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Effet de la fatigue sur la variation des paramètres

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par Amine CHOUKOU
Université Paris 11 - Master controle moteur 2008
  

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2.1.3. La phase de décélération

Cette phase correspond à la fin de la phase de maintien de la vitesse maximale qui correspond à la déplétion des réserves en glycogènes. L'acidose métabolique altère le fonctionnement de la glycolyse anaérobie et provoque la diminution de la puissance mécanique. Au cours de la décélération, la fréquence de la foulée diminue et l'amplitude augmente [20]. Selon une étude menée par Morin et al. (2003) sur une population de sprinters « experts », aucun facteur mécanique mesuré n'a été lié à la décélération à la fin du 100m. En cherchant l'effet de la fatigue sur la variation des paramètres mécaniques du SMM chez des « novices », ces mêmes chercheurs ont démontré que la décélération est due à la diminution de la raideur verticale [22].

Dans les paragraphes suivants, on exposera les différents modèles et méthodes de calcul de la raideur mécanique au cours de la course.

2.2. La modélisation de la raideur mécanique au cours de la course

La modélisation du corps de l'athlète en situation de course permet de mesurer, entre autres, la raideur mécanique des membres inférieurs qui complète l'observation cinétique et cinématique de sa performance. Les modèles de la raideur mécanique permettent de comprendre les transferts de l'énergie élastique au niveau des membres inférieurs. On distingue 2 modèles disponibles à ce jour : le modèle symétrique et le modèle asymétrique.

2.2.1. Le modèle symétrique

Au cours de l'appui, le pied est fixé au sol avec une vitesse égale à zéro, alors que le centre de masse continue son mouvement vers l'avant avec sa propre vitesse. Cela peut être modélisé par un pendule inversé (ou « spring loaded inverted pendulum » S.L.I.P) constitué par un ressort linéaire fixé au sol, qui représente les membres inférieurs, et qui supporte une masse (M) représentant la masse du haut du corps. Le S.L.I.P illustre la succession de mouvements de flexion-extension des membres inférieurs. Ceci correspond à un cycle d'étirement-raccourcissement (« stretch shortening cycle » SSC), durant lequel l'énergie élastique est stockée et restituée (voir Figure n° 2) [18].

Figure n° 2: Modèle symétrique (S.L.I.P). [McMahon et al. (1990)]

« è » : angle d'envol, « AL » : déplacement du centre de masse, « L0 »: longueur de la jambe-ressort,
« Lmax »: longueur maximale de la jambe au cours de l'appui, « CM » centre de masse de M.

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