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Les déterminants de la prise en charge médical du paludisme au Gabon: cas des enfants de moins de cinq ans

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par Hassan MOHAMEDOU
Université de Yaoundé II( Cameroun) - DESS de Démographie 2007
  

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I-1-3-2 les déterminants de la prise en charge médicale du paludisme

Les approches explicatives ou les théories sur la prise en charge thérapeutique des enfants, aussi bien au niveau du ménage qu'au niveau des formations sanitaires, sont nombreuses et diverses. Elles évoquent la problématique de l'offre et de la demande de service de santé. En d'autres termes, selon AKOTO (2002) ces dimensions (offre et demande) expriment les facteurs explicatives du recours thérapeutique. Il s'agit en gros de facteurs de prédisposition qui sont d'ordre individuel ou socio culturel qui poussent les individus ou les membres du ménage à recourir à un traitement ; les facteurs facilitateurs (enabling factors) qui peuvent inciter ou promouvoir l'utilisation des institutions sanitaires ; les facteurs de renforcement agissent sur les individus, pour maintenir leurs attitudes favorables vis-à-vis de tel ou tel recours thérapeutique.

A) les facteurs de prédisposition

Il s'agit de faire l'inventaire des variables socio démographiques et économiques qui expliquent les comportements et attitudes dans la prise en charge de l'enfant malade.

a- l'âge

Globalement, les jeunes personnes sont plus disposées à recourir au traitement ou aux services de soins que les personnes âgées3. Ainsi, les personnes âgées utilisent moins les services de santé parce que leurs ressources financières étaient moindres (BELCHER et al, 1976 cité par FOURNIER et HADDAD, 1995) ou qu'elles préféraient avoir recours aux praticiens traditionnels (OSHOMUVWE, 1996 cité par FOURNIER et HADDAD, 1995). Le traitement moderne des personnes âgées coûte plus cher que celui des enfants (ORUBULOYE et al. 1991 cité par AKOTO, 2002) alors les familles sont plus disposé à ne payer que les soins des enfants ( OMORODION, 1993 cité par AKOTO, 2002).

En somme, l'age des malades n'explique les différences de recours thérapeutique que par ce qu'entre autres les coûts de soins de santé sont élevés, par l'attitude du personnel de santé et par le poids de la tradition (NIRAULA, 1994 cité par AKOTO 2002).

La majorité des malades étant des enfants en bas age, l'interrogatoire se réduit à la description des symptômes par la mère (LE HESRAN, 2000).

b- le sexe

Les mères ou femmes sont habituellement plus nombreuses dans la population et font l'objet d'une attention particulière dans les stratégies des soins de santé primaires et de protection de la famille (FOURNIER et HADDAD, 1995). Pour le cas des enfants, il existe dans certaines sociétés, une discrimination en faveur des garçons (GBENYON et LOCOH, 1989) ; chez les adultes, on note que les femmes s'occupent beaucoup plus de la santé des membres de la famille que de leur propre santé (AKOTO, 2002). Malheureusement, pour des préjugés traditionnels,des contraintes financières et de niveau d'instruction, elles n'ont accès dans certaines régions de l'Afrique qu'à de soins traditionnels plutôt que moderne (DAVID, 1993 ; OMORODION, 1993 cités par AKOTO).

c-les caractéristiques du ménage

La taille de la famille, son caractère nucléaire ou étendu, le nombre d'enfants, les attributs du chef de famille et d' autres composantes familiales ont été liés à l'utilisation des services de santé ( Fournier et HADDAD,1996). Plusieurs études, notamment celles de BLEDSOE et al.,(1988) ont montré que les enfants confiés, les enfants dont la légitimité est discutable, et les enfants issus des

3 Ibid.

unions passées ont plus de risque de voir leurs traitements reportés. Les parents adoptifs sont hésitants à amener les enfants adoptés vers des soins appropriés (AKOTO, 2002.). Et BIYEDELE (1995) de renchérir que le recours et la rapidité de recours aux soins dépendent à la fois du type de la maladie et du statut dans le ménage.

