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Etude des nuisances professionnelles dans une industrie textile

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par Evariste TAH
UFR Sciences Médicales Abidjan - Certificat d'Etude Spécial 2006
  

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I-2-1 Les risques d'accident

? Les chutes

Les sols encombrés (pièce de machine) ou glissants (huile, graisse, eau) peuvent provoquer des chutes, car un grand nombre de travailleurs passent la plus grande partie de leur journée à parcourir leur lieu de travail en gardant plutôt les yeux fixés sur les opérations en cours.

? Les machines

Certaines parties sont protégées (transmissions, point de pincements), d'autres non (harnais, ros, lieu d'intervention du travail) et sont sources d'accidents majeurs ou mineurs.

? Les manutentions

Elles concernent le soulèvement, le déplacement, la dépose de lourds cylindres, d'ensoufles (enroulement, déroulement), de chariots à bras.

? Les incendies et combustions

Le textile génère une quantité considérable de peluche, poussière, fibres de coton en suspension pouvant présenter des risques d'incendie, si les fibres sont combustibles.

I-2-2 Les risques de maladies professionnelles

L'objectif de notre travail étant l'étude des nuisances physiques présentes dans notre environnement industriel, nous insisterons d'avantage sur le bruit, la chaleur, et l'éclairage.

I-2-2-1 LE BRUIT

I-2-2-1-1 Définitions

a) Définition du son

Le son est une sensation auditive engendrée par une vibration acoustique d'un corps solide, liquide ou gazeux

Le son est pur quand la vibration acoustique correspondante est une fonction sinusoïdale du temps.

Il se caractérise par sa fréquence et son niveau sonore.

b) Définition du bruit

Sur le plan psychosensoriel, le bruit est défini comme un son dépourvu de caractère musical, plus précisément comme un son gênant, indésirable.

Pour l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO), le bruit est un phénomène acoustique produisant une sensation auditive considérée comme gênante et désagréable.

L'Association Française de Normalisation (AFNOR) qualifie de bruit toute

sensation auditive désagréable et gênante, tout phénomène acoustique produisant cette sensation.

Cette notion de gêne ou de désagrément est très subjective. Ainsi, une musique

agréable pour ceux qui ont choisi de l'écouter, sera vécue comme insupportable par les

voisins. En matière de bruit, les sons que nous subissons paraissent toujours plus détestables

que ceux que nous choisissons de notre plein gré.

Le bruit peut être toléré de façon très différente selon les individus, les sociétés, les cultures et les civilisations.

Sur le plan physique, Il s'agit d'un ensemble de vibrations sonores complexes e désordonnées ayant un caractère aléatoire, sans composantes bien définies.

c). Définition de la fréquence

La fréquence caractérise la hauteur du son et est exprimée en Hertz (Hz).

Elle correspond au nombre de périodes par seconde, c'est à dire au nombre de vibrations complètes qui se produisent en 1 seconde.

Les sons de basse fréquence (vibrations inférieures à quelques centaines de Hz) sont perçus comme des sons graves, ceux de fréquence élevée sont perçus comme aigus

Le champ auditif ou le domaine des fréquences audibles s'étend de 20 Hz à 20 000 Hz (20 KHz). Les fréquences conversationnelles s'étendent de 500 à 2000 Hz. La sensibilité maximale de l'oreille est comprise entre 1 000 et 6000 Hz.

d) Le niveau sonore

L'intensité d'un bruit correspond à l'amplitude de la vibration acoustique. Le décibel (dB) unité relative, exprime le niveau sonore d'une source bruyante.

Le décibel correspond au pouvoir sélectif de l'oreille permettant d'apprécier une variation d'intensité. Il constitue une bonne unité relative pour caractériser physiquement et physiologiquement les sons.

Le seuil de l'audition situe le niveau minimal d'intensité audible à une puissance liminaire de 10-12 W/m2, pour un sujet normal, ce qui correspond à une pression de 2.10-5 Pascals (20 micro pascals).

Le décibel A ou dB (A) permet de reproduire la sensibilité de l'oreille.

En effet l'oreille humaine est plus sensible aux moyennes fréquences qu'aux basses et hautes fréquences. Pour tenir compte de ce comportement physiologique de l'oreille, les instruments de mesure (sonomètre, dosimètre) sont équipés d'un filtre dit « de pondération A » dont la réponse en fréquence est la même que celle de l'oreille. L'unité de mesure s'appelle alors le décibel pondéré A ou dB (A).

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand