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De la souveraineté permanente de la RDC sur ses richesses et ses ressources naturelles: examen de l'Article 09 de la Constitution du 18/02/2006

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par Guillain Cirhuza Koko
Université catholique de Bukavu - Licence en droit public 2007
  

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§ 2. Attribution à un sujet de droit international (qui peut violer le principe de la souveraineté permanente ?)

Avant d'attribuer à un sujet de droit international une quelconque responsabilité, il faudra au préalable assurer la détermination de l'illicéité et la nature de l'obligation violée. Or, il y a violation d'une obligation

internationale par un État, lorsqu'un fait dudit État n'est pas conforme à ce quiest requis de lui, en vertu de cette obligation, qu'elle que soit l'origine ou la nature de celle-ci (article 12 du projet de la C.D.I.)

Le principe de la souveraineté permanente peut être violé tantôt par un État, tantôt par une Organisation Internationale à vocation économique surtout, ou même par une société transnationale. Deux conséquences découlent de cela :

- d' une part, le fait internationalement illicite est attribuable à l'État ;

- d' autre part, le fait internationalement illicite est attribuable à l'Organisation internationale à vocation économique, ou à une société supranationale. Nous avons donc à faire à deux régimes de responsabilité différentes, d'un coté responsabilité des États, de l'autre coté responsabilité des O.I. à vocation économique et des Sociétés transnationales.

I. Attribution à un Etat.

L'attribution à l'État est très largement admise, dès lors que le comportement dénoncé émane de personnes ou d'organes sous son autorité effective. Le droit international confirme, par ce biais, que les habilitations juridiques internes ne sont que des faits pour les autres sujets de droit international. Le fait illicite est toujours attribué à l'État, ou à l'Organisation internationale, au nom duquel agit l'auteur de l'acte202 ou du comportement illicite. Il peut s'agir d'un organe individuel, depuis les gouvernants et les plus hauts fonctionnaires jusqu'à l'agent le plus subalterne. De même, aucune distinction n'est à établir entre les autorités centralisées et les autorités décentralisées, entre celles qui sont spécialement en charge des relations extérieurs de l'État (Chef de l'État, Chef de gouvernement, Ministres des

202 Dominique ROSENBERG, op. cit., p.273.

affaires étrangères et agents diplomatiques), et les autres, non plus qu'en fonction du caractère législatif, exécutif, administratif ou juridictionnel des activités de l'agent.

D'autres faits de l'État peuvent engager la responsabilité de l'Etat et entraînant ipso facto, la violation203 du principe de la souveraineté permanente ; il s'agit de : faits des démembrements de l'État, faits des particuliers et faits d'insurrection.

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