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Les troubles cognitifs au cours de l'infection par le VIH-1

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par Sandra Suarez
Université Paris VI - Doctorat 2000
  

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4. Article 1 : Mise au point d'une batterie neuropsychologique. « Similar subcortical pattern of cognitive impairment in AIDS patients with and without dementia »

4.1. Introduction : Pourquoi une nouvelle batterie ?

Le mécanisme des troubles cognitifs compliquant le VIH-1 est mal connu. Des études de neuropathologie et d'imagerie cérébrale récentes ne trouvent pas de relation entre les marqueurs anatomiques et l'intensité des troubles cognitifs. L'étude neuropathologique de cerveaux de patients décédés d'une démence du SIDA a montré que les cellules géantes multinucléées et la paleur myélinique, qui sont les marqueurs neuropathologiques de l'encéphalite VIH, sont observées seulement dans 40 à 50 % des cas71, 129. De plus, des études prospectives130 et rétrospectives131 n'ont pas retrouvé de corrélations entre la perte neuronale corticale et les troubles cognitifs. D'un autre côté, l'atrophie cérébrale, qui prédomine dans la substance grise sous-corticale123, 124 est aussi retrouvée fréquemment chez les patients au stade de SIDA et ne présentant pas de démence125. Une autre étude ne trouve pas de relation entre l'atrophie sous corticale et les résultats neuropsychologiques126. Un travail récent a précisé ce problème de corrélations en démontrant que s'il existe une relation entre l'atrophie cérébrale et le stade clinique de la maladie, il n'en existe pas, entre l'atrophie et les troubles cognitifs209.

Finalement, la relation entre l'atrophie et les troubles cognitifs est peu claire. Cependant, la réponse à cette question est importante car elle permettrait d'élucider le fait que la démence soit liée directement à une perte neuronale néocorticale, ou qu'elle pourrait résulter de mécanismes indirects comme des atteintes neuronales, potentiellement réversibles !

Les études neuropsychologiques qui ont été réalisées sont peu nombreuses et n'ont pas recherché spécifiquement un profil cortical ou sous cortical des troubles. L'absence de corrélation avec un tableau de troubles cognitifs «global» pourrait faire place à des relations spécifiques avec des troubles cognitifs sous corticaux.

Le but de cette étude est d'évaluer les fonctions cognitives de patients infectés par le VIH, avec et sans démence, et d'élucider l'implication corticale ou sous corticale dans ces troubles.

Nous utiliserons une batterie neuropsychologique, élaborée à partir d'une revue de la littérature, dans le but de sélectionner les tests les plus sensibles aux troubles observés dans ce cadre spécifique de l'encéphalite du VIH. Cette batterie neuropsychologique permet d'évaluer les six domaines cognitifs spécifiques, proposés dans les critères du groupe de travail sur le VIH de l'Académie de Neurologie Américaine31 : l'attention/concentration, la rapidité psychomotrice, l'abstraction/raisonnement, la mémoire/apprentissage, les habiletés visuospatiales, ainsi que le langage.

Il a été décidé d'élaborer une batterie courte, afin de pouvoir examiner dans leur lit d'hôpital les patients les plus immunodéprimés en diminuant le biais attentionnel dû à leur fatigue générale.

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