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L'OTAN face aux nouveaux défis sécuritaires de l'après guerre froide

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par Erick-Levi Libende mibolu
Université Cardinal Malula (U.C.M) - Licencé en Relations Internationales,Option: Politique Internationale 2009
  

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Section 2. LES CONSEQUENCES DE LA FIN DE LA GUERRE FROIDE

Il est d'une évidence notoire que les conséquences ayant entrainé la chute du bloc communiste en Europe sont légion, car la globalisation de l'économie mondiale ou mondialisation mise en place depuis longtemps par le camp capitaliste, principe qui allait a l' encontre du « collectivisme ~ russe, avait ruiné l'économie du leader de l'Est. Nous citons l'URSS, puisque logiquement, il est difficile de faire une guerre ouverte sans une bonne économie, à fortiori une guerre dite secrète ou froide qui demande beaucoup de moyens de dissuasion et de persuasion.

Au clair, il est incontestablement prouvé que la politique ne peut se passer de l'économie en terme de la continuation de deux moyens pour les Etats de s'exprimer et s'affirmer a l'extérieur, nous citons la diplomatie et la guerre. La liste des conséquences découlant de la fin de la guerre froide étant longue, a l'instar de la recherche effrénée et nombre des armements, la course aux armements et a l'arme nucléaire, et aussi du désarmement international. Nous évoquons également la gestion et les règlements des conflits armés dits guerres périphériques, l'interminable conflit de Moyen-Orient, nous soulignons une conséquence primordiale qui englobe les autres, qui est identifiée comme l'oeuvre de Gorbatchev, qui se nomme l'implosion de l'Union Soviétique et la dislocation du communisme.

2.1. La mondialisation de l'économie

La mondialisation étant par définition la libération de l'économie interétatique, par la suppression des barrières douanières, d'une détention en terme des biens (matières premières, ressources naturelles, minerais stratégiques, produits primaires, métaux précieux...) et services (la détention du savoir technologique, les cerveaux ; promouvoir le transfert technologique, la main d'oeuvre qualifiée et compétente...), oü nous disons les plus faibles s'éliminent, car le fait de ne rien posséder entre ses mains dans la globalisation de l'économie, rendent certains Etats vulnérables, et menacent par surcroit leurs frontières nationales, qui deviennent poreuses et de facto, la désouverainisation des Etats se conjugue par le fait qu'ils n'ont pas une assise économique, a l'instar de l'URSS qui s'est vue incapable de continuer à faire le contre courant.45

44 HEINRICH. A, Op. cit., p. 625

45 J.L KITIMA KASENDWE AMUNDALA, Op. cit., Inédit

2.2. La tryptique (triogie) secrète de l'OTAN en Europe

Tryptique ou trilogie qui est une notion chère à deux concepts proches qui sont la géopolitique (qui évoque la maitrise du milieu, l'organisation de la société et le mode de production) et la géostratégie (qui évoque l'armée, la diplomatie et les renseignements)46 l'OTAN dans la recherche de maitrise du milieu en terme de temps et d'espace, la géostratégie appliquée dans le secret par l'OTAN en Europe contre l'URSS, fut une nécessité en terme de technique appliquée dans la perspective d'affrontement, non pour subir mais précéder les événements sur terrain.

Les Etats-Unis d'Amérique et l'URSS, faisant la guerre par voies interposées c.à.d. appuyaient et encadraient financièrement, tactiquement, et logistiquement certains Etats dit satellites, mais surtout des organisations paramilitaires, évoluant comme des branches armées a coté des structures et partis politiques, soit de l'extrême droite, socialiste ou communiste, a l'instar du réseau Stay-Behind, Gladio et autres formes du terrorisme en Europe de l'Ouest, cité par Professeur Daniele GANSER,47 qui montre et marie le sens de notre démarche sécuritaire.

Il démontre qu'à la fin de la seconde guerre mondiale (1945) jusqu'au début des années 1990, existait dans le pays de l'OTAN, a coté des troupes ordinaires de l'alliance des armées secrètes de l'OTAN nommées aussi Stay-Behind ou Gladio qui avaient été mises en place par la CIA américaine et le MI6 britannique.48 Ce dans ce cadre que dans beaucoup d'Etats d'Europe de l'Ouest, les Américains recrutèrent des partisans de l'extrême droite pour former les réseaux Stay-Behind de l'OTAN ; c'est ainsi par exemple que l'officier SS et responsable de la Gestapo Klaus Barbie, dit Le Boucher de Lyon, avait été recruté en 1947 par le CIC (Counter Intelligence Corps) américain qui l'avait ensuite aidé a échapper aux poursuites pour crimes de guerre (voir le procès de Nuremberg) avant d'organiser sa fuite d'Europe vers l'Argentine en 1951. De même Reinhard GENLEN, un des généraux d'HITLER et d'autres Nazis ont été recrutés pour Gladio par les Américains.

Ces armées secrètes de l'OTAN étaient commandées et coordonnées par un bureau de la sécurité au sein du quartier général de l'OTAN (le SHAPE) a Bruxelles. C'est ainsi, selon l'ex-Président américain Richard NIXON cité par GANSER, l'OTAN elle-même était soumise au Pentagone, « puisqu'étant le seul organisme international qui ait jamais fonctionné, tout simplement parce qu'il s'agit d'une alliance militaire et que nous étions aux commandes... ))7, les représentants de ces armées secrètes se réunissaient chaque année dans l'une des capitales européennes. « Des représentants de la CIA étaient toujours présents aux réunions des armées Stay-Behind )) se souvient le Général Gerardo SERRAVILLE, cité par Daniele GANSER, lui qui avait commandé le Gladio en Italie entre 1971 et 1974,49 et qui avait comme devise emblématique ; « ...Silendo libertatem servo ou je servirai la liberté en silence )).

46 J.L KITIMA KASENDWE AMUNDALA, Cours de géostratégie, cours inédit L1 RI, UCM, Kinshasa, 2009-2010.

47 Daniele GANSER, Les armées secrètes de l'OTAN, Ed. Demi-lune, Paris, 2007. pp. 261-290.

48 Daniele GANSER, idem, pp. 261-290

49 Daniele GANSER, ibidem, p. 59

53
Section 3. : LES STRUCTURES DES COMMANDEMENTS POLITIQUES ET MILITAIRES DE

L'OTAN

3.1. Le commandement politique50

3.1.1. Le conseil de l'Atlantique Nord

Est l'organe principal de décision. Il est composé de représentants permanents des Etats membres (ayant rang d'ambassadeurs), il se réunit au moins une fois par semaine sous la présidence du Secrétaire Général de l'OTAN. Il prend ses décisions a l'unanimité. Les représentants permanents agissent sur instructions de leur pays, et rendent compte aux autorités nationales des positions des autres gouvernements. Parallèlement aux réunions de représentants permanents, les Ministres des Affaires Etrangères et ceux de la Défense se réunissent deux fois par an.

Enfin, très rarement, se réunissent les Premiers Ministres et/ou les Chefs d'Etat des pays membres. Le statut et le degré d'importance de décision du Conseil de l'Atlantique Nord, sont les mêmes qu'elles soient prises au niveau des représentants permanents, des ministres ou des Chefs d'Etat ou de Gouvernement.

Plusieurs comités, crées par le conseil, sont responsables des domaines particuliers dont :

1. Le comité des plans de défense : planification de la défense collective ;

2. Groupe des plans nucléaires : s'occupe des questions politiques liées
aux forces nucléaires ;

3. Comité militaire : Il recommande aux autorités politiques
de l'OTAN les mesures jugées nécessaires à la défense commune et établit des directives sur les questions militaires ;

4. Assemblée parlementaire de l'OTAN

- Le secrétariat international et l'état-major militaire international apportent leur concours au conseil et aux comités.

3.1.2. Les différents secrétaires généraux de l'OTAN51

1. Hastigs Lionel ISMAY ou Lord ISMAY (Royaume-Uni) : du 4 avril 1952 au 16 mai 1957.

2. Paul-Henri Spaak (Belgique) : du 16 mai 1957 au 21 avril 1961.

3. Dirk STIKKER (Pays-Bas) : du 21 avril 1961 au 1er août 1964.

4. Manlio BROSIO (Italie) : du 1er août 1964 au 1er octobre 1971.

5. Joseph LUNS (Pays-Bas) : du 1er octobre 1971 au 25 juin 1984.

6. Peter CARINGTON (Royaume-Uni) : du 25 Juin 1984 au 1er juillet 1988.

7. Manfred WÖRNER (Allemagne) : du 1 juillet 1988 au 13 août 1994.

N.B : Sergio BALANZINO (Italie) aura en charge la fonction de secrétaire général

pendant deux mois, à la mort de Manfred WÖRNER en août 1994.

8. Willy CLAES (Belgique) : du 17 octobre 1994 au 20 octobre 1995.

9. Javier SOLANA (Espagne) : du 5 décembre 1995 au 6 octobre 1999.

10. George ROBERTSON (Royaume-Uni) : du 14 octobre 1999 au 1er juillet 2004.

11. Jaap de HOOP SCHEFFER (Pays-Bas) : du 1er janvier 2004 au 31 juillet 2009.

12. Anders FOGH RASMUSSEN (Danemark) : élu le 4 avril 2009 lors du dernier sommet de l'OTAN a Strasbourg-Kenl 2009, en poste à compter du 1er août 2009.

3.2. Le commandement miitaire52

Auparavant, la structure de commandement militaire reposait sur une division géographique : l'une pour l'Europe (commandement allié pour l'Europe) l'autre pour l'Atlantique ; treize quartiers généraux étaient subordonnés à ce commandement.

Depuis 2003, toute la fonction opérationnelle est concentrée en un seul commandement : le commandement allié des opérations (Allied commandand for opération - ACO), plus communément appelé SHAPE (Supreme headquarter Allied Powers in Europe, Quartiers généraux suprêmes des puissances alliées en Europe) basé à Mons, en Belgique depuis 1966, et il n'y a plus que six quartiers généraux subordonnés.

Le commandement allié des opérations dirige ainsi trois états-majors interarmés basés à Brunssum (Pays-Bas), à Oeiras dans la banlieue de Lisbonne (Portugal) et, à Naples (Italie) et 6 états-majors de composante (air, terre, mer) :

1. Etats-majors air : Izmir (Turquie) et Ramstein (Allemagne) ;

2. Etat-majors terre : Heidelberg (Allemagne) et Madrid (Espagne) ;

3. Etat-majors mer : Northwood (Royaume-Uni) et Naples (Italie).

Quant au commandement allié pour la transformation (ACT, Allied command for transformation) basé à Norfolk (Virginie, Etats-Unis), il a remplacé le commandement allié pour l'Atlantique et dirige les efforts militaires visant a adapter les forces de l'alliance a un environnement en mutation rapide.

Les deux commandements ACO (alias SHAPE) et ACT sont tous deux rattachés au comité militaire (MC) de l'OTAN.

52 http://www.nato.int

3.3. L'organigramme de structure civio-miitaire décisionnelles de l'OTAN

Organisation politique (civile)

Organisation militaire

Commandement stratégique

Comité militaire
(CM)

ACO*

ACT*

Etat-major Militaire
International

Le secrétariat
International

Le Conseil
Atlantique Nord

Le Secrétaire
Général

Source : http://www.rpfrance-otan.org Légende

* L'Organisation politique : Structure civile de conception et de décision de l'OTAN, composée des Chef d'Etat et de Gouvernement, incluant le secrétariat international, le conseil atlantique nord et le secrétaire général.

- Le Secrétariat international : Organe administratif de l'OTAN chargé d'assurer la bonne réalisation des travaux menés par cette dernière. Il regroupe les membres du conseil politique et l'organisation militaire ;

- Le conseil atlantique nord : organe regroupant les Ministres de la Défense et des Affaires Etrangères des pays membres de l'OTAN ;

- Le secrétaire général : il est l'administrateur de l'OTAN ; Il exécute les décisions émanant du secrétariat international.

* L'organisation militaire : Structure opérationnelle et exécutoire subordonnée à l'organisation politique, elle renferme les comités militaires, l'Etat-major international et le commandement stratégique.

- Comité militaire (CM) : Organe donnant des avis militaires reposant sur un consensus et traduit les directives politiques en orientations militaires. Il regroupe deux structures militaires de commandement dont la ACT ou l'Alliance Command for Transformation et ACO ou Alliance Command for Opération servant dans des situations opérationnelles sur terrain ;

- Etat-major militaire international : organe exécutif du Comité militaire ;

- Commandement stratégique : Il donne l'avis militaire le mieux adapté au comité militaire et au conseil atlantique.

3.4. Le mécanisme de prise de décisions militaires a l'OTAN53

* Le conseil de l'OTAN, comité des plans de défense, groupement des plans nucléaires,

rattachés au secrétariat général, prend des décisions politiques et donne des orientations politiques ;

* Les Comités principaux donnent des avis politiques et des orientations générales ;

* Le Comité Militaire [Président] donne des avis militaires reposant sur un consensus et traduit les directives politiques en orientations militaires ;

* Le Secrétariat International l'organe exécutif qui soutien le conseil et ses comités ;

* L'Etat-major Militaire International (EMI) l'organe exécutif du comité militaire (CM) ;

* Le Groupe de Travail *délégations militaires des pays+ Travaillent avec l'Etat-Major

International [EMI] pour trouver des solutions aux problèmes ;

* Les Commandements stratégiques *SACEUR* et SACT*+ donnent l'avis militaire le
mieux adapté au CM et au conseil pendant les opérations et la transformation.

3.5. Les autres acteurs de l'OTAN

La structure permanente de l'OTAN par opposition aux moyens apportés ponctuellement par les nations dans le cadre d'opérations comme l'ISAF en Afghanistan par exemples intègre un grand nombre d'agences et de comités (politique, financiers, technique) qui sont dédiés au soutien de commandement politique et militaire de l'OTAN :

- La NC3A (Nato Consultation, command and control Agency) chargé de l'acquisition de moyens de SIC (systèmes d'information et de communication) ;

- La NCSA (Nato Cis Service Agency, Agence des Service Sic de l'OTAN) qui s'occupe du déploiement et du soutien des systèmes Sic ;

- La NACMA (Nato Air command and Control System Management Agency) ;

- La NAMSA (Nato Maintenance and Supply Agency, Agence de maintenance et

approvisionnement de l'OTAN) qui s'occupe du soutien des moyens OTAN déployés ;
- La CEPMA (Central Europe Pipeline Management Agency, Agence de gestion de pipeline

en Europe central) qui est le « service des essences ~ de l'OTAN.

- La CNAD (Conference of National Armament Directors, Conférence de gestion de

programmes comme la DAT (défense Anti-terroriste) ou la DAMB (Défense anti-missile) ; - La RTA (Research and Technology Agency, Agence de recherche et technologie) chargé

d'animer la recherche technologique a l'OTAN ;

53 http://www.nato.int

- La NSA (Nato Standardization Agency, Agence de normalisation de l'OTAN) chargé d'animer l'activité de normalisation a l'OTAN ;

- Le NURC (Nato Undersea Research Center, centre de recherche sous marine de l'OTAN) qui est situé à Spezia (Italie) et qui mène des activités de recherche en matière de lutte sous la mer ;

- Le NATO Defense College de Rome qui est une des plus prestigieuses universités militaires d'Europe...

