PERSPECTIVES D'AVENIR POUR LES ASSURANCES-VIE EN REPUBLIQUE
DEMOCRATIQUE
DU
CONGO
L'assurance-vie est presque inexistante en RDC. Son avenir
nécessite une transformation en profondeur de certaines structures. Les
réformes à envisager pour parvenir aux transformations des
structures devraient tenir compte des problèmes qui empêchent le
développement de l'assurance-vie en RDC.
Pour ce faire, la revalorisation doit être une fonction
des réformes structurelles qui peuvent être soit culturelles,
institutionnelles et, ou autres réformes stratégiques. Ces trois
dimensions sont des politiques de réforme susceptibles de relever des
défis évoqués et rendre réel les enjeux de
l'industrie d'assurances d'une part et particulièrement celles
d'assurance vie.
III.1. REFORME CULTURELLE
Dans cette étude, l'homme est désormais au
centre de toute action économique. Pour qu'il soit alors utile et donner
le meilleur de lui-même ; celui-ci doit être
éduqué, informé. C'est une réforme mentale qui est
ainsi mise en exergue. Celle-ci doit en matière d'assurance s'appuyer
sur trois types de politiques au regard des défis à relever.
Premièrement, la politique éducative, deuxièmement la
politique d'information sur les enjeux des assurances vie à travers le
monde puis des assurances vie en RDC et enfin, la vulgarisation de techniques
d'assurances.
III.1.1. La politique
d'enseignement des assurances vie
La notion d'assurance vie a des réels enjeux au sein
d'une économique. Son enseignement dès l'école primaire
permet aux populations d'asseoir une culture d'assurance dès le bas
âge. Ainsi, une personne qui grandi avec la culture d'assurance
générale et particulièrement celle d'assurance vie
comprend facilement les enjeux réels de celle-ci. Il n'y a plus d'effort
remarquable à fournir par l'assureur pour le convaincre car c'est une
culture déjà implantée en elle. Le rôle de
crédit, d'épargne et de prévoyance sociale que jouent les
assurances en général et les assurances vie en particulier lui
est déjà acquis dès l'école primaire.
L'éducation dans ce cas, demeure un instrument efficace
permettant d'inculquer et de se familiariser dès le bas avec les
notions d'assurances vie. La politique d'enseignement comme instrument de
réforme culturelle en matière d'assurance vie est une
stratégie efficace et importante bien que nécessitant beaucoup de
temps, elle demeure l'une de stratégies la plus sure qui se transmet des
générations en générations. Ce travail propose les
enseignements d'assurances vie dès l'école primaire question de
transmettre et même d'ancrer la culture des assurances dans la
mentalité des plus jeunes.
De ce fait, cette réforme culture, graduelle qu'elle
soit, est un processus de transformation et de préparation mentale sure
qui ne doit essentiellement que créer une prise de conscience de la
population dès le bas âge. Elle grandit avec la culture des
assurances, elle vit avec elle, elle vieillit avec elle et meure enfin avec
elle. Telle est notre vision des cultures des assurances dans ce Congo qui a
besoin de multiplicité ou variétés des sources de
financement pour son économie. C'est ainsi qu'au fur des années
la population pourra comprendre la nécessité des assurances vie
en matière d'épargne, de crédit, ou de la
prévoyance sociale. Et au fil des années l'assurance vie
bénéficiera d'une grande attention et audience car la population
aura compris les enjeux de celle-ci. Une population qui comprend et vit les
enjeux réels de financement des assurances vie dans l'économie
s'éloignera de plus de toute méfiance, et même de
l'ignorance qui jusque là pouvaient facilement l'emporter. Ainsi donc,
ce processus est une véritable transformation et même un
dépassement mental, culturel de l'homme au niveau de l'homme de la
conception ancestrale ou religieuse des assurances vie.
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