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Les effets économique de la sécurité sociale: Le cas de la Tunisie

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par Ezzeddine MBAREK
Faculté des sciences économiques et de gestion de tunis - DEA 1990
  

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CHAPITRE II :

INCIDENCE DE LA SECURITE SOCIALE SUR LA CROISSANCE ET LA REPARTITION

INTRODUCTION

Nous avons utilisé le célèbre modèle très connu par les économistes de croissance économique de Domar-Harrod pour pouvoir montrer le lien entre la sécurité sociale et le reste de l'économie.

On a choisi dans ce chapitre de mettre en relief l'incidence de la sécurité sur la croissance économique et la répartition du gain en intégrant dans le modèle de base de nouveaux paramètres représentant la sécurité sociale à savoir les taux de cotisation et de prestation d'une part et les taux d'épargne et d'investissent d'autre part.

On a pu donc dégager par la suite une relation entre ces paramètres et le taux de croissance du produit.

La discussion qui en découle par la suite se porte sur les effets des variations de ces paramètres sur la croissance et la répartition.

SECTION 1 : MODELE MACRO-ECONOMIQUE

Pour mesurer l'impact de la sécurité sociale sur la croissance et la répartition, un modèle de Harrod-Domar a été utilisé bien qu'il repose sur des hypothèses très rigides (Domar,1946 et Harrod,1960).

Le modèle de croissance de type Hrrod-Domar comporte trois variables : le produit ou le revenu réel (Y), la force de travail (L) et le stock de capital (K).

Il suppose l'équilibre sur le marché des biens et services c'est-à-dire l'égalité de l'investissement et de l'épargne.

Les équations fondamentales du modèle sont :

(1) Kt = v Yt v étant un coefficient fixe appelé coefficient du capital, t est l'indice du temps.

(2) Lt = u Yt cette équation traduit l'équilibre entre l'offre et la demande d'emploi, u est un coefficient constant.

(3) St = s Yt avec St : épargne totale et s c'est la propension moyenne à épargner.

(4) It = ÄKt l'investissement net réalisé résulte de la variation du stock de capital.

(5) It = St c'est l'équilibre sur le marché des produits et services.

(6) Yt = y0 (1+g)t avec g : taux d'accroissement du produit et Y0 : valeur de Y à l'année de base.

Pour analyser les effets de la sécurité, on ajoute d'autres équations :

(7) Bt = b Yt Bt : cotisations totales reçues par la sécurité sociale

b : taux de cotisations fixe

(8) Xt = r Kt Xt : rémunération du capital

r : taux d'intérêt

(9) Ct = c Yt + At Ct : consommation finale totale

c : propension moyenne à consommer

At : prestations totales

(10) Yt = Ct + It équation d'équilibre qui retrace la formation du produit

(11) Yt = Wt + Xt équation d'équilibre qui retrace la répartition du produit entre salaire total W et produit X

(12) At = a Yt a : taux de prestations

Pour intégrer la sécurité sociale au niveau de l'épargne et de l'investissement, on considère les deux équations suivantes :

(13) s = ss + sm

(14) v = ve + vs

Ces deux relations supposent que l'épargne nationale est la résultante de l'épargne des ménages (sm) et de la sécurité sociale (ss) et que l'investissement national résulte de l'investissement des entreprises (ve) et de la sécurité sociale (vs) exclusivement.

A l'équilibre, on peut écrire l'égalité macro-économique suivante :

(15) Ct + It = Wt +Xt = Ct + St = Yt

Soit W't le salaire total net des cotisations:

(16) Wt -Bt = W't

(17) W't = w' Yt w' : taux de salaire net de cotisations

Donc l'équation (15) devient :

(18) Ct + It = W't +Bt + Xt = Ct + St = Yt

Divisons l'équation (18) par Yt, on aura compte tenu des relations (1), (3), (4), (5), (6), (7), (8), (9) et (12).

(19) c+a+v.g = w' + b + r.v = c +a + s =1

Dérivons les relations les plus importantes de cette équation fondamentale :

La première relation est obtenue en prenant l'égalité :

c + a +v.g = c +a + s ce qui donne v.g =s

D'où :

(20) g = s/v c'est la relation de HARROD-DOMAR appelés taux de croissance garanti.

Cette relation importante définit le taux d'accroissement du produit en fonction du taux d'épargne et du coefficient du capital.

La deuxième relation est obtenue en prenant l'égalité :

c + a + v.g = w' + b +r.v ce qui donne :

(21) c = w' + b -a + v(r-g)

Cette relation décrit la propension moyenne à consommer en fonction de :

w' : taux de salaire net de cotisation

b : taux de cotisation

v : coefficient du capital

r : taux d'intérêt

g : taux d'accroissement du produit

a : taux de prestations

La troisième relation vient de l'égalité suivante :

w' +b+r.v=1 et des équations (13) et (14) :

(22) r = (1-w' -b)/(ve+vs)

Cette relation décrit la taux d'intérêt en fonction de w', b et v.

La quatrième relation s'obtient à partir de l'égalité :

w' +b + r.v = c + s + a et des équations (13) et (14) :

(23) r= (a + c+sm +ss-w' - b )/(vs + vs)

Cette relation décrit le taux d'intéret en fonction de c, s, w' a-b et v.

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"Entre deux mots il faut choisir le moindre"   Paul Valery