Section 2-A-Ma! ho!!andais : !e cas du !iban
Le liban préesente, avec des modalités
particuliére, un cas accentué de ce que les economistes appellent
« mal hollandais >> cette dénomination est inspirée
des développement survenus dans les pays-bas, suite a
l`éxportation du gaz de groningue dans les années 60, elle
recouvre les situations où des entrée massive des capitaux,
généralement dues a l`éxportation en grande abondance de
matiéres premiére( mais pas seulement), aboutissent
paradoxalement a détériorer de maniére sensible et durable
la situation des secteurs producteurs de bien internationalement
echangeables.
Les estimation officielles des comptes nationaux pour
1997(années de référence des compte nationaux )montrent un
déficit des opération courante de 4.8 milliards USD, soit 30% du
PIB ce qui contitue une situation absolument aberrante, ce
1DAGHER albert « Ç?Ó?Ó ,
(jÇõËä >>,p.108.
2W.M corden « booming sector and Dutch Disease
Economics surveys and consolidation >>, oxford economic papers,36,1984 et
ABDELKADER.sid ahmed « du dutch disease a l`opep disease >>, quelque
consideration theorique autour de l`industrialisation des pays exportateur de
pétrole, revue tiers monde , n.112, october 1987
Déficit provient pratiquement pour moitié du
déficit public et pour l`autre du déficit privé(epargne-
investissement) symétriquement les comptes font apparaitre
un afflux de capitaux et de transferts dont le montant n`est pas
loin d`équivaloire àcelui du déficit courant,
année apres année, ces deux phénomene aussi inhabituel
l`un que l`autre se succèdent, la balance des paiements se
trouve bon ou mal an équilibrée son observation ne
présente pas grand intérêt.
Le mecanisme et le suivant : les capitaux viennent gonfler le
passif des banques qui les réemploient domestiquement sous forme de
prêt a l`etat et au secteur privé a travers des canaux divers ce
flux de prêt finis par alimenter les flux de consomation et dans une bien
moindre mesure d`investissment ce mécanisme suppose évidement la
réalisation de trois conditions : que les flux se perpetue que les
banques aient a placer domestiquement la quasi integralité des capitaux
attiré et que les emprunteurs ne soient pas empêcher d`utiliser
les fonds pour financer la consommation.
Il s`ensuit que la demande domestique se trouve dopée par
l`afflux de capitaux et quelle depasse de très loin la production
domestique, cet excés de demande touche aussi bien les biens et services
échangeables (qui sont susceptible d`etre importés et
exportés) que les bien et services non-echangeables y compris les marges
commerciales, le liban etant un « petit pays »l`excés de
demande sur les biens et services même pour les biens et services
non-éhangeables on assiste la a une augmentation de leurs prix qui est
d`autant plus importante que leurs production est peut élastique et cela
malgré la tendance des ressource disponible travail et capitaux a
s`orienter vers leur production cela entraine plusieurs conséquence
qu`il est facile de constater en pratique :
- Les ressources domestique (travail et capitaux) sont
massivement réallouées a la production des biens et services
nom-échangeable(commerce, services ,
education, ...) en revanche, les possibilités d`emplois
dans les secteurs producteurs de biens et services echangeable sont
réduite .
- L`élévation du prix des bien et services
nom-echangeable conduit a
l`augmentation des coût des facteurs internes(notament le
travail) sans augmentation équivalente de leurs productivité, le
pouvoir d`achat des résidents est amoindri cela favorise l`entrée
des travailleurs nom residents
sur le marché libanais et réduit la
compétitivités des produits echangeables libanais tant a l`export
que sur le marché domestique.
Ca genre de developpement s`observe en générale
dans les pays qui connaissent une croissance rapide de leurs exporation de
matiéres premiéres, le cas libanais présente à cet
egard deux particuliarités qui doivent être relevées :
- L`afflux des capitaux ne tient pas a l`exporation des
ressources nom renouvelable mais a la persistance d`un flux suffisant
d`émigrant libanais pour q`un nombre suffisant d`entre eux
réussissent à accumuler des capitaux susceptible d`être
transférés au liban.
