SECTION 4 : CONCLUSION
La sécurité sociale par son
intégration dans l'économie nationale à travers les
cotisations peut avoir une influence sur la croissance économique et sur
la répartition du revenu nationale entre les facteurs de production.
En effet, les cotisations sociales peuvent avoir des
incidences sur le salaire net réel perçu par les ménages,
sur l'épargne des ménages, sur le profit des employeurs, et
éventuellement sur les prix.
Donc, toute élévation du taux des cotisations a
une incidence sur toute l'économie. En effet, les taux de cotisations
qui sont considérées comme un impôt direct pour les
salariés, influencent ainsi le comportement du consommateur alors que
l'employeur les considère comme une charge supplémentaire venant
de l'emploi qui lui procure moins de bénéfice.
C'est alors qu'une élévation du niveau des
cotisations est de nature à pénaliser l'emploi surtout en
période de chômage chronique. En effet, l'employeur se trouve
devant une situation d'arbitrage entre la technologie et la main d'oeuvre.
C'est un phénomène de substitution qui se
crée alors pouvant engendrer plus de chômage et par
conséquent aggraver l'état de santé de l'économie
nationale surtout en période de récession et de crise.
De ce fait, il faut manipuler avec prudence le financement de la
sécurité sociale quand il est basé sur l'augmentation des
cotisations.
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