d- l'éducation

Les comportements en matière de santé dépendent dans une large mesure des connaissances que les individus ont des maladies et des soins administrés. Ces connaissances peuvent provenir de l'éducation reçue, des médias ou des expériences vécues. Ainsi de nombreuses études ont montré une relation entre la santé des enfants et l'éducation de la mère (DACKAM, 1993 et NOUMBISSI,1996). Toutefois, très peu d'études renseignent sur certains aspects comme la connaissance par la femme de certaines maladies cibles et la prévention contre ces maladies.

De même de nombreuses autres études confirment l'hypothèse de KLOOS (1987 cité par FOURNIER et HADDAD, 1995), selon laquelle le recours aux soins de santé augmente à mesure que s'élève le niveau d'éducation des patients. CALDWELL (1979) avait déjà montré dans une étude au Nigeria les mécanismes par lesquels l'éducation maternelle influence la santé des enfants. Premièrement, les mères deviennent moins fataliste vis-à-vis des maladies en adoptant plusieurs alternatives thérapeutiques disponibles (...).Deuxièmement une mère éduquée est plus apte à manipuler le monde moderne. Elle est plus sûre d'être comprise par les médecins et les infirmières (...). Troisièmement au-delà des deux raisons précédentes, l'éducation des femmes change grandement l'équilibre traditionnel des relations familiales qui agissent profondément sur les soins de l'enfant. Selon AKOTO (1993) chez les Yorouba du Nigeria la femme instruite, quelque soit son niveau d'étude, a la possibilité quand son enfant tombe malade, de prendre seule la décision de l'amener à l'hôpital sans se référer à sa belle mère au préalable.

e- L'ethnie et la religion

La cohabitation des populations d'origine ethnique diverse laisse apparaître une multiplicité de comportements thérapeutiques qui sont le reflet des différences culturelles au niveau des perceptions et des interprétations de symptômes ou dans la quête d'un traitement efficace (FOURNIER et HADDAD).

L'influence de la religion sur le recours à la médecine moderne dépendra du groupe auquel on appartient. La religion chrétienne, facteur de changement et d'adaptation, favorise le recours à la médecine moderne (AKOTO, 2002).

Des études au Kenya menées par BOERMA et BAYA (1990) et au Nigeria par NNANI et KABAT (1984) montrent que les chrétiens sont plus disposés à recourir aux services de soins de santé moderne tandis que les musulmans et les adeptes des autres religions traditionnelles ont plutôt tendance à consulter les praticiens traditionnels.

f-Le milieu de résidence

Les relations entre l'urbanisation et le recours aux soins n'ont pas été abordées par la plupart des études consultées. Si l'on tient compte de l'existence des grands centres de soins de santé, du personnel médical et paramédicaux essentiellement dans les grands centres urbains en Afrique, on peut supposer du fait de l'adoption aussi des modes de vie occidentales que les populations urbaines se référeront plus aux médecins qu'aux tradipraticiens (AKOTO, 2002).

Par contre la plus grande propension des populations rurales à recourir aux dispensateurs de médecine traditionnelle sont des phénomènes très bien décrits et documentés. Les barrières à l'utilisation des services sont donc nombreuses dans les zones et ne se limitent pas nécessairement à des questions d'accès aux services modernes. Ces barrières sont notamment : la pauvreté, le faible niveau ou non d'instruction, les déficits communicationnel avec le personnel médical et les difficultés d'accessibilité aux centres de santé (FOURNIER et HADDAD, 1995.).

B) les facteurs facilitateurs

Ils font référence au système formé par l'individu, le ménage et le système de soins lequel expliquerait le recours aux soins modernes.

a-Les coûts de soins de santé

Pendant longtemps de nombreux pays africains ont offert des services de santé gratuits à leur population. Cependant, avec la fragilisation de la situation macro économique et son corollaire de plans d'ajustement structurel, ces pays ont du revoir leurs ambitions ; toute chose qui a conduit leurs populations à fréquenter de moins en moins les centres de santé moderne au profit de la médecine traditionnelle.

A ce sujet, ORUBULOYE (1991, cité par AKOTO, 2002) explique cette désertion au Nigeria par la
crise pétrolière et la dépréciation récurrente da la monnaie locale (Le Naira). Et TRAORE et al.

(1993) et DAVID et al (1995) d'ajouter que cette désertion du secteur moderne de soins s'explique par la différence des coûts entre la médecine traditionnelle et la médecine moderne.

Au niveau micro les coûts de frais de santé sont différemment supportés par l'individu et par le ménage.

Les coûts de frais de santé au niveau du ménage comprennent les dépenses de consultation, les dépenses de transport, les dépenses de médicaments et d'hospitalisation qui dépendront essentiellement des personnes en charge du traitement au niveau familial (rôle des revenus) (AKOTO, 2002). De plus, SOMMERFELD et al. (1985 cités par FOURNIER et HADDAD, 1995) ont montré qu'au Mali Central, lors d'un épisode de maladie, le groupe de gestion de la santé se réunit, afin de décider du type de soins à utiliser. L'incompréhension de la cause de la maladie et de la thérapie à appliquer peut favoriser le recours à la médecine moderne (NIRAULA, 1994 cité par AKOTO).

Toute fois, la décision de recourir aux soins modernes peut être individuelle au moins partiellement. Les effets négatifs des augmentations des coûts rencontrent aujourd'hui, de nombreux partisans. Un auteur cite l'expérience d'une organisation non gouvernementale dans une des régions les plus pauvre du Mali qui, dit il, « fournit les évidences comme quoi les pauvres peuvent et sont prêts à payer pour certains services, quand ces services et les médicaments sont disponibles et leur qualité positivement perçue » (VOGEL, 1998).

b-les statuts économiques et les sources de financement

Le recours à la médecine moderne et l'abstention thérapeutique croissent en même temps que l'on change de classe sociale ou que le revenu augmente. FOURNIER et HADDAD (1995) rapportent ces constats confirmés par les études de l'USAID/Kinshasa (1986) au Zaïre et par BELCHER et al. (1976) au Ghana et par UYANGA (1983) au Nigeria, WADDINGTON (1989) au Ghana et FABRICANT (1991) en Sierra Leone. Un revenu élevé permet à son détenteur de s'offrir les soins modernes à savoir les frais de transport, de consultation, d'hospitalisation et de médication (AKOTO, 2002).Tandis que les détenteurs de revenu faible feront recours à la médecine traditionnelle.

Lorsque la femme n'a pas d'autonomie financière, son choix quant au type de recours thérapeutique pour ses enfants est faible. Ainsi, le recours à la médecine moderne sera importante quand ladite décision est prise par un conjoint instruit (DAVID,1993) ; son absence peut favoriser le non recours à la médecine moderne (AKOTO et al.,2002).

En outre, la séparation des revenus entre les époux et l'existence de ménage polygame sont des obstacles à l'accès des femmes aux soins médicaux modernes. Une étude auprès des ménages

polygames chez les Yorouba du sud du Nigeria montre comment la dépendance financière d'une mère dont le mari est polygame peut entraver le recours à un centre de santé pour le traitement adéquat de leurs enfants (ONI, JB, 1996).

Les sources de financement de soins de santé sont souvent multiples. Le plus souvent la contribution des hommes au frais de soins de santé est fonction de la gravité de la maladie, de l'activité et du statut du mari. Mais plus la maladie nécessite plus de dépenses, plus on recourt à la contribution de la famille élargie (ORUBULOYE,1991 cité par AKOTO, 2002).