- Si, dans le cas des pays pétrolier les ressources
peuvent s`épuiser un jour, personne ne viendra alors les
réclamer. Dans le cas libanais les capitaux attirés s`accumulent
sous forme de depôt et de créance financiéres dont les
détenteurs restent prêts a reclamer, avec les
intérêt, a tout moment.
B-Comment orienter l`economie de transfert vers un
economie de production 1-l`impératif de
compétitivité structurelle.
La compétitivité structurelle comporter trois
élément essentiels, l`autonomie de l`etat, des politique
economique appropriés des capacités technologiques domestique,
ces trois éléments orientent la capacités de
négociation de l`état, les decisions d`investissement, la
régulation du marché du travail, l`acquisition et l`absorption de
la technologie moderne et à terme, la compétitivité
internationale de l`economie1.
Il sagit de créer des avantages comparatifs a travers la
politique indutrielle, l`etat joue un rôle clé dans la stimulation
des capacités de production de long terme2.
Pour l`industrialisation tardive il s`agit de selectionner les
industries compétivités qui sont capables d`entrés en
concurrence internationale et a faible coût pour mettre l`economie en
route vers l`indutrialisation, il faut developper les différents
capacités domestique et créer des conditions necessaire de la
compétetivité structurel, ces politique doivent etre
modifiés au fur et a mesure des changements des conditions
economiques.
1AMSDEN alice << theorie of goverment
intervention >> in late industrilalization, in puttermanet D.Rueschneger,
1992, in SID AHMAD abdelkader << la paradigme rentier en
question>>, p514
2SID AHEMAD abdelkader << la paradigme rentier
en question>>, p516
Dans se contexte le developpement industrielle necessite
l`existence de multitude de condition qui peuvent etre precises comme
infrastructure Physique, institutionfinancieres specialises, une offre adequat
d`entrepreneur qui est un element d`infrastructure specifique l`experience
asiatique montre l`apparition des secteurs nouveau qui ont une importante
efonction pour realiser la croissance ces secteurs stimule les processus de
croissance notament dans les secteurs industriels1.
Les pays sud est asiatique ayant reussient a realiser une
demarche de developpement inedite ce succes est le consequence que ces pays ont
connu l`interaction particulierement fluctueuse qui doit etre etablit entre
l`etat et le secteur prive, la premiere fixe ou definis des objectives et aide
la second a les realiser le secteur prives est considere comme le moteur de
toute croissance2.
Robert wade a definis cet etat comme etant un etat fort concerne
par la realisation de la competetivite externe de l`economie, la mitocratie
dans les pays est asiatique est un element cruciale qui doit etre exicte dans
les cadres administrative et ainsi les systemes educatives nationnale
s`alignant sur le meilleur standards internaltionale, est aussi un soin accorde
par l`etat pour favorise l`education et la formation de la population, des
concours nationaux pour l`acces aux postes de l`administration, tous ces
elements apportent le succes de la demarche devolppementale.
La conclusion du modèle sud est asiatique est qu`il n`y a
pas de developpement sans administration, cette modèle nous donne les
caracteristique essentiels de cette administration pour realiser l`objectif de
croissance.
C-4 XIBIIIRANW 10111P M I P BM en oeXvIIISoXrIIIWIEe LHM
compétitif
Les reformes à faire ne sont pas de type formel. Il ne
suffit pas de faire seulement des reformes comptables, comme equilibrer un
budget par exemple. Il faut des réformes structurelles, en profondeur.
Et pour cela, il faut d'abord changer les mentalites. Ne plus se satisfaire des
sources de rentes (foncière, financière, et maintenant
touristique, sans compter les remises des emigres mais exploiter les
1SID AHMAD abdelkader, op cit p.516
2voir charlemers jonson « political institution
and economic performance the goverment business in japan south korea and Taiwan
».
Il faut changer de modèles. Et regarder Singapour. Sa
superficie est moins grande que celle du Liban et c'est un Etat moins
peuplé, et pourtant sa puissance industrielle, commerciale est
très importante. Prenons Taiwan, c'était une île de
pécheurs chinois, la Finlande et le succès de Nokia,
l'Irlande...Les exemples ne manquent pas. Mais au Liban nous sommes
fascinés par des modèles comme Dubaï, Monaco, le
Lichtenstein. Nous misons tout sur le secret bancaire, l'immobilier de luxe,
les remises de nos émigrés, les visites touristiques des riches
Arabes.
L'élite qui gouverne est dominée inconsciemment par
une culture qui vante exclusivement les bienfaits de « l'économie
de rente ». Cette classe dirigeante est constituée de milliardaires
très satisfaits des revenus de leurs rentes. Ils ne vont pas changer.
Ils n'en ont aucune raison. De plus, cette élite politique fait preuve
d'un grand désintérêt pour les questions
économiques. Le seul programme de réformes plus ou moins
accepté est celui présenté par le gouvernement à la
conférence des donateurs de Paris III, mais il est basé sur la
nécessité d'équilibrer les comptes de l'Etat, presque
exclusivement et non pas d'impulser une dynamique de développement forte
qui mobilise tous les avantages comparatifs du Liban1.
on peut affirmer que le Liban continue de vivre dangereusement
;
débarrassé de la lourde tutelle syrienne, le pays
est aujourd'hui à nouveau déstabilisé par une conjoncture
régionale très difficile et très tendue. Cependant, sa
capacité de résistance économique est forte, bien que
coûteuse en termes financiers pour ce qui concerne la stabilité du
système monétaire dual dont il s'est doté et le
renouvellement régulier des échéances de la dette
publique. Le pays dispose de plus d'un formidable potentiel de ressources
inexploitées, voir même réprimées, en particulier la
qualité de ses ressources humaines qui sont exportées au lieu
d'être valorisées sur place, mais aussi ses ressources en eaux et
capacités hydrauliques non seulement mal exploitées, mais qui
subissent une pollution alarmante.
Pour rembourser son énorme dette, le pays aura donc besoin
de mettre en oeuvre toutes ses capacités productives ; quelle que soit
l'importance du secteur des services dans la formation du PIB, celui-ci n'est
pas à même à lui seul d'assurer une expansion
économique suffisamment importante pour permettre d'assurer une
réduction progressive du montant de la dette. De plus, la moitié
de la dette publique étant libellée en dollars des Etats-Unis, il
convient que l'économie puisse dégager suffisamment de ressources
en dollars en provenance de son effort productif non plus, comme par le
passé, uniquement par l'attrait qu'exercent sur
1Lorient le jour,24 février 2010
sur l'épargne des émigrés ou des riches
arabes les taux d'intérêts généreux servis sur les
dépôts dans les banques libanaises. Sur ce plan, d'ailleurs, il
faudrait aussi que les banques libanaises parviennent à réduire
la dependence de leurs profits sur le niveau de taux d'intérêt
élevé sur la dette publique ou les importantes commissions de
swap qu'elles encaissent pour être incitées à renouveler
à plus longue échéance les titres de la dette publique
qu'elles ont en portefeuille Par ailleurs, il faudrait supprimer le
système monétaire dual et procéder à une
réforme monétaire drastique qui rétablirait le prestige de
la monnaie nationale (création d'une livre lourde). Pour réussir,
une telle réforme appelle non seulement à un changement de
politique monétaire (flexibilité plus grande dans la gestion du
taux de change, fixation de\ ce taux sur un panier de monnaies comprenant
l'Euro au lieu du système de parité fixe avec le dollar), mais
aussi à une réforme de l'appareil productif. Sur ce plan, ce qui
s'oppose le plus à la libération des capacités productives
inexploitées est la vision traditionnelle de l'économie du pays,
partagée par beaucoup d'économistes et d'hommes politiques,
suivant laquelle la vocation du Liban est celle d'une économie
exclusivement spécialisée dans les services bancaires et
touristiques ainsi que dans les transactions et spéculations
financières ou foncières. Bien plus, dans cette vision, seule la
capital et les lieux de villégiatures de montagne avoisinants sont
l'objet d'attention, cependant que l'extraordinaire variété de
paysages, de beautés naturelles et de sites archéologiques des
autres régions du pays est totalement ignorée, de même
qu'une remarquable biodiversité qui permettrait le développement
d'une production de médications à base de plantes.
Un changement de mentalité économique et
financière n'est pas une chose facile dans n'importe quel pays. Les amis
du Liban, qu'il s'agisse des pays de l'Union Européenne, la France en
tête, ou des organismes multilatéraux de financement, peuvent
considérablement aider à accélérer ce changement
inévitable, si le pays veut éviter les affres d'une crise sociale
et économique généralisée dans le futur, ce qui
pourrait advenir si la situation régionale continue à se
dégrader et que le Liban, de par la nature de son système
politique communautaire, doive en payer à nouveau les frais, comme cela
a déjà été le cas dans le
passé1.
1CORM georges «L'économie libanaise:
risques et perspectives». Article publié dans Accomex, magazine
bimestriel de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris.
D-$ v1-IlEX1-ll7yS1-l011nv1-47i441-P
1-174llBlrichesse locale pourrait-elle être produite?
Il est devenu impératif et vital de créer une
richesse locale car il n'est plus concevable de faire preuve davantage
d'hésitations et d'atermoiements face à la dégradation de
la conjoncture économique, financière et sociale. Pour atteindre
cet objectif, le Liban n'a pas besoin de n'importe quel type d'investissement,
mais plutôt d'investissements qui se caractériseraient comme suit
:
le montant des investissements effectués doit être
mesuré pour que les projets envisagés soient réalisables
;
les investissements devraient produire des biens ou des
services à haute valeur ajoutée et devraient être
basés sur les avantages compétitifs du Liban, ce qui
réduirait les coats de production et permettrait ainsi d'accroître
au maximum la rentabilité.
C'est sur base de ces critères que les investissements
pourraient produire, par le biais des projets exécutés, les
ressources susceptibles d'enrichir le pays, de revigorer et de relancer
l'économie. Ces investissements ne manqueront pas d'attirer des cadres
supérieurs hautement qualifiés, à des salaires
élevés, permettant ainsi de stabiliser ces cadres au Liban et de
récupérer une partie de ceux qui avaient été
contraints de s'expatrier.
Les investissements dans les secteurs traditionnel, agricole ou
industriel ne sont plus en mesure d'aboutir aux résultats
escomptés pour un petit pays comme le Liban. Les investissements de type
classique dans l'industrie ou l'agriculture ne peuvent pas être
stimulés par un quelconque avantage compétitif du fait que le
pays ne bénéficie pas de richesses minières, de ressources
naturelles, de vastes terres agricoles, de gros capitaux ou d'une main-d'oeuvre
bon marché. En raison de l'absence de tous ces paramètres, les
biens produits localement ne peuvent pas être suffisamment concurrentiels
sur les marchés voisins ou internationaux1.
1L'Orient le Jour Salim M. EDDÉ - Directeur
général de la société Murex
Beyrouth,13Août2005
E-Les dix principes d`une reconstruction durable au
liban:
pour réaliser un développement économique et
social durable pour l'avenir du Liban au bénéfice de toutes les
couches de la population et de toutes les régions du Liban, les
principes devraient servir de guide à la politique de reconstruction qui
va être mise en oeuvre.
1) La reconstruction devra être menée suivant des
objectifs économiques, financiers et sociaux clairs et avec des
mécanismes de mise en oeuvre légers, efficaces et mobilisateurs
de la société civile et des énergies et talents des
Libanais résidents et émigrés.
2) L'objectif principal de la reconstruction sera de corriger
les déséquilibres traditionnels de l'économie libanaise,
en assurant la diversification des secteurs productifs et le
développement de toutes les régions du pays et la mise en
exploitation de leur potential agricole, artisanal et touristique.
3) La reconstruction servira de levier pour enclencher un
processus de développement assurant des taux croissance
élevés et soutenus de l'économie à travers la
mobilization des ressources humaines, l'exploitation des ressources en eaux et
des capacities agroalimentaires, l'exploitation du potentiel libanais en
matière de production et d'exportation de services à haute valeur
ajoutée qui caractérisent l'évolution de l'économie
mondiale.
