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Effet de la fatigue sur la variation des paramètres

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par Amine CHOUKOU
Université Paris 11 - Master controle moteur 2008
  

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2. Partie théorique

2.1. La performance en course de vitesse

Lors d'une compétition de sprint, l'athlète doit courir sur une faible distance le plus rapidement possible. Le 100m sprint requiert des ressources anaérobies pour produire l'énergie nécessaire à la contraction musculaire dans un délai aussi bref que le temps écroulé au 100m. Les réactions chimiques qui se déroulent dans la cellule musculaire en manque d'oxygène, produisent de l'adénosine triphosphate (ATP) et génère du lactate (voir annexe 1). Ce rendement métabolique est converti en une puissance mécanique (« mechanical output ») qui permet de créer et d'entretenir la vitesse de course.

De nos jours, les écarts entre les performances chez les athlètes de haut niveau se calculent aux centièmes de secondes en dessous des 10s pour les hommes et en dessous de 11s pour les femmes. Le 100m implique une contribution de 48% de phosphocréatine, de 48% de glycolyse anaérobie et de 4% de glycolyse aérobie dans la production d'adénosine triphosphate (ATP) [25] (voir figure n°2). Lors d'une étude plus récente, Bret et al. (2001) ont constaté une part plus importante de l'utilisation des glycogènes (76.2 %) qui s'accompagne de 20% de phosphagènes.

L'épreuve de 100m sprint commence par un départ en starting-block. Ce dernier est donné par un coup de pistolet du starter (stimulus sonore). Le temps de latence qui s'étale entre la présentation de ce stimulus auditif et la réponse de l'athlète est appelé communément « temps de réaction ». Il est estimé à 1 20ms environ [20]. Mero et al. (1992) ont démontré par des enregistrements électromyographiques de l'activité musculaire lors du départ, que la réponse au signal peut être découpée en deux périodes : un temps « pré-moteur » au cours duquel on n'enregistre qu'une activité neuromusculaire (sans mouvement), et un temps « moteur » au cours duquel on enregistre une activité musculaire, qui traduit la force musculaire et qui est suffisante pour déclencher le mouvement de départ. Le temps de réaction lors du départ est très court chez les experts mais n'est pas corrélé avec le niveau de performance [20].

Le 100m sprint se déroule en trois phases : « accélération initiale », « course à vitesse maximale » et « la décélération » [7, 9, 20, 21] (voir figure n°1). Dans les paragraphes suivants, nous allons détailler les différents phénomènes physiologiques et mécaniques spécifiques à chacune des phases.

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"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry