1.2.6. Le
climat
Il s'agit de la présentation des facteurs
généraux de la circulation atmosphérique intertropicale et
des différents paramètres du climat.
1.2.6.1 Les facteurs généreux
Notre milieu d'étude se trouve à l'ouest
africain, appartient alors à la zone intertropicale. Comprise entre les
deux tropiques, elle est influencée de part et d'autre par les hautes
pressions tropicales nord et sud, entourant les basses pressions
intertropicales. Le transfert d'énergie ou la circulation des flux
s'effectue, en surface, des HPT vers les BPIT, inversement en altitude. Les
circulations atmosphériques, sur l'ouest africain, est commandée,
comme l'ensemble de la zone intertropicale par la double ceinture des hautes
pressions qui séparent, à la latitude des 30 à 40
-ème parallèles, les domaines intertropical et extratropical,
Jean Le BORGENE (1987). Les hautes pressions sont d'origine dynamique et
thermique. Elles sont constituées par la cellule anticyclonique
permanente des Açores et celle semi-permanente libyenne de
l'hémisphère nord et celles de Sainte-Hélène de
l'hémisphère sud. Ces cellules organisent la circulation ouest
africain en général et du milieu d'étude en particulier.
Comme l'ensemble du domaine climatique nord-soudanien, le milieu se
caractérise par deux saisons, induites par le mouvement zénithal
du soleilselon Pascal Sagne (1988), avec des précipitations variantes
entre 1 000 et 600 mm. Cela est soutenu par A. T. Diaw et al. (1992),
lorsqu'ils disaient qu'on retiendra la partition de l'année en deux
saisons dans la zone tropicale, sèche et humide, allant respectivement
de novembre à mai et de juin à octobre, avec l'alternance de
l'influence des anticyclones des Açores et la cellule saisonnière
maghrébine d'une part, et d'autre part celui de
Sainte-Hélène. En Janvier, correspondant à l'hiver
boréal, les anticyclones de l'hémisphère nord ont leur
maximum de puissance due au refroidissement du stratum et à leur
renforcement par les expulsions polaires. La cellule des Açores migre
vers l'équateur géographique et celle de Maghreb apparait. Les
flux NW et NE ou d'alizé dominent et poussent l'équateur
météorologique plus proche de l'équateur
géographique. En Juliet, été boréal,
l'intensité de ces cellules diminue, ce qui signifie leur
décalage vers les pôles. L'anticyclone de Saint
Hélène reprend le relais et repousse l'EM au-delà au nord
de l'équateur géographique. La région passe au
régime de mousson, flux chaud et humide et porteur de
précipitation. Ces flux sont toujours séparés par l'EM. Sa
migration de part et d'autre de l'équateur géographique
révèle les caractéristiques du climat du milieu. Selon
Jean Le Borgne (1987), ce sont les migrations de l'équateur
météorologique, au cours de l'année, qui expliquent donc
les profonds contrastes saisonniers et spatiaux qui caractérisent les
climats de l'Afrique de l'Ouest et celui de la Sénégambie en
particulier.
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