4) Pour cela, le réservoir de productivité
inexploité de l'économie libanaise devra être mis en oeuvre
dès le début des opérations de reconstruction en mettant
en oeuvre les principes suivants :
· Priorité devra être donnée aux
industries libanaises dans tous les marchés de la reconstruction,
· La main d'oeuvre libanaise devra être
sollicitée en priorité pour travailler sur tous les chantiers de
la reconstruction à travers une revalorisation des salaires et une
réduction des cotisations de sécurité sociale pour les
emplois relatifs aux chantiers de reconstruction,
· L'armée libanaise sera sollicitée pour
participer aux travaux de reconstruction et en diminuer les coûts,
· Les universités et instituts d'études
supérieures ou techniques ainsi que leurs étudiants seront
associées aux travaux de la reconstruction,
· Les procédures d'adjudication des marchés
et de financement devront être légères, transparentes et
contrôlées de façon régulière et continue,
· Les ONG libanaises constitueront un Observatoire de la
reconstruction qui aura pour objectif de tenir informé l'opinion
publique de la bonne mise en oeuvre des projets de reconstruction et de
dénoncer tout écart par rapport aux grands objectifs et aux
principles de la reconstruction ; l'Observatoire sera aussi chargé de
contrôler
que les travaux de reconstruction seront faits au meilleur
coût et conformément aux règles de l'art et aux meilleures
pratiques ,
· Le monopole du Conseil du développement et de
la reconstruit sur tous les projets de développement et les grandes
adjudications d'Etat sera aboli afin que puisse être
développée la capacité institutionnelle et technique des
ministères, des municipalités et des offices publics produisant
des services essentiels, tels que la distribution d'eau,
l'électricité et les transports ; ces ministères seront
dotés de ressources humaines adéquates pour pouvoir faire face
aux nécessités de la reconstruction.
5) Des sociétés de développement
régional seront mises en place au niveau de chaque Qada qui associeront
des capitaux des émigrés, des participations du Fonds de
développement social et des subventions des municipalités ; ces
sociétés devront être dotées des capacités
techniques, en sorte de pouvoir initier des projets locaux publics et
privés et mettre en oeuvre des travaux locaux d'infrastructure.
6) Les municipalités se verront confier toutes les
tâches relatives à la protection sociale et développement
local, y compris l'enseignement primaire, secondaire et technique ; leurs
moyens financiers et humains seront renforcés ; elles chercheront
à bénéficier de jumelages avec des villes
européennes ou canadiennes ou sudaméricaines ou asiatiques pour
aider à la reconstruction.
7) Les banques libanaises accepteront de réduire leurs
taux d'intérêt durant les prochaines années et accepteront
une réduction provisoire de leur taux de profit au
bénéfice de la reconstruction ; la Banque du Liban soutiendra
cette politique et remplacera progressivement son portefeuille de bons du
trésor par un portefeuille d'effets à moyen terme sur les projets
de reconstruction financées qu'elle aura escomptés aux banques
locales au titre de l'alimentation du secteur bancaire en liquidités.
8) Les modalités de gestion de la dette publique seront
réformées pour en réduire son coût et cette gestion
sera confiée à un comité indépendant de la Banque
du Liban et du Ministère des finances.
9) Un comité de réforme du système
monétaire et financier sera créé qui aura pour mission de
faire évoluer progressivement ce système basé sur l'emploi
de deux monnaies dans l'économie (le dollar et la livre) et sur la
rigidité du taux de change à un système plus adapté
aux besoins d'une croissance accélérée basée sur le
développement des capacités productives du Liban et les exigences
de souplesse requises par la mondialisation.
1CORM georges «Les dix principes d'une
reconstruction durable au Liban».
10) La reconstruction devra être accompagnée d'une
réforme politique centrée autour d'une révision du
système électoral assurant la représentation de tous les
Libanais et d'une décentralisation administrative, économique et
financière permettant le développement de la démocratie
locale1.
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