SECTION 4 : LA SECURITE SOCIALES AUX
ETATS-UNIS
Le système fédéral américain de
retraite a été mis en place par Franklin D.Roosevelt après
la grande crise de 1930. Il y a eu en effet, la création du social
security act 1935.
Ce nouveau système est inspiré du dispositif
installé par Bismarck en Allemagne à la fin du XIXème
siècle qui est géré selon le principe de
répartition.
Au fil des années, plusieurs réformes ont
été entreprises en défaveur du régime par
répartition qui sera progressivement remplacé par les fonds de
pension.
Fondé sur la solidarité, l'entraide entre les
générations et le partage collectif des risques, la retraite par
répartition est la pièce maitresse de ce qui reste du
système public de protection sociale américaine.
Mais comme en Europe, le vieillissement de la population
menace sa pérennité sous l'impact de l'allongement de la
durée de vie des retraités dont leur nombre augmente plus vite
que le rythme d'accroissement des cotisants.
La loi fédérale ERISA (Employment Retirement
Income Security Act) de 1974 a donné une impulsion considérable
au marché des fonds de pension.
On distingue alors trois types de FP :
- Les FP du secteur public (des Etats et des collectivités
locales) ;
- Les FP d'employeurs du secteur privé ;
- Les FP multi-employeurs, appelés aussi FP Taft-Hartley
ou encore FP syndicaux.
SECTION 5 : CONCLUSION
Le paysage du monde de la retraite tend vers
la complexité, l'émergence de nouveaux régimes
basés sur la pure capitalisation, la mixité des régimes ou
simplement la répartition avec des ajustements échelonnés
dans le temps pour résorber le déficit.
Le vieillissement de la population surtout dans les pays
développés ne laisse aucun choix pour réformer leur
sécurité sociale pour plus de souplesse et de
flexibilité.
Si les pays développés changent de cap par
contrainte essentiellement démographique, les pays en voie de
développement cherchent à résorber un déficit
interne chronique en optant pour une épargne forcée.
C'est ainsi que se développe partout dans le monde des
régimes de fonds de pension et ce malgré que les résultats
ne sont pas toujours probants vu les secousses financières qui frappent
les marchés financiers et boursiers jusqu'à l'effondrement.
Pour les pays en voie de développement et
indépendamment de l'expérience chilienne connue par leur
succès des périodes de démarrage, le temps est pour la
prudence.
Il est très difficile pour eux de remplacer purement
et simplement le régime par répartition en place par un
régime de capitalisation puisque les revenus distribués au profit
de la majorité de la population restent faibles et ne peuvent supporter
des taux de cotisations élevés.
La tentative pour certains pays est la mise en place d'un
régime formé de piliers où le régime de
répartition occupe le noyau dur du dispositif et le reste c'est pour les
régimes complémentaires.
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