WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Dynamique des unités morphologiques le long de l'àŪle de Diamniadio à  Faoye de 1970 à  2020


par Serigne Aziz Diouf
UCAD - Maître en Géographie (Géomorphologie) 2023
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

1.2.6. Le climat

Il s'agit de la présentation des facteurs généraux de la circulation atmosphérique intertropicale et des différents paramètres du climat.

1.2.6.1 Les facteurs généreux

Notre milieu d'étude se trouve à l'ouest africain, appartient alors à la zone intertropicale. Comprise entre les deux tropiques, elle est influencée de part et d'autre par les hautes pressions tropicales nord et sud, entourant les basses pressions intertropicales. Le transfert d'énergie ou la circulation des flux s'effectue, en surface, des HPT vers les BPIT, inversement en altitude. Les circulations atmosphériques, sur l'ouest africain, est commandée, comme l'ensemble de la zone intertropicale par la double ceinture des hautes pressions qui séparent, à la latitude des 30 à 40 -ème parallèles, les domaines intertropical et extratropical, Jean Le BORGENE (1987). Les hautes pressions sont d'origine dynamique et thermique. Elles sont constituées par la cellule anticyclonique permanente des Açores et celle semi-permanente libyenne de l'hémisphère nord et celles de Sainte-Hélène de l'hémisphère sud. Ces cellules organisent la circulation ouest africain en général et du milieu d'étude en particulier. Comme l'ensemble du domaine climatique nord-soudanien, le milieu se caractérise par deux saisons, induites par le mouvement zénithal du soleilselon Pascal Sagne (1988), avec des précipitations variantes entre 1 000 et 600 mm. Cela est soutenu par A. T. Diaw et al. (1992), lorsqu'ils disaient qu'on retiendra la partition de l'année en deux saisons dans la zone tropicale, sèche et humide, allant respectivement de novembre à mai et de juin à octobre, avec l'alternance de l'influence des anticyclones des Açores et la cellule saisonnière maghrébine d'une part, et d'autre part celui de Sainte-Hélène. En Janvier, correspondant à l'hiver boréal, les anticyclones de l'hémisphère nord ont leur maximum de puissance due au refroidissement du stratum et à leur renforcement par les expulsions polaires. La cellule des Açores migre vers l'équateur géographique et celle de Maghreb apparait. Les flux NW et NE ou d'alizé dominent et poussent l'équateur météorologique plus proche de l'équateur géographique. En Juliet, été boréal, l'intensité de ces cellules diminue, ce qui signifie leur décalage vers les pôles. L'anticyclone de Saint Hélène reprend le relais et repousse l'EM au-delà au nord de l'équateur géographique. La région passe au régime de mousson, flux chaud et humide et porteur de précipitation. Ces flux sont toujours séparés par l'EM. Sa migration de part et d'autre de l'équateur géographique révèle les caractéristiques du climat du milieu. Selon Jean Le Borgne (1987), ce sont les migrations de l'équateur météorologique, au cours de l'année, qui expliquent donc les profonds contrastes saisonniers et spatiaux qui caractérisent les climats de l'Afrique de l'Ouest et celui de la Sénégambie en particulier.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy







Changeons ce systeme injuste, Soyez votre propre syndic



"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery