SECTION 4 : CONCLUSION
L'effet des cotisations de la sécurité sociale
sur l'épargne dépend en fait du système suivi.
L'idée la plus répandue est que le
système de répartition ne favorise pas l'épargne, par
contre le système de capitalisation mobilise plus d'épargne.
En effet, dans un système de répartition, les
cotisations des affiliés actifs collectées se trouvent
immédiatement dépensées au profit des retraités
inactifs qui moyennant des niveaux de pensions assez faibles seront
absorbées directement par l'achat des biens de consommation et rarement
épargnées même à moyen terme.
Cette constatation confirme l'idée d'un faible taux
d'épargne en cas d'un système de répartition.
Dans le cas d'un système de capitalisation, il y a une
forme d'épargne forcée auprès des affiliés à
la sécurité sociale influant la consommation actuelle et
améliorant le bien être dans le futur.
Il faut tout de même signaler que le résultat
escompté d'un tel système dépend en premier lieu sur
l'activité économique et surtout sur le rendement des placements
dans le marché financier.
L'étroitesse du marché financier et de sa
faible performance ne favorise pas le choix d'un tel système qui
s'avère d'après les expériences dans des pays analogues
à la Tunisie comme le Chili par exemple.
Cette constatation n'est pas affirmée par les
études empiriques puisque les résultats sont souvent
contradictoires.
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