3.6. Le dispositif militaire

Les temps sont durs pour (presque) tout le monde et l'Alliance Atlantique n'y échappe pas. Déjà que les budgets militaires des pays européens seront pratiquement tous soumis à une cure d'austérité pour cause de crise économique et de déficits publics a éponger, il devrait être difficile de trouver les 545 millions d'euros qui manquaient pour boucler le budget 2010 de l'Otan.

La question de ce trou financier devait être abordée lors de la réunion des Ministres de la Défense des Etats membres, réunion qui fut organisée à Bratislava les 22 et 23 octobre 2009. Mais selon toute vraisemblance, et de l'aveu même du porte-parole de l'Otan, James APPATHURAI, ce déficit risquerait de se « perpétuer » pour les années suivantes.

Le budget annuel de l'Otan pour l'exercice 2009 est de l'ordre de 2 milliards d'euros. Sur cette somme, la moitié est consacrée aux opérations auxquelles participe l'Alliance. Le reste se partage entre l'administration (300 millions) et les infrastructures (640 millions).

L'explication du déficit tient aux coûts de plus en plus lourds des opérations en cours et aussi des effets de la crise économique. Selon James APPATHURAI, le Secrétaire Général de l'Otan, Anders FOGH RASMUSSEN, aurait donc demandé aux membres de l'Alliance de choisir des priorités, de mettre des moyens en commun et de rationaliser les dépenses.

Ce qui est d'ailleurs en cours puisque l'Otan a déjà décidé de réduire ses effectifs militaires en fonction d'un plan qui est entré en vigueur en mars 2010. Ainsi, sur un effectif théorique de 17.000 postes, dont 15.000 sont réellement occupés, il est question de passer à 13.000.

Cela étant, l'entrée de nouveaux membres (Croatie, Albanie) et le retour de la France au sein de la structure militaire intégrée, complique la donne ; c'est qu'il faut faire de la place pour tout le monde, ce que certains ont du mal à admettre.54

Les cinq principaux contributeurs de l'OTAN sont, dans l'ordre décroissant de leur participation financière (pourcentage en 2009) ;

- Etats-Unis : 29,16 % - Allemagne : 19,16 %

54 http://www.opex360.com/2009/10/26/probleme-budgetaire-pour-lotan/

- Royaume-Uni : 11, 59 %

- Italie : 7,33 %

- France : 6,40 % (110 millions d'euros) ; sa part théorique dans le budget OTAN est d'environ 13 % mais la France en vertu de son positionnement particulier dans l'OTAN, bénéficie d'un régime dérogatoire de « financement à la carte » c.-à-.d qu'elle peut choisir au cas par cas les opérations (budget militaire) ou programmes (budgets NSIP) qu'elle finance ; en contrepartie, les industries françaises peuvent candidater qu'aux appels d'offre OTAN a la France.

3.7. Les infrastructures militaires et l'articulation des différentes forces de l'OTAN 3.7.1. Les forces terrestres

Les Etats-Unis ont déployé de nombreuses forces terrestres en Europe depuis la seconde guerre mondiale. Pendant toute la durée de la guerre froide, notamment sa 7ème Armée ou USAREUR a dirigé les forces divisées entre le V corps et le VII corps. Ce dernier ayant été désactivé en 1991 après la guerre du Golfe. Ces forces sont basées en totalité en Allemagne. Il s'agit principalement de la 1st Infantry Division et de la 1 Armored Division respectivement basées à Würzburg et Wiesbaden, la 7e Armée étant basée à Heidelberg tout comme le V corps.