Au delà de la famille et de ses ressources propres, certains chefs de ménage ont recours à des emprunts auprès des amis, parents et autres (DAVID, 1995 cité par AKOTO, 2002) ou bien ils recourent aux assurances comme le démontre une étude au Zaïre de ILUNGA et al. (1995) sur l'obligation qu'ont les employeurs de prendre en charge les soins de leurs employés et des membres de leurs familles.

c-les facteurs liés aux soins

L'accessibilité et la qualité des soins sont des facteurs explicatifs de la prise en charge thérapeutique des malades. Diverses études montrent que, d'une manière générale, les taux d'utilisation de centre de santé décroissent à mesure qu'augmentent les distances à parcourir (FOURNIER et HADDAD, 1995).

D'autres études réalisées dans des contextes diverses montrent également que les formations sanitaires publiques sont sollicitées plus par les populations qui sont proches de celles-ci ; et que les distances à parcourir sont relativement courtes. Par exemple au Nigeria cette distance est inférieure à moins de deux kilomètres (GESLER cité par FOURNIER et HADDAD, 1995.) et au Ghana 70% des utilisateurs sont à moins de trois mille d'elles (FOSU, 1989).

Néanmoins, les effets des distances sur les comportements d'utilisation vont être fortement influencés par l'intervention de facteurs de différente nature, parmi lesquels la maladie, les coûts d'utilisation, le revenu des patients et surtout la qualité attendue des services, vont jouer des rôles essentiels, tel est le résultat de l'étude au Nigeria de STOCK cité par FOURNIER et HADDAD (1995).

L'accessibilité des soins dépend aussi de la présence du personnel de santé dans ces formations sanitaires. Ce dernier répugne le plus souvent à travailler dans les villages, ou à faire des tournées, ils se sentent souvent supérieurs aux villageois à qui ils exigent certaines pratiques avant les soins (AKOTO et al. 2002.). Et NIRAULA (1994 cité par AKOTO, 2002) observa aussi que les personnels du secteur moderne, dont les méthodes s'éloignent du style de vie des populations, s'opposent radicalement aux méthodes du tradithérapeute.

La qualité de soins est un autre facteur essentiel du recours thérapeutique des populations. Ces derniers ont une définition propre de ce qu'est un service sanitaire de bonne ou de mauvaise qualité. Une étude faite au Nigeria montre que les utilisateurs de services de santé attendent de la compétence et de la courtoisie des professionnels, l'attention fournie aux patients et la continuité de la distribution des médicaments (EGUNJOBI, 1983).

Des études ont été menées sur la qualité des éléments perçue jouant ainsi sur l'utilisation des services par les populations. Les composantes techniques notamment le degré de qualification médicale sont des facteurs favorisant le recours aux soins. Une étude au Nigeria montre que 90% de la population avait recours à un centre de santé si la prise en charge est assurée par un médecin (ABOSEDE, 1984). Par contre la qualité des infrastructures sanitaires n'a pas beaucoup d'influence sur le comportement des usagers comme l'a montré des études faites au Sénégal (UNGER, 1990) et au Zaïre (HADDAD, 1992).

La continuité des services telle que celle de la distribution des médicaments encourage les populations à recourir aux ressources sanitaires modernes comme l'a constaté au Sénégal UNGER (1990).

Les relations interpersonnelles sont des facteurs importants quand aux recours des populations. Des études montrent que le partage des paradigmes communs peut favoriser les contacts entre dispensateurs et utilisateurs de même ethnie (SLIKKERVER, 1989), il est reproché au personnel de santé une certaine rudesse vis-à-vis de leurs patients (WADDINGTON, 1989.).

La médecine moderne n'a généralement pas d'approche globale de la personne humaine et ignore les aspects sociaux de la maladie en réduisant celles-ci à des dimensions physiques (SWANTZ, 1979). Par contre les médecines traditionnelles n'entraînent pas de rupture culturelle d'où leurs recours par les populations (Dunlop) car à part les soins, elles reçoivent une explication du sens de leurs maladies. Enfin, l'intégrité et l'honnêteté des personnels de santé peuvent influencer l'utilisation des services.

