiques étant le Droit (33%), l'Ethnologie et les sciences humaines (42%). Les disciplines comme les sciences, la linguistique et l'odontologie accusent les performances les plus faibles avec respectivement 5,5%, 2,1% et 2%. En l'absence d'informations sur la capacité du marché du travail, il est difficile d'apprécier ces chiffres en termes relatifs appropriés.

Ainsi motivée par un ensemble de facteurs liés aux conditions de vie de l'étudiant, la déperdition est un phénomène vécu dans le système d'enseignement supérieur haïtien. Presque toutes les unités supérieures d'éducation sauf quelques exceptions comme les séminaires de Théologie, la faculté de Médecine et de pharmacie, les sciences, l'Agronomie et FLA, les étudiants des autres établissements sortent presque tous sans diplômes. A l'issue de leur cycle d'études, les étudiants doivent présenter un travail personnel généralement sous forme de mémoire en vue de l'obtention du diplôme. Ce mémoire exige un exercice académique personnel auquel le cursus académique n'a pas préparé l'étudiant.

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"Des chercheurs qui cherchent on en trouve, des chercheurs qui trouvent, on en cherche !"   Charles de Gaulle