En 2002 à été décidée la fondation du CBRN (bataillon de défense chimique, biologique, radiologique et nucléaire) et d'un laboratoire d'analyse NBC (nucléaire, bactériologique et chimique) déployable sur terrain.

Et actuellement sous la bannière de la force de l'ISAF Afghanistan, il y a la présence d'une grande force Inter-Etat-Major opérant pour la traque des talibans, dans la lutte contre le terrorisme bien qu'étant une nébuleuse, et également la mission de ladite force est de former l'armée afghane pour un jour essayer de prendre la relève.

N.B : La force de l'ISAF force Inter-Etat-Major composé des forces de l'OTAN, et EUFOR, ayant un seul commandement, un général américain en principe.

3.7.2. Les infrastructures aériennes55

Nous rappelons qu'en 1951, l'OTAN n'avait a sa disposition qu'un nombre insignifiant d'aérodromes pouvant mettre en oeuvre les nouvelles générations d'avions a réaction ; elle se lança donc dans un effort massif dans ce domaine et 220 bases aériennes furent créées ou aménagées en France pour la somme de 448 millions de livres sterling (valeur en 1969). L'United States Air Forces in Europe qui avait son quartier-général à Wiesbaden, en Allemagne depuis 1945, et avait dans les années 1950, quatre escadrilles déployées au Royaume-Uni, trois en Allemagne de l'Ouest et six en France, soit 18.000 personnes et 800 avions de tous types.

55 http://www.nato.int

Les Etats-Unis, engagés massivement dans la guerre de Corée depuis juin 1950 ne purent pas accomplir comme prévu leur installation en Europe. En conséquence, le Canada dut pallier à ce problème, il a donc été décidé de créer une force aérienne canadienne performante, réservée a l'Europe, qui consistait en quatre escadres de trois escadrons (équipés du nouveau North American F-86 sabre comme type d'avion) chacune. Le 1 (F) Wing (escadre) était implanté à Marville (en France), le 2 (F) à Grostenquin (France), le 3 (F) à Zwiebrücken et le 4 (F) à Baden-Söllingen (tous deux en Allemagne de l'Ouest).

L'Islande est le seul membre de l'OTAN qui n'a pas sa propre force militaire (la défense est assurée par la force de défense Islandaise [IDF] qui est tenue par les Etats-Unis et basée a Keflavik (Islande). Elle fut acceptée sans obligation d'en établir vue, sa contribution a l'Alliance se faisant sous d'autres formes (bases militaires et contributions financièrement pour l'essentiel). Mais actuellement la force aérienne de l'OTAN qui est composée des Etats-Majors internationaux à une capacité de frappe cinq fois supérieur et ses infrastructures plus que modernisées et adaptées avec les types d'avions et missiles de la dernière génération.

3.7.3. Les bases navales

Les Etats-Unis ont déployé deux grands commandements navals après la seconde guerre mondiale. Il s'agit du commandement des forces navales en Europe (USNAVEUR), organe naval du commandement européen des forces armées américaines (USEUCOM), et de la 6ème flotte américaine déployée en permanence en méditerranée depuis 1947 contre la guérilla communiste en Grèce et en Turquie. Cela a donc donné des installations navales américaines en Europe, principalement en méditerranée :

- Northwood (Angleterre, Royaume-Uni) : Le QG des forces navales en Europe ; - Naples (Italie) : Le QG de la 6ème flotte américaine et point d'escale fréquent ; - Hoyloch (Ecosse, Royaume-Uni) : Une base de sous-marin pendant la guerre froide,

aujourd'hui fermée ;

- La maddalena (Sardaigne, Italie) : Une base de sous-marin, aujourd'hui fermée ; - Rota (Espagne) : Une base aéronavale, aux portes du détroit de Gibraltar ;

- Sigonella (Sicile, Italie) : Une autre base aéronavale face au point le plus étroit de

méditerranée ; le passage entre la Libye et la Sicile ;

- Gaète (Italie) : Une base navale.

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"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon