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Les effets économique de la sécurité sociale: Le cas de la Tunisie

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par Ezzeddine MBAREK
Faculté des sciences économiques et de gestion de tunis - DEA 1990
  

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SECTION 3 : APPROCHE DE LA THEORIE DU CYCLE DE VIE

Dans la théorie économique, l'analyse de la sécurité sociale et de l'épargne est fondée la plupart du temps sur la théorie traditionnelle du cycle de vie comme le montre les travaux de F. MODIGLIANI (F.Modigliani, 1963).

Selon cette théorie, les individus portent leur bien être au maximum en maintenant un courant de consommation constant pendant toute leur vie.

Les travailleurs épargnent pendant les années d'activité pour désépargner plus tard au moment de la retraite.

La sécurité sociale dans ce contexte se charge à la place des travailleurs de collecter l'épargne au cours de leurs années d'activité pour fournir ensuite des prestations.

La question qui se pose est de savoir la manière dont l'épargne d'aujourd'hui finance les prestations de demain ?

Est-ce que l'épargne collectée sera immédiatement transformée en prestations ou accumulée sous forme de réserves ?

Si la sécurité sociale fonctionne selon le système de répartition, les cotisations sont versées sans retard aux pensionnés sous forme de pensions et de prestations, ce qui réduit bien entendu l'épargne globale.

En effet, selon ce schéma les réserves de la sécurité sociale sont très faibles. On définit les réserves par :

Réserves = cotisations + produits de placements - prestations - frais de gestion et autres charges.

Les cotisations pour un système de répartition se transforment immédiatement en prestations donc : cotisations - prestations sera faible d'où un niveau faible des réserves ce qui réduit la capacité de placement et en conséquence les produits escomptés.

Par contre, les frais de gestion ne cessent s'accroître au fil des années à cause du développement de la couverture sociale et l'augmentation du nombre des bénéficiaires de prestations.

D'après l'expérience des régimes de sécurité sociale de la Tunisie, les réserves de l'année 1989 constituent une part très faible par rapport aux cotisations, soit 11,6%.

Les frais de gestion, durant la période 1980-1989, ont connu une évolution spectaculaire, soit un taux d'accroissement annuel moyen de l'ordre de 20,6%.

Par contre, le taux d'accroissement annuel moyen des produits de placements durant la même période est de 8,6% seulement.

Dans un système de capitalisation où les pensions futures sont financées par les produits des réserves, certains auteurs pensent que l'épargne globale augmente du fait de la capitalisation de l'épargne forcée.

Selon A. H. Munnel (1986) les études empiriques ont donné des résultats contradictoires.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery