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Effet de la fatigue sur la variation des paramètres

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par Amine CHOUKOU
Université Paris 11 - Master controle moteur 2008
  

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2.1.1. La phase d'accélération initiale

L'accélération initiale requiert principalement la dégradation des phosphagènes qui sont disponibles immédiatement mais en très faibles réserves, et secondairement la phosphocréatine pour régénérer rapidement de l'ATP. Les glycogènes sont aussi sollicités dès les premières secondes du sprint [16, 28].

D'un point de vue technique, le sprinter accélère après avoir quitté le bloc de départ, en augmentant la longueur et la fréquence de ses foulées. Le centre de gravité du corps de l'athlète se situe en avant par rapport au point de contact avec le sol pendant les deux premiers appuis, et passe derrière le point de contact à partir du troisième contact au sol (bassin en rétroversion). Le sprinter attaque, appuie et pousse sur l'avant- pied uniquement et ainsi, les pressions se concentrent au niveau des articulations métatarsiennes. Au cours de cette phase, la fréquence de la foulée (SF) et le temps d'envol (tf) augmentent alors que le temps de contact (tc) diminue [23].

Par ailleurs, Mero et al. (1981) ont constaté une forte corrélation entre la vitesse de course (v) et les forces propulsives (F) précisément lors du premier contact au sol témoignant ainsi du caractère propulsif du départ et de l'accélération de début de course. Selon Chelly et al. (2001), l'accélération initiale de début de course est l'expression de la puissance mécanique et la production de forces propulsives des membres inférieurs. La puissance mécanique détermine l'accélération initiale au début du 100m et permet aussi de soutenir la vitesse maximale au cours de la deuxième phase du sprint [9, 10, 20].

2.1.2. La phase de course à vitesse maximale

Cette phase représente la période au cours de laquelle l'athlète peut atteindre sa vitesse maximale de course. Cette dernière correspond à un effort supramaximal qui

épuise la glycolyse anaérobie [3]. Cette dernière se déroule en manque d'oxygène et extrait des glycogènes les protons (H+) et leur électron. Au cours d'un effort intense et court tel que le 100m, les protons s'accumulent dans la cellule musculaire en entraînant une acidose (acidité du milieu). La présence des lactates dans le sang ([La]) témoigne ainsi de l'état d'oxydation du milieu lors de l'effort. En effet, Hirvonen et al. (1987) ont constaté une augmentation de la concentration sanguine en lactate (4.5 mmol.l-1) après 40m sprint chez des athlètes de haut niveau. Les concentrations moyennes en lactates enregistrées après le 100m chez 12 athlètes (1 0.7s), en compétition nationale officielle, ont été proches de 8.51mmol.l-1 [15].

Au cours de cette phase, la raideur mécanique du système musculosquelettique permet, selon une étude menée par Chelly et al. (2001) chez une population de handballeurs confirmés, de maintenir le plus haut niveau de vitesse par l'optimisation du rapport amplitude-fréquence de la foulée. D'après Mero et al. (1992), l'amplitude de la foulée stagne au cours de la deuxième phase du sprint alors que l'athlète tente d'augmenter la fréquence de sa foulée (estimée à 5 Hz à vitesse maximale) afin de courir le plus vite possible.

Par ailleurs, Bret et al. (2002) ont démontré, que la raideur des membres inférieurs (kleg) prédit l'accélération lors de cette phase chez des sprinters de niveau régional à national. McMahon et al. (1987) ont précédemment constaté que kleg restait constante quelque soit la vitesse de course. Cela n'est pas le cas pour Chelly et al. (2001), qui considèrent qu'une raideur très importante des membres inférieurs constitue un facteur limitant de la vitesse. Cela se traduit par une diminution des oscillations verticales du centre de gravité du corps à vitesse maximale quasi-constante. La raideur mécanique pourrait ainsi être un facteur déterminant de la performance dans cette zone du 100m sprint [7, 9, 20, 21]. C'est dans cette optique que les membres inférieurs peuvent être modélisés par un ressort (R) portant une charge (M) représentant le poids et l'inertie du reste du corps (tronc + membres supérieurs), constituant ainsi le modèle masse-ressort de la course (ou « spring mass model », SMM) [17, 22, 23]. Ce modèle sera discuté ultérieurement.

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