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Les effets économique de la sécurité sociale: Le cas de la Tunisie

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par Ezzeddine MBAREK
Faculté des sciences économiques et de gestion de tunis - DEA 1990
  

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SECTION 2 : EQUILIBRE FINANCIER 

Durant la période 1980-1989, la recette globale des régimes de sécurité sociale excède la dépense globale.

Cette situation excédentaire connaît durant la même période une détérioration progressive dans le temps. En effet,le taux de croissance annuel moyen des recettes est de 13,9% inférieur à celui des dépenses 18,3%, ce qui donne un passage du taux de couverture des dépenses par les recettes de 156,5%en 1980 à 110,9% en 1989.

La situation des régimes montre que le régime du capital décès connaît à partir de 1986 une situation déficitaire qui ne cesse de s'accentuer au fil des années.

Par contre, les autres régimes de retraite, de prévoyance sociale et des prestations familiales sont excédentaires, mais l'évolution des recettes et des dépenses fait apparaître une tendance où l'équilibre devient de plus en plus menacé par la détérioration et le déficit.

En effet, le régime de retraite qui accapare à lui seul 56,0% en 1989 des recettes totales de la sécurité sociale et 62,9% des dépenses totales, montre un passage du taux de couverture des dépenses par les recettes de 147,8% en 1980 à seulement 107,2% en 1989.

Les autres régimes, en dehors des caisses de sécurité sociale à savoir le comité de solidarité nationale, le fonds des accidents de travail et les assurances groupes connaissent des situations financières excédentaires sauf pour ces dernières où un déficit est apparu en 1989.

A l'intérieur de chaque caisse, on constate que :

-Pour la CNRPS, les régimes de retraite et de prévoyance sociale sont excédentaires, par contre le régime d'assurance maladie est déficitaire depuis sa création, alors que le régime du capital décès est devenu déficitaire depuis 1986.

-Pour la CREGT, les régimes de retraite et du capital décès sont excédentaires par contre le régime de la prévoyance sociale est devenu excédentaire depuis 1986, alors qu'il est déficitaire auparavant.

-Pour la CAVIS, le régime des salariés non agricoles, le régime des salariés agricoles et le régime des indépendants agricoles sont déficitaires durant la période 1985-1989, par contre le régime des indépendants non agricoles et le régime complémentaire sont excédentaires.

-Pour la CNSS, tous les régimes sont excédentaires.

SECTION 3 : INVESTISSEMENTS ET CREANCES 

a- Investissements 

En matière d'investissements, les caisses de sécurité sociale ont fourni un effort appréciable. En effet, durant la période 1980-1989 la valeur moyenne d'investissements des caisses de sécurité sociale représente environ 8,7% de l'investissement total du pays.

Les caisses de sécurité sociale ont investi dans les domaines économiques et sociaux comme suit :

-Investissements en bons de caisse (36,3%) ou en emprunts obligataires (1,2%).

-Investissements à caractère économique : les bons d'équipement et les participations au capital des sociétés nationales ou dans les secteurs que l'Etat veut encourager (35,3%).

-Investissements à caractère social : les prêts aux assurés sociaux (12,2%) et l'immobilier (15,0%).

Compte tenu des difficultés apparues récemment au niveau des équilibres des régimes de sécurité sociale, les investissements de l'ensemble des caisses ont connu depuis 1988 une baisse notable ce qui fait qu'elle ne représente en 1989 que 3,8% de l'investissement total du pays.

b-Créances 

Les créances cumulées des organismes de sécurité sociale au 31/12/1898 totalisent 395 millions de dinars, alors qu'elles étaient en 1985 d'environ 215 millions de dinars donnant lieu à un taux d'évolution annuel moyen de 16,4%.

Les créances de la CNSS-CAVIS représentent la part du lion avec 89,4% de la créance totale de l'ensemble des caisses de sécurité sociale, suivies par la CNRPS (9,6%) et la GRECT (1,0%).

Durant la période 1985-1989, les cotisations totales s'élèvent à 1 714 millions de dinars, ce qui fait que les créances irrécouvrables par le système de sécurité sociale représentent 10,5% avec 16,6% pour la CNSS-CAVIS et 2,7% pour la CNRPS.

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