Les populations sont sensibles aux modalités organisationnelles concernant le paiement des honoraires et les frais de traitement. Ainsi au Ghana et au Zaïre des mécanismes trop rigides dans les formations sanitaires publiques étaient responsables d'une sous utilisation de ces services (WADDINGTON, 1989).

En gros, l'efficacité, la rapidité et la permanence du traitement plaident en faveur de la médecine moderne quoique celui-ci coûte très chers pour les utilisateurs qui s'en détournent (AKOTO et al, 2002.).

C) les facteurs de renforcement de l'utilisation de soin de santé moderne Il s'agit des facteurs portant sur la gravité et la durée, les croyances étiologiques

a- la durée et la sévérité du problème de santé.

La proportion des patients qui recourent à un quelconque dispensateur de service augmente en même temps que la durée de la maladie. Ainsi dans plusieurs études, lorsque les patients ont des maladies chroniques, ils se dirigent vers les praticiens traditionnels et lorsqu'ils ont des maladies aigues, ils se rendent dans les services de santé modernes parfois quelque soit la distance (MWABU et KLOOS, 1987).

En outre, la gravité ou la sévérité de la maladie influence la nature de la thérapie et des dispensateurs de santé utilisés. Le recours à l'auto traitement diminue quand la maladie est sévère tels qu'il a été constaté dans des études en Cote d'Ivoire et au Burkina Faso (LASKER, 1981).

b-les croyances étiologiques et les perceptions de systèmes de santé

Le plus souvent, c'est l'étiologie attribuée à la maladie qui va servir à la caractériser. La maladie revêt donc un caractère social et ses causes sont nombreuses (AKOTO et al, 2002.).Selon que la maladie est perçue comme d'origine naturelle ou surnaturelle, elle est traitée dans le premier cas par la médecine moderne et dans le second par la médecine traditionnelle. Au Mali une étude a montré que les maladies subséquentes à la « magie noire » seraient exclusivement traitées par la médecine traditionnelle à contrario des maladies naturelles (HIELSCHER et SOMMERFELD,1985). Toutefois, on peut rencontrer des maladies mixtes qui sont à la fois naturelles et surnaturelles (UCHE, 1988 cité par AKOTO, 2002).

Le recours aux services de santé ou à un type de traitement est aussi fonction des connaissance et croyances que les populations ont de ce système (AKOTO et al, 2002) mais également des bénéfices médicaux et sociaux attendus par ces patients (KROEGER, 1983).

c- La politique et les programmes gouvernementaux et non gouvernementaux

L'environnement politique est très déterminant pour le recours aux soins. L'influence des politiques et programmes de santé peut être évaluée à travers : l'organisation et la gestion, la sensibilisation, la capacité administrative de proposer une politique sanitaire favorable et l'existence d'une institution (AKOTO et al, 2002.).

Avec l'indépendance, la nécessité d'étendre et de développer les services de santé existants se faisait ressentir (FOURNIER et HADDAD, 1995).

Les services publics de santé s'organisent sur le principe de la ventilation : les patients des régions rurales sont réorientés vers les grands centres urbains (MALCOLM et al, 1998) qui concentrent les grandes formations sanitaires.

Les systèmes de santé de certains pays en développement sont submergés par des problèmes de gestion et de logistique. Ainsi administre t-on dans de nombreux cas, des vaccins que leur ancienneté et l'exposition à la chaleur ont rendu inefficace, le maintien d'un milieu stérile pour les soins médicaux étant, quant à lui, quasiment inexistants. Ainsi, la mise au point et la diffusion des traitements simples pour les affections courantes doivent accompagner l'extension de services médicaux en milieu rural (MALCOLM et al, 1998).

Cette revue de la littérature sur le paludisme permet de mettre en évidence le cadre conceptuel qui contient le matériau à analyser par la suite.

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"Il y a des temps ou l'on doit dispenser son mépris qu'avec économie à cause du grand nombre de nécessiteux"   Chateaubriand