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Cultures maraà®chères dans l'économie des ménages à  Réo et à  Goundi dans la province du Sanguié au Burkina Faso

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par Siégnounou BOGNINI
Université de Ouagadougou - Maitrise 2006
  

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3. La comparaison avec les revenus des autres activités

3.1. Les revenus agricoles

L'objectif principal des cultures vivrières est de subvenir aux besoins alimentaires du ménage. Cependant, certains ménages arrivent à dégager des excédents qui sont commercialisés. La production varie d'un ménage à l'autre à Goundi et à Réo.

Dans l'ensemble, les quantités produites sont faibles et lors de nos investigations sur le terrain, la plupart des ménages enquêtés dans les 2 localités affirment avoir recours à l'achat de céréales pendant la période de soudure. Elle est une preuve que cette activité ne procure pas assez de revenus aux ménages. D'autres déclarent que leurs terres sont pauvres et n'arrivent pas à produire suffisamment pour pouvoir vendre. La commercialisation des céréales est souvent observée dans certains ménages précisément pendant la période de récolte et ceci dans le but de

subvenir à des besoins sociaux pressants dans la mesure où il n'existe pratiquement pas d'AGR pendant cette période.

Cependant, les patates douces et le riz pluvial sont les produits agricoles les plus commercialisés. Cette situation s'explique par le fait que ces cultures ne sont pas intégrées dans les habitudes alimentaires des populations. Elles sont destinées uniquement à la vente.

La vente de ces produits concerne 32% des ménages enquêtés et procure un revenu annuel variant entre 12 000 et 45 000 FCFA à Goundi et 15 000 à 42 500 à Réo. Les cultures de rente comme le coton sont pratiquement inexistantes. A titre indicatif, la culture du coton a cessé d'être pratiquée à Goundi depuis 1990. Dans la province, le coton est cultivé au sud et à l'ouest où les terres sont encore fertiles.

3.2. Les revenus de l'élevage

A Réo et à Goundi, les revenus tirés de cette activité proviennent essentiellement de la vente des volailles, des petits ruminants et des porcs. La volaille est vendue pour faire face à certains besoins sociaux urgents. Les revenus de cette vente sont compris entre 1 500 et 15 500 FCFA pour 40% des ménages. Les petits ruminants sont vendus pour faire face aux grosses dépenses (maladies, cérémonie). La moyenne est estimée à 14 400 FCFA pour les ménages concernés (21% des ménages).

La vente des porcs procure des revenus souvent intéressants aux ménages. La vente de ces animaux qui rapporte en moyenne 31 000FCFA/ ménage/an est surtout réservée aux femmes. Ces revenus permettent aux ménages de pouvoir supporter souvent les coûts de production des cultures maraîchères en début de campagne. Le petit élevage procure plus de revenus aux ménages. Cependant, l'activité agro-pastorale ne permet pas à elle seule de subvenir aux multiples dépenses des ménages. Ainsi, ils mènent d'autres activités afin de diversifier leurs sources de revenu.

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